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Seiko: Histoire du géant japonais fidèle à ses valeurs depuis 140 ans

Seiko Holdings Corporation, aujourd’hui plus connue sous le nom de Seiko, est une maison horlogère absolument incontournable dans le paysage horloger mondial. Ce géant japonais est synonyme d’exigence, d’innovation, de modestie, de variété, et surtout de rapport qualité prix difficilement égalable. Plongeons ensemble dans l’univers de cet acteur international et de sa réussite aussi fulgurante que durable.

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Seiko : là où tout a commencé

origine de seiko

Lorsque Kintaro Hattori a ouvert sa première boutique de vente et de réparation de montres et d’horloges dans le centre de Tokyo en 1881, il y a fort a parier qu’il ne se doutait pas qu’il venait en réalité de poser la première pierre de ce qui allait devenir un empire respecté de tous des années plus tard.

Une boutique incubatrice de succès

À cette époque, Kintaro avait à peine 22 ans, mais il portait déjà en lui des valeurs d’excellence, de travail bien fait et d’innovation. Valeurs qu’il a bien évidemment insufflé dans son premier business.

Pendant 11 ans, il travailla d’arrache-pied dans sa boutique à vendre et réparer des horloges importées, perfectionnant ainsi ses capacités techniques et théoriques, développant ses connaissances de l’horlogerie en général, et découvrant jour après jour tous les aspects de ce secteur aussi complexe que passionnant. Il mit un point d’honneur à payer ses fournisseurs à l’heure voire en avance de manière à créer une relation de confiance avec eux. Cela lui a permis de recevoir ses commandes avant ses compétiteurs, d’obtenir des meilleurs prix et d’avoir accès à des produits exclusifs, si bien que sa boutique fut un véritable succès. Il en profita également pour économiser de l’argent et pour travailler sur un projet de plus grande ampleur.

C’est en 1892 que l’évolution de son projet prit forme, avec l’achat d’une usine tombée en désuétude. Kintaro Hattori décida de reprendre la fabrique, et de lancer sa propre maison horlogère en produisant ses premières horloges. Le nom retenu pour ce projet ? Seikosha.

Seiko-quoi ?

En japonais, comme dans de nombreux langages notamment asiatiques, un mot peut avoir plusieurs significations. En l’occurrence, « Seiko » signifie à la fois « Exquis », « Succès » et « Minute ». Quant au suffixe « Sha », il signifie « Maison ». Il semble que monsieur Hattori ait également profité de ses 11 années de travail à la boutique pour trouver le nom parfait pour son empire en devenir.

Le succès des horloges Seikosha fut rapide et exponentiel. Si bien que quelques années seulement après le lancement de l’usine, en 1895 pour être précis, Kintaro Hattori décida qu’il était temps de diversifier ses activités et de se pencher sur les montres.

Au fil du temps, il avait en effet développé un intérêt tout particulier pour les montres de poche et a donc logiquement décidé d’en produire. Il proposa alors sa première montre de poche, sobrement appelée la Timekeeper. Rien de révolutionnaire pour l’époque, mais une réalisation de qualité pour une montre fiable et robuste. Pour ce faire, il utilisait alors des pièces importées d’Europe et d’Amérique en suivant des plans existants avec très peu de modifications. Il ne faisait donc pratiquement que suivre des instructions un peu comme on monte un meuble en kit, mais c’est ce qui lui a permis d’approfondir ses connaissances en la matière.

Au fur et à mesure, il s’investit de plus en plus dans le projet. Il fit importer des machines-outils, encore une fois des États-Unis ou de Suisse, pour pouvoir produire les pièces des montres en interne et ainsi s’affranchir des différents problèmes d’approvisionnement lors des querelles politiques entre le Japon et certaines parties du reste du monde.

Next step

montre laurel seiko

En 1913 en revanche, Hattori a bel et bien été à l’origine d’une première révolution en lançant la Laurel, la première montre bracelet « Made In Japan », fruit de plusieurs années de développement intense en continuant à se baser en grande partie sur des modèles américains. Pour le moment, aucunes des horloges ou montres qui sortent de la fabrique Seikosha ne portent le nom Seiko à proprement dit.

Il faudra attendre 1924 pour assister à la naissance de la première Seiko en tant que telle qui est également la première montre à s’affranchir en grande partie des modèles occidentaux. Cette montre bracelet apparait dans un contexte bien particulier, puisqu’elle est mise sur le marché à peine plus d’un an après la destruction quasi-totale de la fabrique Seikosha dans un incendie provoqué par le terrible tremblement de terre que l’on connait sous le nom de « Great Kanto Earthquake ». Kanto est le nom de la pleine à l’épicentre du désastre qui a eu lieu le 1er septembre 1923, et qui a provoqué presque 143 000 décès et disparitions.

premiere montre seiko

Malgré la violence de l’évènement, Kintaro Hattori décida de remettre Seikosha sur pied le plus rapidement possible et de montrer l’exemple en termes de reconstruction et de remise sur pied avec la première Seiko.

Le succès de Seiko continue de grandir petit à petit et reçoit un coup de pouce non négligeable du gouvernement japonais en 1929, lorsque la compagnie des chemins de fers du pays choisi la marque de Hattori comme fournisseur officiel.

De grandes décisions stratégiques

En 1937, la direction décide de monter un second site de fabrication à Tokyo, non loin de la fabrique historique, qui prendra le nom de DAINI Seikosha, ce qui signifie la Seconde Seikosha. La décision est prise de séparer les productions : la fabrique historique s’occupera alors des réveils et autres horloges, alors que Daini Seikosha se concentrera exclusivement sur les montres bracelet. Il s’agit du premier gros changement orchestré par les fils du créateur de la marque alors à la tête de l’entreprise, suite au décès de leur paternel en 1934.

En 1943, la seconde guerre mondiale fait rage et la direction de Seiko prend une décision assez inattendue : déplacer une grande partie de ses équipes et de ses machines dans les montagnes de Nagano. C’est dans la ville de Suwa qu’une troisième usine est construite et elle prendra le nom de SUWA Seikosha. Cette stratégie s’avérera payante puisqu’entre 1944 et 1945, Tokyo fut quasiment rayée de la carte par les bombardements. Les lieus de production de la ville furent donc détruits, mais Seiko parvint à reconstruire et à relancer Daini Seikosha dès 1948, donc seulement 3 ans après la fin de la guerre, en grande partie grâce à la décision du transfert des ressources à Suwa. Les deux sites de production restent donc en activité et Seiko décide de les mettre en compétition. Daini Seikosha et Suwa Seikosha deviennent deux entreprises séparées qui ont très peu de contacts entre elles, qui sont indépendantes et qui proposent leurs pièces propres en espérant se devancer l’une et l’autre.

À cette époque, le gouvernement japonais se rend compte de l’importance grandissante de l’industrie horlogère pour l’archipel. Pour motiver ce pan d’activité, le japon investit dans certaines des entreprises les plus prometteuses, mais il lance également des concours de chronométrie auxquels vont participer des marques comme Citizen, Daini Seikosha et Suwa Seikosha, d’autres maisons japonaises, mais aussi des marques suisses sous le nom de revendeurs nippons qui les représentent.

Les rivalités entre Daini et Suwa s’intensifient et leurs logos respectifs apparaissent sur les cadrans des montres qui sortent de leurs lignes de production, à l’origine pour des raisons douanières. On retrouve l’éclair de Daini et le tourbillon de Suwa. Si vous possédez des Seiko vintage produites à cette époque, vous pouvez donc savoir de quel site de production elles proviennent en vous référant au logo sur le cadran.

Daini et Suwa logos

Jusqu’au milieu des années 50, les modèles continuent d’être grandement inspirés par les montres venues d’occident, mais les choses allaient bientôt changer. Tsuneya Nakamura, ingénieur qui travaille chez Suwa Seikosha depuis 1944, demande à la direction de Seiko de le laisser proposer une montre entièrement conçue par ses soins dans le but de rendre sa superbe à la marque. Seiko accepte et c’est de là qu’est née la Seiko Marvel en 1956.

Seiko marvel
Source: IKIGAI Watches

Cette montre moderne pour l’époque fut un succès commercial et industriel, mais elle remporta également de nombreux concours de chronométrie au Japon entre autres grâce à son large mouvement.

Dates importantes et rivalité grandissante

système protection seiko
Diashock

1956 marque également un tournant important pour l’entreprise, puisque c’est l’année à laquelle le procédé de protection « Diashock » a vu le jour (ci-dessus). Il s’agit d’un procédé développé par Seiko pour protéger une des pièces les plus vulnérables sur une montre automatique en cas de chute ou autres chocs : l’axe de balancier.

Autre année, autre innovation. En 1959, Seiko dévoile la Gyro Marvel, une montre bracelet utilisant un nouveau mécanisme de transmission de l’énergie créée par la masse oscillante.

Seiko Gyromarvel vintage watches
source: Vintage Watches

Ce nouveau mécanisme économique et extrêmement efficace porte le nom de « Magic Lever » ou « Levier Magique » et est encore aujourd’hui utilisé dans certaines Seiko à remontage automatique. La Gyro Marvel, elle aussi produite par Suwa Seikosha, est la première montre automatique au calibre entièrement développé par la manufacture japonaise. Elle fut la première d’une longue lignée de descendantes de la Marvel.

On peut aussi noter l’arrivée de la Lord Marvel.

Seiko Lord Marvel

Il s’agit d’ une sorte de Marvel de luxe avec peu de changements au niveau mécanique mais l’arrivée de métaux précieux, de finitions haut de gamme comme des gravures à la main et par exemple l’apparition d’index en or massif comme en atteste l’étoile à 8 branches sur le cadran.

Son évolution sera la Lord Marvel 36000 arrivée en 1967.

Lord Marvel 36000
Source: classicseiko

Elle est la toute première montre Hi-Beat de chez Seiko battant donc à 36000 alternances par heure, une caractéristique qui reste la signature de nombreux modèles haut de gamme de la marque encore aujourd’hui.

En réponse à la Marvel de Suwa Seikosha, Daini Seikosha lança la Seiko Cronos en 1958.

Seiko Cronos
Source: Hub City Vintage

Celle-ci reprend un design en partie similaire à la Marvel, mais est équipée d’un mouvement tout à fait différent. Le tout fut pensé et conçu dans le but assumé de rivaliser avec la Marvel. De la Seiko Cronos découlèrent encore une fois de nombreuses descendantes qui ont marqué l’entreprise et son évolution.

Pour continuer ce ping-pong entre les deux manufactures, Suwa Seikosha lança en 1959 la Seiko Crown, destinée à rivaliser avec la Seiko Cronos.

Seiko Crown
Source: Catawiki

Elle se base en grande partie sur la Marvel, mais avec un mouvement encore amélioré, notamment grâce à un balancier plus large et donc plus stable permettant une précision accrue, ce qui offrait à la Seiko Crown la victoire sur la Marvel aux concours de chronométrie.

La Marvel, la Cronos et la Crown sont les trois premières montres de l’ère moderne de Seiko et elles sont importantes pour la suite de l’empire. Elles sont également le symbole de cette rivalité entre les manufactures, Daini représentant la tradition et Suwa la nouveauté.

La première Grand Seiko qui arrivera en 1960 en provenance de Suwa Seikosha avec l’ambition d’être la meilleure montre du monde, sera équipée d’un mouvement développé sur la base de celui de la Seiko Crown alors que ses finitions et ses matériaux seront en partie inspirés par la Lord Marvel. En réponse à Grand Seiko, Daini Seikosha lança la gamme King Seiko censée rivaliser avec le meilleur du meilleur. La première King Seiko fut développée sur une base de Seiko Cronos.

King Seiko 60s
Source : Beyond The Dial

Cette rivalité continuera jusqu’aux années 60, lorsqu’un bouleversement vint y mettre fin. C’est en 1966 que les “Bureaux Officiels de Contrôle de la Marche des Montres”, les organismes en charge des vérifications chronométriques avant la création du COSC en 1973, décidèrent d’interdire l’utilisation du mot « Chronometer » sur les cadrans des montres ne passant pas par les tests de précision dans leurs locaux helvétiques. Seiko utilisait ce mot pour ses montres qui respectaient les normes mises en place par le bureau, mais faisait ses tests en interne, au Japon. À partir de 1966, cela devenait donc interdit. Qu’à cela ne tienne, Seiko eu une réponse rapide et envoyant un message clair : elle mit en place une certification en interne encore plus stricte que la norme de Chronometer suisse. Cette nouvelle norme fut proposée par les horlogers travaillant sur Grand Seiko à Suwa Seikosha et fut donc nommée la norme Grand Seiko. Ce nom devint synonyme d’excellence et King Seiko passa au second plan. Grand Seiko et Suwa Seikosha avaient en quelques sorte gagné la guerre interne contre Daini Seikosha.

Suite à cela, Grand Seiko parvint entre autres à proposer la montre mécanique la plus précise au monde en 1969 avec des marges d’erreur journalières infimes, mais nous reviendront rapidement sur cette marque plus tard.

En attendant revenons un peu en arrière. En parallèle de cette rivalité, Seiko proposa la première montre japonaise équipée d’un « stopwatch » en 1964, et équipa cette même année la totalité des Jeux Olympiques de Tokyo avec 1 278 pièces, toutes plus précises et fiables les unes que les autres.

Seiko stopwatch 1964
Source : Revolution Watch

 

Cette décision fut certainement en partie motivée par les titres remportés par Seiko au concours de chronométrie de Neuchâtel en 1963 ( 10 ème place grâce à la première horloge à quartz portable au monde : la Quartz Crystal Chronometer) et en 1964 ( de la 2 ème à la 7 ème place grâce à l’évolution de cette même horloge portable).

Seiko Quartz Chronometer 1963
Source : seiko.co.jp

 

L’année qui suivit fut elle aussi une année charnière pour la marque, puisque c’est l’année qui vu la création de la première montre de plongée «Made In Japan » du monde. Elle était alors étanche jusqu’à 150 mètres. Lorsqu’on connaît l’importance du secteur de la montre de plongée chez Seiko, on comprend pourquoi 1965 est une date des plus importantes pour la marque.

seiko diving 1965
Source : StrapsCo

Mais Seiko n’en avait pas fini pour la décennie. En 1969, elle proposa une première mondiale : Le calibre chronographe 6139, qui contient le mécanisme de remontage automatique « Magic Lever » que l’on évoquait plus haut, ainsi qu’un embrayage verticale et une roue à colonne.

seiko-6139-skylab

 

Le 6139 équipait la Seiko 6139-600, reconnue comme étant le premier chronographe dans l’espace. Il a en effet été porté par le colonel William Pogue lors de la mission Skylab 4 en 1973. La référence est depuis communément appelée “Pogue” en son honneur.

Le 6139 est également considéré comme le premier mouvement chronographe automatique au monde, même si différentes sources parlent aussi du fameux El Primero de chez Zenith sorti la même année, ou encore du Calibre 11 du groupe Chronomatic qui était constitué de Hamilton-Büren, Dubois Dépraz, Breitling et Heuer sous le nom de code très secret, de “Projet 99”.

Calibre 11 Projet 99

Pour en savoir plus, allez donc jeter un oeil à notre article sur le sujet.

Le Game-Changer des concours de chronométrie

Revenons rapidement sur Tsuneya Nakamura, l’homme derrière la Marvel, qui avait eu l’idée de présenter des pièces de chez Seiko aux concours de chronométrie suisses pour pouvoir se frotter aux meilleurs mondiaux du secteur. Cette philosophie le suivi tout au long de sa carrière et on peut même dire que Seiko s’en est imprégné.

Tsuneya Nakamura

On l’a évoqué, la marque rafla des titres au concours de Neuchâtel dès sa première participation en 1963, puis en 1964 avec une horloge portable améliorée. Mais monsieur Nakamura, qui s’occupait d’ailleurs lui-même des réglages de la majorité des montres mécaniques proposées aux concours, n’était pas entièrement satisfait puisque leurs montres-bracelets n’étaient pas encore au niveau des montres suisses. Il faudra attendre le concours de Neuchâtel de 1967 pour qu’ils commencent à faire peur au pays du chocolat avec le podium suivant :

  • 1 ère place de la catégorie montre bracelet : Omega
  • 2 ème place : Daini Seikosha
  • 3 ème place : Suwa Seikosha
  • 4 ème place : Longines

Mais l’ingénieur ne s’arrêta pas là. En 1968, les montres de la firme japonaises furent à l’origine de changements de règles dans les concours de chronométrie suisses. Tout d’abord en mai de cette même année, le conseil de Neuchâtel annonçait l’annulation du concours de chronométrie, mais les résultats des montres testées furent tout de même publiés. Le monde put alors découvrir que deux pièces de chez Seiko se virent attribuer le deuxième meilleur score de l’histoire du concours.

Suite à cela, Seiko présente d’autres mouvements au concours de Genève. Ces mouvements remportent les places 4 à 10 sur le classement, alors que les place 1, 2 et 3 étaient remportées par le consortium suisse du nom de “Centre Électronique Horloger” qui proposait ses premières ébauches d’un mouvement à quartz, le BETA 1, dont on reparlera plus tard.

ces résultats propulsent Seiko au rang de numéro 1 du classement des manufactures avec 7 pièces dans le top 10. Le meilleur score d’un mouvement Seiko à Genève pulvérise également tous les records précédent du concours de Genève mais aussi de celui de Neuchâtel, qui faisait partie des plus prestigieux, qui était alors détenu par un mouvement Omega.

C’est suite aux résultats de ces concours de 1968 que la Suisse décide purement et simplement d’exclure toutes manufactures non-européennes des concours de chronométrie helvétiques, sachant que les deux seules manufactures hors de l’Europe qui y participaient étaient Daini Seikosha et Suwa Seikosha. Beaucoup y voient un aveux de faiblesse de l’industrie suisse n’ayant pas supporté de se faire battre sur son propre terrain par les artisans japonais…

La naissance d’un monument: la Seiko 5

premiere seiko 5

 

 

En 1963, Seiko présente la première Seiko Sportsmatic 5, une appellation qui sera plus tard raccourcie en Seiko 5 et deviendra le nom de nombreuses collections emblématiques pour la marque. La Seiko 5 est une montre alliant innovation, qualité et robustesse, tout en restant très accessible. Il s’agissait du projet de Ren Tanaka basé sur un design de Taro Tanaka et sur un mouvement de Monsieur Nakamura, encore lui. Ces trois individus ont joué des rôles absolument considérables sur toute l’histoire de la marque.

À l’origine, il semblerait que le « 5 », prononcé à l’anglaise FIVE même au Japon depuis le début, était simplement une idée marketing. Il s’agissait d’un projet de montre destinée aux jeunes et principalement pour le marché international qui nécessitait un nom en anglais et l’utilisation d’un chiffre était à la mode. Concernant le 5, Ren Tanaka l’aurait choisi car les chiffres impairs transmettaient d’après lui une image plus dynamique. Il fallut ensuite faire un choix entre les chiffres impairs et le vainqueur fut le 5.

Ce n’est que plus tard que Seiko décida de communiquer sur le fait que le “5” faisait référence à 5 caractéristiques que l’on devait retrouver sur toutes les Seiko 5. D’après le site officiel de Seiko, ces 5 caractéristiques étaient :

  • un mouvement automatique
  • un guichet unique jour/date ( la Seiko Sportsmatic 5 fut la première montre au monde à proposer cet affichage)
  • une résistance à l’eau ( très importante pour les jeunes, notamment au Japon avec les sources chaudes et autres)
  • une couronne située à 4h
  • et un bracelet et un boîtier robustes et durables.

D’autres sources indiquent que le “5” fait en réalité référence à 5 aspects techniques:

  • un ressort de barillet “Diaflex”, innovation de Seiko prétendument incassable
  • un système “Diashock”, évoqué plus haut
  • un remontage automatique
  • une indication jour et date
  • et une résistance à l’eau.

En réalité cela semble changer un peu avec le temps et même Seiko indique parfois des caractéristiques différentes. D’ailleurs parmi la multitude de modèles portant la mention Seiko 5 ayant vu le jour entre 1963 et aujourd’hui, on trouve des références qui ne remplissent aucune des deux listes entièrement.

l’appellation Seiko 5 n’en reste pas moins un gage de qualité, et les nouvelles références reprennent des aspects des collections vintage pour offrir des pièces intéressantes et toujours très accessibles.

Au milieu des années 60, Seiko a même annoncé avoir vendu plus de Seiko Sportsmatic 5 que la totalité des exports de l’horlogerie suisse toute entière sur la même période… De nombreux articles écrits par des spécialistes se basant sur des chiffres et des études concrètes avancent même le fait que Seiko et les Seiko 5 seraient en grande partie responsables de ce que l’on appelle la crise du quartz dont on va parler tout de suite et qui a fait beaucoup de mal à l’horlogerie suisse.

Une fin de décennie qui changea la face du monde horloger

premiere montre quartz
Première montre quartz

Assez pour les années 60 ? Toujours pas. 1969 fut l’année d’une autre révolution, qui s’avéra être une des révolutions les plus importantes du monde de l’horlogerie et qui bouleversa littéralement la totalité du secteur horloger tel que l’on le connaissait à l’époque. Vous l’avez deviné, il s’agit de l’arrivée de la première montre à quartz destinée au grand public : la « Seiko Quartz Astron 35SQ ». Cette arrivée fit l’effet d’une bombe dans l’industrie, tant en terme de revirement de situation qu’en terme de destruction.

C’est encore l’ami ingénieur Tsuneya Nakamura qui était en charge du projet depuis le début des années 60. Il était déjà parvenu en 1963 à proposer la première horloge à quartz portable au monde dont on a parlé plus haut, mais la miniaturisation du calibre pour le faire tenir dans un montre en gardant une réserve de marche raisonnable posait problème.

Le lancement de la Seiko Quartz Astron marqua la victoire de Seiko et la défaite du Centre Électronique Horloger, un consortium de 20 maisons horlogères suisses créé en 1962 ayant pour unique but la création du premier mouvement à quartz pour une montre bracelet de série de l’histoire. Parmi ces 20 maisons, on retrouvait des noms comme IWC, Rado, Longines ou encore Piaget, mais également Rolex et Patek Philippe ! Leurs recherches avançaient pourtant à grands pas comme on avait pu le voir en 1967 avec la présentation des premiers prototypes d’un calibre appelé Beta 1. La même année, Seiko avait annoncé ses propres prototypes, prometteurs eux aussi.

C’est fin 1968, quelques temps donc après la présentation de ces prototypes, que le PDG de Seiko de l’époque, Shoji Hattori, imposa un ultimatum à monsieur Nakamura : il commença par retirer du projet toutes les équipes travaillant sur le quartz depuis des années, puis exigea un lancement de la première montre bracelet à quartz au monde avant le 1er janvier 1970. Nakamura doit alors recréer entièrement ses équipes avec du sang neuf pour apporter un regard extérieur sur les différentes problématiques et proposer quelque chose en quelques mois seulement. L’homme relève le défi et trouve une parade au problème d’énergie : il opte pour l’utilisation d’un calibre “pas à pas”, une complication aussi appelée “seconde morte”, faisant sauter la trotteuse 1 fois par seconde. C’est donc monsieur Nakamura qui fut à l’origine de ce choix qui régit encore aujourd’hui le fonctionnement de la grande majorité des montres à quartz partout sur la planète.

La course était très serrée, mais Seiko parvint à passer la ligne d’arrivée à temps et en premier. La date exacte de ce lancement est enregistrée au 25 décembre 1969, le lendemain de noël. Le consortium suisse passa donc certainement des fêtes de fin d’année bien moroses, mais parvint à proposer son premier calibre à quartz, le Beta 21, seulement 4 mois après la Quartz Astron de Seiko. Le Beta 21 fit d’abord son apparition dans la Omega Electroquartz avant de se répandre dans d’autres modèles des marques du consortium.

Seiko Quartz Astron 1969

La Seiko Quartz Astron avait une marge d’erreur de 5 secondes par mois, tout en fonctionnant pendant un an sans avoir besoin de remonter quoi que ce soit. Des caractéristiques absolument inatteignables avec les technologies mécaniques de l’époque, ce qui expliquent donc en partie le cataclysme créé par ce lancement.

Cette première montre à quartz de série uniquement disponible au Japon était entièrement en or avec des finitions à la main. Elle fut produite à 200 exemplaires seulement dont 100 furent vendus la première semaine après son lancement. Elle coûtait tout de même l’équivalent d’une petite voiture, comme par exemple une Toyota Corolla.

Nakamura lui, continua d’évoluer au sein de l’entreprise, participa au développement de nombreuses technologies comme le Kinetic donc on reparlera plus tard et prit part au travail écologique de l’entreprise à plusieurs niveaux. Il fut nommé président de la société en 1987 alors qu’elle s’appelait Seiko Epson, puis prit sa retraite en 1994 pour devenir mécène en aidant de nombreux projets autour de l’éducation, de l’art et des sciences. C’est le 25 décembre 2018, donc 49 ans jour pour jour après le lancement de son chef-d’oeuvre absolu, que monsieur Nakamura s’est éteint. Il aura grandement contribué au succès incroyable de l’entreprise et aux évolutions du secteur horloger tout entier, avant de nous quitter paisiblement sur une date anniversaire lourde de sens, comme pour prouver au monde que l’histoire de Seiko faisait partie de sa vie jusqu’au bout et qu’il fera lui même partie de l’âme de cette organisation à tout jamais.

Les années 70 et 80: Premières mondiales en pagaille

première montre lcd

Quelques années après la Seiko Quartz Astron, en 1973, Seiko lance la première montre à quartz utilisant un affichage à cristaux liquides appelé LCD ( Liquid Crystal Display ) affichant 6 chiffres ( heures, minutes, secondes). Quelques montres utilisaient déjà une forme de LCD en 1972 pour des affichages à 4 chiffres, mais c’est bien Seiko qui reste encore une fois dans l’histoire pour l’utilisation d’un nouveau type de LCD sur un affichage à 6 chiffres. Cette montre référence 06LC était entrainée par le mouvement 0614 et l’affichage LCD était garanti pour 50 000 heures.

On peut noter que la première montre électronique à affichage digital avait été dévoilée en avril 1972 par Hamilton. Il s’agissait de la Pulsar P1 qui utilisait une LED pour afficher l’heure sous la pression d’un bouton. Elle était entièrement en or 18 carats et coûtait plus de 2 000 dollars, une véritable fortune pour l’époque qui correspondrait à environ 15 000 dollars aujourd’hui. Entre temps, Seiko a fait l’acquisition de la marque Pulsar et elle fait aujourd’hui partie du groupe.

premiere montre multifonctions
Première montre multifonctions

Seiko continua sur sa lancée des premières mondiales en proposant en 1975 la première montre multifonctions à quartz à affichage digital (ci-dessus). C’est le calibre 0634 qui entraînait cette montre dotée d’un chronographe précis au dixième de seconde à affichage LCD.

La même année, Seiko présenta également la première montre de plongée avec un boîtier en titane, la Professional Diver’s 600 m référence 6159-7010 surnommée la TUNA. Elle fut le fruit de 7 ans de recherches mises en place suite à une lettre d’un plongeur professionnel Japonais reçue par les ingénieurs de chez Seiko en 1968.

premiere montre tv
Première montre tv

Les années 80 ont elles aussi vu naître plusieurs premières mondiales chez Seiko. 1982 : première montre télévision (ci-dessus). Oui oui, vous avez bien lu. Elle était dotée d’un écran et de connectiques pour brancher un casque audio et un receveur radio et vidéo, en plus des fonctions classiques comme une alarme, un chronographe, un calendrier, etc. On la retrouve d’ailleurs dans un James Bond comme on en parle dans notre article sur les montres de l’espion.

Seiko-voice-note.jpg
Première montre enregistrement vocal

1983 : apparition de la « Voice Note », première montre au monde dotée d’un enregistreur vocal. Elle permettait d’enregistrer des messages jusqu’à 8 secondes et proposait une alarme vocale. Elle fut grandement mise en avant dans le film Ghostbusters de 1984 comme on en parle dans notre vidéo sur les montres au cinéma.

chrono seiko vintage
Premier chronographe quartz précis à 5 centièmes de secondes

Toujours en 1983 : Présentation du premier chronographe analogique à quartz, précis à 5 centièmes de seconde, au design signé par un grand designer Italien de l’époque : Giorgetto Giugiaro. Encore une montre qui a marqué le cinéma, cette fois-ci dans Aliens en 1986.

premiere montre pc
Première montre PC

À peine un an plus tard en 1984 : naissance de la UC-2000, la première montre au monde dotée des fonctions d’un ordinateur. Elle permettait de stocker des données telles que des adresses, des numéros de téléphone, des dates, etc.

2 ans plus tard, en 1986 : première montre de plongée au monde utilisant la céramique comme couche extérieur sur son boîtier en titane. Elle annonçait une étanchéité à 1 000 mètres.

Encore 2 ans plus tard, en 1988 : naissance de la première montre utilisant la technologie que l’on appellera plus tard « Kinetic » avec le calibre 7M22 ( les premiers prototypes remontent eux à 1986). Une montre à quartz avec une masse oscillante, convertissant les mouvements du bras du porteur en électricité pour recharger une pile qui alimente le mouvement à quartz. Une véritable révolution encore une fois.

montre plongee ordinateur

Et pour marquer le début de la nouvelle décennie deux ans plus tard, en 1990 : présentation de la Scubamaster calibre M726 ( ci-dessus), première montre de plongée au monde dotée de fonctions d’ordinateur tel qu’un profondimètre. Elle est dotée entre autres de capteurs d’eau et de profondeur. Rien ne semble arrêter le bulldozer japonais dans sa course à l’innovation.

L’arrivée et le développement de la technologie « Spring-Drive » et d’autres premières mondiales

Les années 90 furent relativement calmes en termes d’innovation pour Seiko, mais en 1999, la marque dévoila la première montre équipée de sa technologie unique et développée en interne appelée « Spring-Drive ». Cette nouvelle technologie permet une précision à une seconde par jour tout en offrant des aiguilles en mouvement continue totalement silencieuses.

Il faudra attendre 2005 pour la première innovation au niveau international pour Seiko dans les années 2000. C’est l’année à laquelle elle présenta la première montre analogique solaire au monde recevant les signaux GPS du Japon, des États-Unis et de l’Allemagne pour offrir une précision hors du commun quant au réglage automatique de l’heure.

En cette même année 2005, Seiko présenta également ses premiers modèles « Kinetic » à calendriers perpétuels allant jusqu’à fin février 2100. Ces montres utilisent donc l’énergie du mouvement du bras pour créer de l’électricité qu’elles stockent puis utilisent pour alimenter le mouvement à quartz. Ce dernier possède une fonction d’économie d’énergie qui lui permet de passer en mode veille lorsque la montre n’est pas portée et de se remettre à l’heure automatiquement lorsqu’elle est portée à nouveau.

En 2006, Seiko présenta la Credor Spring-Drive Sonnerie, bénéficiant du silence quasi-total du mouvement pour offrir une sonnerie aussi pure que possible.

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Première montre e-ink

Toujours en 2006, Seiko frappe à nouveau et présente la première montre au monde utilisant la technologie « E-Ink », ou « Electronic Ink », version anglaise de l’« Encre Électronique ». Elle permettait de choisir entre plusieurs modes d’affichage. Cette montre (ci-dessus) gagna le Grand Prix de Genève de l’époque.

En 2007, c’est au tour du chronographe de se doter de la technologie Spring-Drive pour une précision jusqu’alors inégalée.

En 2010, on découvrait l’édition commémorative « Seiko Spring-Drive Spacewalk », entièrement faite et pensée pour une utilisation dans l’espace. Elle fut la vainqueur du Grand Prix d’Horlogerie de Genève dans la catégorie « Sports Watch ».

 

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« Seiko Spring-Drive Spacewalk » / Credit Fratello Watches

 

La même année, une nouvelle première mondiale : la première montre EPD au monde ( ci-dessous), avec un système de matrice active. EPD signifie « Electrophoretic Display » et il s’agit du nom de la technologie d’affichage de l’écran LCD utilisé ici. En gros, il s’agit de la même technologie utilisée dans les liseuses, Kindle et autres E-books, adaptée à une montre bracelet.

 

montre e ink avancee

 

En 2011, on assista à l’arrivée de la Credor Spring-Drive Minute Repeater, encore une fois profitant du silence du mécanisme pour offrir une sonnerie d’une pureté et d’une clarté difficilement égalables. Le métal utilisé pour obtenir cette sonnerie est forgé par un artiste japonais spécialiste du métal du nom de Munemichi Myochin. Une montre à la sonnerie la plus pure possible grâce à un métal forgé par un artiste unique, encore un exemple du sens de la mise en scène et de l’attention aux détails de Seiko et de ses ingénieurs…

Un an plus tard, en 2012, c’est la première montre GPS solaire au monde qui nous est présentée par Seiko, la Seiko Astron GPS Solar. Il s’agit de la première montre au monde pouvant recevoir les signaux GPS internationaux et ainsi donner l’heure sur la totalité des 39 fuseaux horaires du globe. Elle reprend le nom Astron de la première montre à quartz de 1969, comme pour marquer l’ampleur d’une telle innovation, permettant d’avoir en permanence une heure exacte et mise à jour automatiquement.

Son évolution vit le jour 2 ans plus tard en 2014 : La Seiko Astron GPS Solar 8X Series Chronographe. Elle offre donc une fonction chronographe de 6h, un design plus raffiné dans une montre plus petite, des fonctions simplifiées et une utilisation plus intuitive que sa prédécesseur.

Une précision et une fiabilité reconnues par les plus grands

Seiko eu l’honneur d’être le partenaire officiel de grands évènements, notamment dans le monde du sport. On l’a évoqué plus haut, la marque japonaise fut sponsor officiel des Jeux Olympiques de Tokyo en 1964, mais ce n’est pas tout. Elle créa des relations fortes avec le monde de l’athlétisme à travers les manifestations de l’IAAF (International Association of Athletics Federations). Seiko s’occupa du chronométrage officiel du championnat international en 1987 à Rome, en 1991 à Tokyo et en 1993 à Stuttgart. Elle fut aussi choisie pour chronométrer les 25ème Jeux Olympiques en 1992.

La marque a également lancé une collection entière appelée « Velatura » dédiée au « 49ers », un type de bateau à deux voiles dont les courses sont entrées aux Jeux Olympiques en l’an 2000 à Sydney.

Toujours dans le monde du sport, Seiko a créé des partenariats avec de grandes stars comme Novak Djokovic depuis 2014 comme on l’a vu dans notre vidéo sur le sujet. Le sportif a changé de crèmerie en 2021 pour se ranger aux côtés de Hublot.

Grand Seiko

Il serait dur de parler de l’histoire de Seiko sans faire toute une partie sur l’histoire de Grand Seiko. Mais cette page étant déjà suffisamment longue et il y a beaucoup à dire.

Nous avons donc fait le choix de vous faire une parenthèse sur Grand Seiko ici.

Seiko aujourd’hui

Aujourd’hui, le groupe Seiko Watch Corporation, qui fait partie du conglomérat appelé Seiko Epson, est à la tête de plusieurs marques, dont :

  • Credor, qui propose des montres mécaniques ou à quartz haut de gamme au style résolument classique, utilisant des métaux précieux, plus proche de l’industrie Suisse que peuvent l’être les montres Seiko ou Grand Seiko qui profitent d’inspirations japonaises plus ou moins marquées.
  • Grand Seiko, qui est donc aujourd’hui une marque à part entière dont nous avons parlé plus haut et qui se concentre sur le haut de gamme en prônant des valeurs fortes et un héritage ancré dans la culture japonaise traditionnelle tout en utilisant des technologies de pointe dans la conception.
  • Seiko Clocks, la marque qui s’occupe de la production des réveils et autres horloges murales Seiko.
  • Orient, une marque proposant certaines des montres mécaniques et automatiques avec des mouvements faits en interne les plus accessibles du marché avec d’excellents rapports qualité prix
    (comme avec la Bambino).
  • Orient Star, qui est une sorte de branche Premium de la marque Orient que nous venons d’évoquer.
  • Pulsar, qui se concentre sur les montres digitales et analogiques d’entrée de gamme, travaillées, au style parfois habillé et parfois sportif.
  • Lorus, une marque de montres à quartz d’entrée de gamme, offrant principalement des montres analogiques et quelques-unes à affichage digital.

Sous la marque Seiko en tant que telle, on trouve aujourd’hui plusieurs grandes collections:

  • la collection « Astron GPS » dont nous avons parlé plus haut, qui utilise la lumière pour recharger ses batteries et qui se connecte au réseau GPS international pour offrir un réglage de l’heure le plus précis possible.

 

  • La collection « Prospex », qui signifie “Professionnal Specifications » qui renferme les modèles professionnels, que ce soit dans le milieu marin, aérien, ou terrestre.

 

  • La collection « Presage », qui propose une interprétation purement japonaise du monde de l’horlogerie, en y apportant une touche d’élégance sans pareil.

 

  • La collection « Seiko 5 » qui fait partie des plus connues de la marque, en partie parce qu’elle offre des modèles automatiques très accessibles financièrement, tout en appuyant sur la robustesse, la durabilité et sur un design polyvalent.

 

  • Enfin, la collection « Seiko Premier » qui se concentre sur les « Dress Watches »  avec des designs mêlant le classique au moderne, en y ajoutant une touche propre au géant japonais, ainsi que des mouvements d’une qualité irréprochable.

 

  • Pour finir, avez-vous entendu parler de Lukia, la gamme de Seiko qui se concentre sur les pièces féminines depuis 1995 ? Si ce n’est pas le cas, pas d’inquiétude, c’est surement parce que ces pièces étaient réservées au marché asiatique jusqu’à 2020. On découvre des lignes fines, des mouvement automatiques, des pierres pièces et des couleurs chatoyantes. Vivement les prochains lancements pour que l’on puisse en tester certaines pour vous !

Mais encore ?

En 140 ans d’existence, Seiko peut se targuer d’avoir toujours respecté les valeurs que Kintaro Hattori avait insufflé dans sa petite boutique en 1881, à savoir le travail bien fait, l’excellence, et le goût pour l’innovation. Notons d’ailleurs qu’en 2021, c’est Shinji Hattori, un descendant de l’homme à l’origine de la légende, qui est président et PDG de Seiko Watch Corporation. Il est né en 1953 et occupe de poste depuis 2003, en plus d’autres responsabilités aux sein du groupe Seiko. On peut donc lui faire confiance pour continuer à faire bruler la flamme de ces ancêtres.

Depuis toutes ses années, cette marque Japonaise a su s’imposer dans le paysage horloger international, notamment grâce à des innovations dont certaines ont complètement révolutionner l’industrie, l’arrivée du la Seiko Quartz Astron en tête. Elle est aujourd’hui une des marques qui regroupe le plus de passionnés et on comprend pourquoi !  Avec une communauté très active, Seiko fait partie de ses rares marques à avoir des appellations non officielles qui sont aujourd’hui devenues “internationales” (Turtle, Samouraï etc voir tous les surnoms Seiko). La maison est reconnue autant pour ses pièces d’exception que pour le rapport qualité prix quasiment imbattable de beaucoup de ses modèles. Grand nombre de passionnés d’horlogerie ont commencé à découvrir les montres automatiques avec une Seiko au poignet !

Le groupe japonais continue de faire parler de lui régulièrement et le secteur tout entier attend avec impatience ses prochaines innovations et prochains lancements dont certains pourraient bien continuer à modeler et créer les tendances de demain.