C’est en 1996 qu’apparaît pour la 1ère fois l’une des montres les plus iconiques de Seiko, la SKX007. Cette montre de plongée embarque le mouvement automatique 7S26, un calibre réputé pour sa robustesse, sa fiabilité, et sa précision largement suffisante. Un design simple et efficace, une solidité réputée et un prix à la portée du plus grand nombre ont contribué à faire de la SKX007 l’une des montres les plus vendues de la marque de Tokyo. Retour sur un phénomène horloger.
Crédit photo : Seiko
Sommaire
Seiko SKX007, l’évolution de l’espèce.
La Seiko SKX007, c’est avant tout un design. Ce boitier généreux sans être ostentatoire, robuste sans être massif, mariant habilement forte personnalité et discrétion explique le succès du modèle.
Mais le plus étonnant, c’est que ce design à plus de 40 ans ! Il n’est que l’évolution en plus mince du boitier de la fameuse et célèbre 6105-8110, surnommé “Apocalypse Now” ou “Cpt Willard”, car on la retrouve au poignet de Martin Sheen dans le chef d’oeuvre de Coppola.
Etonné par cette affirmation ? Allons, regardez mieux. Ce protège-couronne ne vous évoque rien ? Vous la voyez l’inspiration maintenant ?
Nous en sommes en 1978, et la SKX007 n’apparaîtra que dans 18 ans ! Que s’est-il passé entre temps ? Seiko présente dans le catalogue 79 un nouveau modèle de sa gamme Silverwave, équipé du calibre à quartz 7546, la PHK061. Regardez bien ce boitier. Nous assistons là, émus, à la naissance du boitier de la SKX007.
Bien sûr, il ne s’agit pas d’un boitier identique, mais les grandes lignes sont là. Les Silverwave ne sont d’ailleurs en aucun cas de plongeuses. Tout juste, ce modèle, offre un look sportif et une lunette graduée, mais ça s’arrête là.
La 1ère véritable plongeuse à adopter ce design apparaît au catalogue 1980, toujours équipée du calibre à quartz 7548 , et il s’agit de la PYH011 avec lunette Pepsi, et de la PYH018 avec lunette noire, un Diver’s 150m.
En 1986, les PYH0xx équipées du 7548 cèdent leur place à la SSBT048, équipé du calibre high-torque 7C43, un dérivé du 7C46 qui motorise alors la Tuna, et la Ashtray, les modèles phares de la gamme de montres de plongée de cette deuxième moitié des 80’s. Son étanchéité est alors portée à 200m, et son cadran modifié en conséquence. Elle devient alors “Professional”.
Seiko 6309-7290 – la Turtle qui n’en est pas une.
Vous connaissez tous la mythique Seiko Turtle, très récemment relancé par Seiko dans une version légèrement agrandie. Elle porte la référence 6309-7040, la plupart du temps, car c’est la version la plus répandue, dîte JDM (Japanese Domestic Market), vendue au Japon. On la trouve également sous la référence 6309-7049, qui était la version export, destiné au marché US. Avec son boitier coussin de 45mm, qui lui donna son surnom, elle succéda à la 6105-8110 évoqué plus avant dans cet article. La Turtle a été produite entre 1976 et 1988, année ou elle sera remplacée par la 7002, mais nous y reviendrons.
Elle embarque donc le mouvement 6309, un calibre à remontage automatique, 17 rubis, sans remontage manuel ni stop/seconde, un bon vieux tracteur sans fioriture, mais increvable, et c’est bien tout ce qu’on lui demandait…
C’est en 1982 qu’apparaît la version qui nous intéresse aujourd’hui, à savoir la 6309-7290 et ses déclinaisons. Elle adopte le boitier “slimed-down” que nous connaissons encore aujourd’hui, avec son design affiné à 41mm (hors couronne et sa protection). Le mouvement ne change pas, les aiguilles restent identiques, par contre, le cadran adopte un look plus moderne, plus “viril” avec des index carrés et rectangulaires qui tranchent avec les index ronds de la Turtle.
Est-ce que cette version était destinée à remplacer la 6309-7040 ? Difficile d’être affirmatif. Toujours est-il que les 2 versions vont cohabiter jusqu’à la retraite du mouvement 6309, et le lancement de la 7002, en 1988.
Seiko 7002 – une évolution, pas la révolution
C’est donc en 1988 qu’apparaît la 7002, qui vient remplacer la série des 6309. Notons qu’il existe en parallèle d’autres plongeuses en gamme, mais ce n’est pas le sujet. La 7002, en référence à son mouvement bien sûr, a été proposée et déclinée en une petite dizaine de versions, en fonctions des marchés, des inserts de lunette, des cadrans…
Le mouvement 7002 qui l’équipe ne va pas vraiment révolutionner le monde de l’horlogerie. Dérivé des mouvements série 7000 du début des années 70, il est plutôt moins qualitatif que le 6309 qu’il remplace. Pièces moulées et non usinées, plus de composants en plastique, et réserve de marche en légère baisse. L’objectif derrière cette évolution est de proposer un calibre qui soit peu cher à produire, tout en restant fiable et suffisamment précis, afin de proposer des montres qui soient pertinentes en terme de positionnement tarifaire face à des produits à quartz bon marché.
Notons qu’il y aura 2 générations de 7002, la seconde offrant une étanchéité poussée à 200m. L’introduction de cette 2ème génération aura lieu en 1994. C’est également lors de cette introduction que nous verrons apparaître une lunette nouvelle génération, dont le look est … différent ! Alors que jusqu’à présent, les lunettes étaient bi-directionnelles à 60 clics, cette nouvelle génération, se conformant aux nouvelles normes en vigueur concernant les montres de plongée, adoptent une lunette uni-directionnelle à 120 clics.
La gamme 7002 sera produite jusqu’en 1998, date à laquelle apparaît celle qui nous intéresse aujourd’hui, la SKX007 !
SKX007, la première plongeuse de l’ère moderne
C’est lors de son passage au mouvement 7S26, que la 7002 devient SKX007 / SKX009 (respectivement lunette noire et lunette Pepsi). À noter que le J parfois présent en fin de référence (exemple SKX009J) est pour Made In Japan. Le 7S26 est une évolution du 7002. Il corrige quelques faiblesses de ce dernier, à savoir une réserve de marche et une précision moyennes. En passant de 17 à 21 rubis, ce mouvement atteint les 41h de réserve de marche, ce qui devient honorable, tandis qu’un nouveau balancier spiral permet d’améliorer la précision de ce calibre qui bat à 21600 alt/h. D’un diamètre de 12 lignes ou 27mm, pour une épaisseur de 4.8mm, il est l’un des mouvement les plus répandus chez Seiko, et est fabriqué dans les usines japonaises ou malaisiennes du groupe.
Parlons tout de suite d’un des arguments massue de la SKX007, son prix. Vendu moins de 300€ en boutique officielle en France, ce tarif est tous simplement imbattable et assez incroyable. Rappelons que nous sommes en présence d’une montre de plongée répondant au standard en vigueur ISO 6425, embarquant un mouvement automatique, et 100% manufacture. A une période ou ce terme est galvaudé, posséder une SKX007 est assurément une preuve de bon goût, et d’intelligence horlogère.
Que nous propose donc Seiko pour ce tarif canon ? Tout d’abord, et nous l’avons brièvement abordé, un boitier acier inoxydable, aux finitions alternant le brossé sur le dessus des cornes, et le poli pour les flancs et le fond. Nous ne sommes évidement pas en présence d’un poli Zaratsu comme on peut le trouver chez Grand Seiko ou sur certaines Presage, mais les finitions sont excellentes pour le tarif proposé. La couronne, positionnée à 4h, est protégée par une excroissance, réminiscence de la 6105, et est bien évidement vissée. Elle permet le réglage de l’heure et du binôme jour/date. Elle est polie, non signée, mais nous ne lui en tiendrons pas rigueur. Le fond de boite, vissé, est gravé de « La vague de Kanagawa » de l’artiste Hokusai, symbole des montres de plongée chez Seiko. On le verra apparaître pour la 1ère fois sur une Silverwave aux alentours de 1965. Une Silverwave ? Tiens tiens, ça ne vous rappelle rien ? Reprenez le début de l’article… On y retrouve les mentions habituelles telles que la référence du mouvement, le matériau de la boite, et le numéro de série. L’entrecorne, de 22mm, permet toutes les fantaisies au moment de choisir un bracelet.
La lunette polie accueille un insert, noir sur la 007, pepsi sur la 009, reprenant l’habituelle minuterie nécessaire au calcul des temps de plongée. Le triangle, qu’on vient positionner en face de l’aiguille des minutes lorsqu’on utilise cette fonctionnalité, intègre une perle luminescente. Elle possède un double crantage, facilitant sa préhension, afin de la régler en la tournant, unidirectionellement sur 120 clics.
Le cadran est un modèle de sobriété et de lisibilité. Pas de place pour le luxe d’index ou de logos appliqués, ces derniers sont sérigraphiés. La mention “Diver’s 200m” est rouge, les index hypertrophiés sont recouverts du fameux Lumibrite, un matériau luminescent propre à Seiko, dont l’usage remonte aux années 40 ! Impossible de prendre la luminosité ou la lisibilité de cette plongeuse en défaut. D’autant que ce cadran, noir sur la 007, bleu sur la 009, surmonté d’un réhaut gradué assorti, est associé à des aiguilles recouvertes de la même matière. Leur forme est très classique pour la marque, et on les voit apparaître pour la première fois sur la Turtle. Celles des heures et des minutes sont chromées, tandis que la trotteuse, en lollypop inversée est blanche côté pointe et noire avec une extrémité ronde recouverte de Lumibrite de l’autre côté. A 3h, se trouve la fenêtre de jour/date, imprimés en noir sur disque blanc, pour une bonne lisibilité et une belle cohérence esthétique.
Mais tous ces éléments, pris séparément, ou mis bout à bout ne font pas un succès. Alors, qu’est-ce qui explique cet engouement, cette longévité ? En effet, en 2018, plus de 20 ans après sa sortie, la SKX007 est toujours en gamme chez Seiko !
Pour être honnête avec vous, il faut la porter pour comprendre. En préparant cet article, j’ai eu besoin de me faire prêter cette légende, je n’en possédait pas dans ma collection. Une fois mise au poignet, l’évidence était là. Je ne la rendrai pas. Ce design légendaire et indémodable, ce confort au porté, sa taille finalement très contenue, sa polyvalence qui lui permet de s’accommoder de tous les types de bracelets, sa lisibilité, son élégance, sa sobriété…
En fait, la SKX007 est la montre que vous voulez qu’elle soit. Vous cherchez une baroudeuse ? Elle l’est. Vous cherchez une plongeuse ? Bingo. Une sportive élégante ? Check. Une toolwatch ? Of course ! Faites le test. Choisissez un adjectif. Accolé le à la SKX. Ca matche. Tout le temps. Quel qu’il soit. Peu de montres traversent les années sans prendre une ride, peuvent s’adapter à toutes les situations, à tous les styles. La seule qui me vient à l’esprit, et qui est, elle aussi, une légende, c’est l’Omega Speedmaster. Rien de moins. Peut-être que vous ne le savez pas encore, mais il vous faut une SKX dans votre collection. Je n’en avais pas conscience. Grâce à cet article, cette erreur est réparée !
Avis Seiko SKX007
Mon avis en bref
Un look indémodable, une versatilité déconcertante, un niveau de finition qui, sans être exceptionnel est excellent pour ce niveau de prix, une précision moyenne en sortie de chaîne, mais qui peut être facilement corrigé pour atteindre des performances étonnantes, une solidité à toute épreuve. Seiko réussit à offrir pour moins de 300€ une montre de plongée de manufacture. Et ce n’est pas le moindre de ses exploits !
SKX007 – Prix : env. 250€
SKX009 Prix : env. 250€
Dernière modification de l’article le 02/05/2024
Amateur d’horlogerie dans les 2 sens du terme, puisque je ne suis pas un professionnel du milieu, cette passion est venue s’ajouter à de nombreuses autres il y a une petite dizaine d’années.
En amour, comme disent nos cousins québéquois, pour Seiko, ma collection est plutôt centrée sur les montres de plongée, mécaniques ou à quartz, une technologie qui mérite de retrouver de la respectabilité.
Recul et objectivité sont des qualités qui me permettent de vouer un amour raisonné et raisonnable au monde horloger et à ses dérives.
21 Comments
Maxime
Bonjour, votre article m’a donné envie d’en avoir une dans ma collection. Les liens que vous donnez pour en acheter sur Amazon mènent vers des vendeurs fiables ? Il est indiqué que le vendeur est Seiko, je peux donc acheter les yeux fermés ? Merci pour votre réponse :)
LeCalibre.com
Bonjour Maxime
Content que l’article ait plu ! Oui c’est Seiko directement. Il peut arriver que plusieurs vendeurs se retrouvent sur la même fiche produit. Et dans ce cas tu retrouvera les autres vendeurs sous le bouton acheter (exemple ici). On te conseil donc de ne pas prendre les “autres vendeurs”. De plus ici tu peux voir que le produit est envoyé par Amazon directement. Et si jamais quand même il y aurait un problème, Amazon a un super service client !)
En espérant que cette nouvelle montre te plaise autant qu’à nous !
Maxime
Bonjour, j’ai sauté le pas peu de temps après mon message. Et depuis je ne me lasse pas de cette montre. J’ai pu me la procurer à 175€ sur Amazon par Seiko donc une très bonne affaire. Très précise, de l’ordre de -0,9/+1s donc top ! Et un régal pour les bracelets type NATO.
LeCalibre.com
Bonjour Maxime ! Merci pour ton feedback ! En effet à ce prix là c’est juste parfait pour une montre qui, je suis sûr, te suivra des années ! ;)
Laurent
Bonsoir,
Votre article est très bon. Bien détaillé et précis, il est clair que je vais faire l’acquisition de cette icône !
Question cependant : comment se fait-il qu’il y a autant de différence au niveau du prix entre le site seiko 299€ et Amazon 225 € environ ?
Merci pour votre réponse.
Laurent.
LeCalibre.com
Je m’excuse de la réponse tardive. Votre commentaire était passé dans les “spams”
Je pense que Amazon arrive à négocier des meilleurs prix en vue des volumes tout simplement. Par exemple la semaine dernière j’ai offert un appareil photo Instax Mini 9 pour un anniversaire. Il était à 80 euros sur le site de la marque et à 74 sur Amazon
laurent dupont
Merci pour la réponse.
J’ai donc passé commande hier et à ma grande surprise le prix a encore baissé ! (180€).
je suis pourtant passé via le lien de votre article. cela confirme votre propos, Amazon négociant les prix via de gros volumes.
Stéphane
J’ai la mienne depuis presque 2 ans et malgré sa carrière de montre outil elle semble presque neuve.
Elle est monté sur un bracelet massif fabriqué dans le même acier : miltat retro-razor avec le fermoir de la Seiko Monster, j’attend le fermoir de la MM300, mieux adaptée à mes besoins.
Cette montre en plus d’être étonnamment robuste et utilitaire est aussi très belle, ce qui ne gâche rien.
Jean
Elle existe (existait?) aussi en diamètre 38mm , 7526-0030 à mon poignet depuis une douzaine d’années sans la moindre défaillance.
Theophile
Bonjour Jean
Tu parles peut être de la SKX0013 ? Quelques différences comme le “10” de la lunette ou les aiguilles (surtout visible sur l’aiguille secondes) mais la principale différence est en effet le diamètre de 38 mm.
Vincent
Bonjour,
C’est un régal de pouvoir lire ce genre d’article, très documenté, qui retrace l’histoire d’un modèle. Merci pour ce travail.
La gamme Prospex lancée il y a deux ans est elle la version moderne et luxueuse de cette SKX ?
LeCalibre.com
Merci pour le gentil feedback ! N’hésites pas à aussi nous rejoindre sur notre news letter :)
En effet c’est une façon de voir les choses mais à l’heure actuelle, sur le site Seiko, ce modèle est classé dans la gamme “Sport” et non “Prospex”
julien
Bonjour
Super article qui donne envie…
Malheureusement impossible de la retrouver sur amazon à cette gamme de tarif , ni elle ni la 013 ….
Une idée pour la dénicher ?
Theophile
Effectivement, en faisant un tour rapide il semblerait que les prix aient augmenté. Peut être attendre un peu voir si il redescendent … en revanche un ami m’a dit qu’apparement Seiko allait arrêter la prod du modèle (je n’ai pas vérifier l’info) mais ce serait peut être pour cela …
Etienne
Bonjour
Vraiment intéressant merci pour cet article !
Pour contribuer à l’historique du boitier que vous évoquez au début, mon père avait acheté en 1978 aux Nouvelles Hébrydes une ancêtre de la SKX007, dont le boitier était identique et fonctionnant à quartz, soit 1 an avant la PHK061 du catalogue 79 et identique à la PYH018. Elle vient juste de tomber en panne après qu’il l’ait porté non stop 7j/7 depuis. Dans l’incapacité retrouver des pièces pour la réparer je viens de lui prendre la SKX007…
J’ai également entendu dire en boutique officielle que Seiko envisageait de stopper la production, j’ai eu la chance de pouvoir l’acheter en ligne hier sur leur site, dans l’heure le stock était épuisé.
Theophile
Hello Etienne et merci pour ton commentaire !
Concernant la montre de Papa, peut être tu peux contacter Ikigai-Watches.com qui est spécialisé dans les Seiko vintage
Ludovic
Bonjour,
Chouette article.
Pour faire suite j’ai une question,
Je viens d’acquérir une skx007k2 de 2015 et je souhaiterais la modifier en 009.
Où puis-je trouver le nécessaire en pièces d’origine ou en irréprochable en prix raisonnable ?
Car l’on voit circuler de ces horreurs de contrefaçons qui font mal au cœur.
Merci et bonne continuation,
Theophile
Bonjour Ludovic
Vous désirez faire le changement vous même ou passer par un tiers ?
Johann
Bonjour.
Serait-il possible s’il-vous-plaît d’avoir confirmation que cette montre affiche les jours en français ?
Merci beaucoup pour votre réponse.
Bien cordialement
Bruno
Quel plaisir de lire et relire l’histoire de cette montre mythique et quel dommage qu’elle soit “discontinuée” comme on dit dans les milieux autorisés. Bravo Richard !
Ce ne fut pas ma première Seiko de plongée, j’ai commencé avec une Turtle Pepsi SRPA 21k1, l’un des plus beaux design de la marque et comme j’aime le dire et le répéter, un hublot posé sur un galet. Complétée ensuite par une SRP 777 (j’aime les montres aux couleurs sobres) sur laquelle j’ai monté le bracelet acier de la PADI. Le bracelet caoutchouc (ou silicone ?) de la 777 est hideux (mais le plus confortable que j’ai jamais eu).
Elle est arrivée après l’achat d’une Sumo SBDC031J1 qui m’avait un peu déçu (bracelet d’origine pas très réussi qui ne met pas en valeur le design “Terminator” de la boite, le dessert même puisque que je ne l’ai découvert vraiment qu’avec un autre bracelet, un NATO vert armée). C’est, cette petite skx, depuis, ma Seiko du quotidien. D’autres sont venues depuis (MM300, LX, SPB 143, etc.), mais elle est absolument irremplaçable. Une activité un peu cassante ? Je la chausse et la protège même parfois sous un manchon en tissu éponge de tennis s’il y a des risques de frottements agressifs.
Dommage qu’on ne verra vraisemblablement plus ce design sur une montre de plongée Seiko répondant aux standards ISO auxquelles elle se conformait, le dessin étant repris pour ces “ersatz” de la série “5”. Vraiment dommage. Elle aurait pu encore évoluer avec un 4r36, et avec toutes ses specs de vraie plongeuse intactes. Mais Seiko a préféré marger à max plus en la déclinant pour les jeunes générations.
Stéphane
Bonjour à tous,
Sans juger, juste mon avis de petit amateur, cet article fait vraiment plaisir à lire car ultra complet, enrichissant et de lecture simple. Parfait pour parfaire sa culture dans le domaine. Après recherches sur la 6105-8110 (surnommé “Apocalypse Now”), pouvez-vous me dire des prix supérieurs à 3000 € sont justifiés pour ce modèle ?
Je ne dis pas que cela ne l’est pas mais pouvez-vous, SVP, me donner les raisons ?
Et, par le plus grand des hasards, connaissez-vous le prix de cette “beauté” à l’époque de sa sortie ?
Encore merci pour tout ce que vous apportez aux amateurs de belles “toquantes”