CIGA Design Blue Planet : la Chine enfin reconnue dans l’horlogerie ?

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Comment la Chine peut-elle se faire une place de choix dans le paysage horloger international malgré son image entachée ? Il semblerait que CIGA Design ait décidé de répondre à cette question avec un message et une montre sans aiguille : la Blue Planet.

Pour beaucoup, l’horlogerie, c’est suisse. Mais les connaisseurs savent que d’autres contrées proposent aussi des montres dignes de ce nom. Le Japon est devenu très respecté dans le secteur, l’Allemagne produit certaines pièces adorées des collectionneurs, la France abrite quelques maisons de renommée internationale… Mais qu’en est-il de la Chine ?

CIGA Design Blue Planet Montre Automatique Homme(Acier Inoxydable)
  • Lauréat du Prix Challenge Watch du GPHG 2021 - le Grand Prix d'Horlogerie de Genève, souvent qualifié d'Oscars de...
  • U Série Blue Planet Design - Inspiré par la photo "Blue Marble", la première photographie de la Terre dans son...
  • Le monde sur votre poignet - Le cadran complexe montre des océans détaillés, des montagnes sinueuses et des terres...
  • Indication de l'heure innovante - Lorsque l'aiguille des heures tourne de 30°, l'aiguille des minutes tourne de 390°....
  • Une présentation minimaliste - L'emballage du livret et le design des différentes pages satisferont la curiosité de...

CIGA Design : grand défenseur de la Chine dans l’horlogerie

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Depuis des années, l’Empire du Milieu est plutôt vu comme la bête noire de monde de l’horlogerie, notamment en raison du marché de la copie alimenté en grande partie par des usines chinoises, mais aussi en raison de nombreuses marques chinoises aux produits de mauvaise qualité. De manière générale dans l’imaginaire collectif, la Chine est encore largement considérée comme l’usine du monde et les produits “Made In China” ont mauvaise presse : manque de fiabilité et de consistance, matières premières douteuses, conditions de travail honteuses… Cette image colle à la peau de la Chine dans l’électronique, l’automobile et a peu près tous les autres domaines, incluant malheureusement l’horlogerie. Pourtant, il est aujourd’hui de notoriété publique que des maisons de renommée internationale font produire certains composants dans des ateliers chinois avec des machines européennes et des équipes formées par des horlogers experts de Suisse ou d’ailleurs, mais il semble que cela ne suffise pour le moment pas à redorer le blason de l’Empire Céleste.

Cependant, quelques acteurs semblent vouloir prouver au monde qu’il se trompe et c’est le cas entre autres de la maison CIGA Design. Chez LeCalibre.com, on ne s’arrête pas à une nationalité et on aime donner leur chance aux maisons internationales qui innovent, qui proposent des choses nouvelles et qui expriment leur propre vision de l’industrie, quelle que soit leur provenance. Lors d’un test récent de leur X Series Great Ape, nous avions parlé des différents prix internationaux qu’a remportés cette marque qui appartient en partie au fabricant d’électronique Xiaomi, notamment à des concours de design, mais aussi et surtout au GPHG en 2021 comme on le verra tout à l’heure.  C’est d’ailleurs de la pièce qui a remporté la reconnaissance de ses pairs internationaux dont nous allons parler aujourd’hui : la CIGA Design Series U Blue Planet. (Nous avons aussi fait un article sur la Z-Series).

CIGA Design Series U Blue Planet : un concept fort et un packaging cohérent

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Comme son nom le laisse deviner, cette pièce s’inspire de la planète terre, de l’importance de la sauvegarde de l’environnement et du développement durable pour la totalité de son identité et de son story-telling. L’impact de la Chine sur l’environnement est bien souvent au coeur de nombreuses polémiques internationales et le gigantesque pays est régulièrement montré du doigt pour son non-respect de certaines normes mondiales en termes d’émission de gaz à effet de serre et autres.

Le fait que CIGA Design choisisse de faire passer un message “vert” avec une montre est pour nous une intéressante surprise et un signe d’espoir positif pour l’avenir. Pour rester cohérente avec cette idée, la marque a choisi d’utiliser exclusivement des matériaux recyclés pour sa boite. On aurait possiblement apprécié découvrir une démarche encore plus impliquée, peut-être avec une partie des bénéfices reversée à des associations de protection de l’environnement, un bracelet en matériaux recyclés, un accent mis sur le circuit court concernant les matériaux ou autres, mais il semble que l’on doive se contenter de l’idée et du packaging cohérent pour le moment. Peut-être pour une prochaine version ?  Une qui permettrait d’apaiser un peu la solastagie ambiante, cette détresse psychologique liée à la prise de conscience d’une urgence écologique…

Le packaging en forme de livre nous rappelle quelque chose. Normal, il est construit sur la même base que celui de la X Series dont nous avions parlé il y a quelques temps, lui-même développé sur la base des boites des autres pièces de la maison. En plus du concept de recyclage et de développement durable, on retrouve dans ce livre le concept de partage, de race humaine unifiée, unie et collaborant pour aller vers un monde meilleur. Cela se traduit par une double page couverte de traductions dans de très nombreuses langues de la phrase “Mankind has only one earth”, comprenez : “L’humanité n’a qu’une seule terre”.Un message qui sonne comme un rappel, une annonce dont il faut se souvenir lorsque l’on choisit nos modes de consommation, nos modes de vie, de transport et autres. Un peu comme si la Blue Planet voulait nous rappeler d’un simple coup d’œil au poignet que la terre est fragile et qu’il est important de contribuer à sa sauvegarde.

Un design qui a du sens

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Le centre du cadran est une représentation de notre monde et le verre saphir doublement bombé qui le protège veut faire référence à notre atmosphère comme on peut le lire sur leur site officiel. Cela met l’accent sur le fait que cette fine couche transparente qui parait si fragile soit notre seul rempart contre l’environnement extérieur et que la survie de l’espèce humaine dépende de la préservation de cette bulle protectrice.

Sur le cadran bombé, l’océan prend la majorité de la place, à l’instar de la planète terre qui tire d’ailleurs son surnom “Planète Bleue” de ce constat. Pour ce qui est des continents, ils sont micro-découpés en suivant une véritable carte du monde et en restant fidèle à l’altitude réelle du terrain. L’idée est de retranscrire au poignet une sensation, un concept, une aura fidèle à la terre et de respecter au mieux le visuel de notre habitat à tous.

Le boîtier monobloc ovale joue avec les forme bombées, rondes, presque boursoufflées. En fonction de la version choisie, ce boîtier est fait d’acier inoxydable ou d’un alliage de titane qui rend la pièce légère et confortable malgré sa taille assez imposante de 46 millimètres de diamètre sans la couronne, pour 15,2 millimètres d’épaisseur.

Blue Planet fond de boite

La montre est conçue de manière à n’avoir aucune corne et le bracelet en caoutchouc mesurant 22 millimètres vient se fixer directement dans des emplacements dissimulés sur le fond de boite de la montre ovale pour un rendu épuré qui met particulièrement le cadran en avant. Les fixations sont cachées, mais classiques, ce qui vous permettra de changer votre bracelet et de customiser votre pièce comme bon vous semble.

Malgré ses 46 millimètres, il ne s’agit pas d’une montre sport mais bien d’une dress-watch contemporaine et novatrice. Elle n’annonce qu’une étanchéité à 3ATM. Blue Planet, certes, mais pas prête à plonger dans les abysses.

Un mouvement nouveau qui réinvente le temps qui passe

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La Blue Planet est entrainée par un mouvement annoncé comme ayant été dessiné par CIGA Design, que l’on peut voir à travers le fond de boite transparent. À première vue et en accord avec différents spécialistes, il semble bien qu’il s’agisse de la modification d’un mouvement automatique relativement simple, un clone de ETA 2824 pour être précis, de manière à changer entre autres la vitesse de rotation de la bague des minutes. Sur un mouvement classique, l’aiguille des minutes fait une rotation de 360 degrés pendant que celle des heures tourne de 30 degrés. Sur cette Blue Planet, lorsque l’indicateur des heures tourne de 30 degrés, la bague des minutes tourne de 390 degrés, soit 30 degrés de plus que d’habitude. Mais on reviendra à la lecture de l’heure juste après.

Comme on l’évoquait dans notre test de la X Series, CIGA Design collabore étroitement avec Seagull, maison horlogère chinoise fabriquant ses propres mouvements, mais aussi une quantité astronomique de mouvements automatiques pour le reste du monde.  Il y a de grandes chances pour que le mouvement de cette Blue Planet provienne aussi de chez eux. On notera l’effort de décoration de ce dernier, notamment avec des vagues imitant les Côtes de Genève sur la masse oscillante et un perlage assez basique sur les platines. Rien d’extraordinaire, mais un rendu simple et assez efficace. On peut également noter que le choix d’utiliser un clone de 2824 modifié rend la révision et les éventuelles réparations ou autres changements de pièces sur cette montre tout à fait réalisables par un horloger classique, ce qui est un vrai plus. Pas besoin de formation ou d’instructions spécifiques comme cela peut être le cas sur un mouvement de chez MB&F, Richard Mille ou autres. Même si CIGA Design venait à disparaitre, l’horloger du bout de la rue pourra vous aider à entretenir et à réparer votre Blue Planet pendant des décennies.

Le mouvement modifié annonce en tout cas une réserve de marche de 40h. On aurait apprécié dépasser les 48 heures pour pouvoir la laisser deux jours sur la table de nuit et ne pas avoir à la remettre à l’heure, mais on s’en contentera pour une pièce qui sort de l’ordinaire comme celle-ci. Il en va de même pour la précision annoncée qui est de -15/+30 secondes par jour. On est loin du COSC, mais on reste sur des marges raisonnables pour cette gamme de prix, surtout pour une pièce qui se veut au moins aussi philosophique que pratique.

Le concept  de l’affichage se base sur la rotation de la terre qui est la base de toute mesure du temps. Une rotation complète de notre terre dure environ 23 heures, 56 minutes et 4 secondes, temps qui est arrondi à 24 heures pour représenter une journée. Sur la Blue Planet, le cadran rotatif fait lui une rotation complète en 12 heures et c’est lui qui indique l’heure et les minutes.

Mais alors, comment lire l’heure sur cette CIGA Design Blue Planet ?

CIGA Design Blue Planet macro

Pour une montre sans aiguille, c’est logiquement la première question que l’on nous pose. La Blue Planet utilise un système d’indication de l’heure développé spécialement pour l’occasion grâce à un design de mouvement novateur et unique qui suit une logique répondant au nom de “Asynchronous-Follow”, que l’on peut traduire par “Suivi Asynchrone”.

Pour faire simple, on découvre trois parties principales sur ce cadran : un cercle central rotatif sur lequel on retrouve la représentation de la planète terre et qui fait donc une rotation complète en 12 heures, autour duquel se trouve une bague rotative indiquant les minutes, autour de laquelle on trouve une bague fixe sur laquelle sont inscrites les heures. A l’extrémité de la partie centrale du cadran, dans l’océan indien entre Madagascar et l’Antarctique pour être précis, on découvre une rose des vents qui fait en réalité office d’indicateur de l’heure et des minutes. C’est ce symbole si cher aux marins et autres explorateurs qui indique l’heure sur la bague extérieure, et les minutes sur la bague rotative intérieure. On lit donc l’heure presque de manière digitale, en ligne droite en suivant l’extrémité de la rose des vents. Sur l’image que vous voyez ci-dessous, il es 10:10 à gauche, et 2:20 à droite. Facile, n’est ce pas ?

Blue Planet 10h10 02h20

Alors oui, il s’agit d’une façon de lire l’heure différente de 99,9 % des montres du marché. Mais une fois que l’on a compris l’idée, cela devient une lisibilité qui est possiblement encore plus simple que la technique classique. D’un simple coup d’oeil à la rose des vents, on lit l’heure et les minutes sur le même axe. C’est d’ailleurs très certainement en partie grâce à cette réussite technique et philosophique que cette pièce a fait tant d’effet auprès des juges du GPHG en 2021.

Attention en revanche, un simple coup d’œil suffit à lire l’heure rapidement, certes, mais uniquement sous le soleil ou dans une pièce bien éclairée. Il n’y a absolument aucune matière luminescente sur la montre. Une touche sur la rose des vents et une peinture luminescente sur les bagues des heures et des minutes auraient été d’après moi une bonne idée, mais les équipes de CIGA Design en ont décidé autrement. En plus de ça, les index et les chiffres sur les deux bagues sont assez petits et leur finition brillante peut les rendre difficilement lisibles en fonction de la lumière, surtout pour les porteurs de lunettes. Personnellement cela ne m’a pas dérangé, mais je comprends que cela puisse poser problème à celles et ceux qui ont des visions imparfaites. Il semble que le design et l’aspect minimaliste aient pris le dessus sur la lisibilité pour tous pour cette fois.

Ceci dit, le fait de parvenir à marier avec brio une philosophie, une vision, une technologie simple et une lisibilité nouvelle représente d’après moi une preuve d’une véritable maitrise de l’art horloger contemporain. Innover dans l’horlogerie d’aujourd’hui est un challenge qui n’est clairement pas à la portée de tous, mais CIGA Design nous prouve ici que cela ne lui fait pas peur.

Cette Blue Planet est la preuve qu’avec un peu d’inventivité, de volonté, de motivation et de maitrise, il est toujours possible de proposer des nouveautés intéressantes, innovantes, accessibles et en phase avec notre monde actuel. Si en plus de proposer un produit esthétiquement travaillé, pratique et facile d’utilisation, on ajoute une dimension de transmission de message et d’engagement social, la vision de l’horlogerie contemporaine prend alors un sens singulier et peut se permettre de  vouloir tirer son épingle du jeu.

Qu’est ce qu’elle donne au poignet ?

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Certes, 46 millimètres de diamètre hors couronne peut faire peur sur le papier. Mais dans les faits, les choses sont différentes. Le design minimaliste du boîtier et l’absence de cornes jouent beaucoup sur le rendu relativement compact de la montre. Le fait de cacher la fixation du bracelet caoutchouc sous le boitier offre un rendu visuel minimaliste et intégré efficace.

Malgré son diamètre important, l’utilisation de matériaux de qualité et la conception d’un design ergonomique rendent la montre légère et agréable à porter. Dans sa version acier, elle pèse 95,5 grammes avec son bracelet caoutchouc d’après les informations officielles, donc presque 80 grammes de moins que la Casioak full acier que Théo vous a présenté il y a peu. Cette Blue Planet est en tout cas un plaisir à passer au poignet et elle se fait même assez rapidement oublier.

D’un point de vue visuel, cette pièce a aussi l’originalité de toucher les néophytes comme les connaisseurs. En la portant pendant plusieurs semaines, j’ai pu me rendre compte de l’intérêt de tout type d’individu pour cette montre. Son design et sa présence font définitivement parler, quelle que soit la situation. On le rappelle, il ne s’agit pas d’une montre de sport ni d’une montre de terrain. J’ai donc majoritairement porté cette Blue Planet dans des contextes de vie quotidienne, d’excursion en ville, de soirées de différents types et autres évènements plus ou moins populaires. Quelle que soit la situation, j’ai systématiquement reçu des commentaires, dans la grande majorité positifs, sur la pièce.

La Blue Planet intrigue, elle interpelle, elle attire et elle s’impose. Compte tenu de sa volonté d’implication profonde dans l’engagement environnemental, le fait d’être visible et de faire parler est clairement une composante positive et cohérente avec le reste du concept. Evidemment, cet engagement n’est pas visible au premier coup d’oeil, mais il est décelable dès l’énonciation du nom de la pièce, ce qui est déjà beaucoup. De plus, le fait de recevoir des commentaires concernant la pièce permet d’engager la conversation sur l’objet et bien souvent sur son histoire, sa provenance, son concept et son engagement. Le tout est donc d’après moi une réelle réussite et cette cohérence a certainement aussi joué dans sa consécration internationale à l’un des événements les plus importants de l’industrie en 2021.

CIGA Design Blue Planet : une reconnaissance internationale

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Comme on le disait en introduction, une version de cette pièce à reçu le prix Challenge au GPHG 2021. Le prix Challenge récompense chaque année la meilleure montre dont le prix public ne dépasse pas 3,500 CHF, soit environ 3,500 euros au change actuel de l’été 2022. En 2020, c’était la Tudor Black Bay 58 qui avait remporté ce prix et CIGA Design a fait entrer la Chine dans l’histoire du GPHG avec cette récompense l’année suivante.

Celle qui a reçu cette récompense historique était alors une édition limitée à 50 pièces, au prix unitaire de 1,800 CHF soit environ 1,800 euros au change du moment. La version Series U Blue Planet que l’on présente aujourd’hui est vendue en dessous de 1,000 euros dans sa version acier. Pour une pièce si innovante, si simple, si efficace et si réussie, je pense que l’on peut dire que cela vaut le coup d’oeil.

Zhang Jianming, créateur de CIGA Design et designer en chef de la maison, n’a pas pu aller recevoir ce prix au GPHG 2021, mais une représentante de la maison en Suisse a pu venir le recevoir en son nom. Elle a exprimé son bonheur et sa fierté de faire gagner à la Chine son premier titre international dans le secteur. Il est clair qu’une reconnaissance pareille marque un véritable changement pour la maison, mais aussi et surtout pour l’industrie horlogère chinoise toute entière. Pour l’usine du monde, cela peut même être interprété comme un vent d’espoir pour un avenir florissant.

CIGA Design Series U Blue Planet : Conclusion

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L’horlogerie est en grande partie basée sur des notions comme l’héritage, la tradition etc. Cependant, depuis plusieurs décennies, sans renier leurs origines, différents acteurs indépendants ou non s’expriment et transmettent leur vision contemporaine avec de réelles nouveautés et des innovations plus ou moins osées. Dans la grande majorité des cas, les exemples de réussite reconnus par l’industrie dans le secteur de la montre “oeuvre d’art” innovante à la lecture de l’heure unique s’échangent contre plusieurs centaines de milliers d’euros, voire des millions d’euros. C’est en partie dû aux millions d’investissement dépensés dans la conception de nouveaux calibres, de nouveaux concepts, etc. L’exemple qui me vient en tête d’emblée est une de mes maisons préférées, AKA MB&F, avec ses nombreuses machines horlogères qui viennent d’un autre monde, mais on peut aussi évoquer Urwerk, HYT, Jacob & Co et d’autres encore. Les exemples accessibles se comptent eux sur les doigts d’une seule main et ceux en provenance de Chine étaient tout simplement inexistants. En tout cas jusqu’à aujourd’hui.

Certes, cette Blue Planet ne conviendra pas à tout le monde. Les puristes et adorateurs exclusifs de l’horlogerie traditionnelle y verront possiblement une montre jouet, un gadget, un accessoire rigolo tout au plus. Mais pour celles et ceux qui veulent aller plus loin, qui veulent croire en une horlogerie contemporaine innovante et artistique, qui comprennent que pour survivre, l’horlogerie a besoin d’acteurs disruptifs et de montres qui font parler, c’est différent. Pour toutes celles et ceux-là, cette Blue Planet est d’après moi une véritable réponse et une alternative plus que cohérente pour un achat plaisir d’une montre qui en jette, qui change et qui transmet un message.

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Sur l’entièreté du territoire chinois, CIGA Design est aujourd’hui reconnu comme le seul acteur qui sort du lot en termes d’horlogerie originale et travaillée, avec une véritable vision. Est ce que d’autres acteurs nationaux prendront exemple sur cette réussite et proposeront leur interprétation de l’horlogerie, de la mesure du temps et de l’expression personnelle par l’intermédiaire de l’art horloger ? Est-ce que certaines usines ayant des capacités de production horlogère décideront de faire moins de copies et de montres “hommage” pour donner une chance à des concepts travaillés, différents et de qualité ?

Pour moins de 1000 euros dans sa version acier (un peu plus pour la version en titane en photo dans cet article), cette montre originale, encore très peu connue et qui ne ressemble à aucune autre, est un réel vent de fraicheur sur le paysage horloger accessible contemporain. Beaucoup se veulent novateurs, pionniers, “Trend Setters” et autres appellations plus ou moins pompeuses, mais très peu on les reins, la ténacité, les idées et les moyens de les réaliser. La maison CIGA Design nous prouve ici qu’elle est capable de défricher des régions vierges de l’horlogerie, de s’entourer d’experts pour aller de l’avant, de proposer des nouveautés intelligentes en s’inspirant des meilleurs tout en apportant réellement sa patte, et surtout de se faire adouber par les plus grands de l’industrie dans des événements internationaux. 

Vous pourrez vous la procurer ici avec 10% de réduction avec le coupon.

 

Dernière modification de l’article le 30/10/2023

jeremy-gremillet-lecalibre

Basé entre Paris et la région de Genève, avec des explorations fréquentes à l’international, mon itinéraire professionnel m’a vu évoluer de l’événementiel en Asie et du secteur immobilier français en passant par des sphères variées telles que la formation, la création multimédia et l’intelligence artificielle. Ma curiosité m’a conduit vers l’horlogerie sur le tard. Depuis des années, je suis fier de pouvoir partager les subtilités de ce domaine sur lecalibre.com, média devenu une véritable référence francophone sur le secteur !


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Written by Jeremy
Basé entre Paris et la région de Genève, avec des explorations fréquentes à l'international, mon itinéraire professionnel m'a vu évoluer de l'événementiel en Asie et du secteur immobilier français en passant par des sphères variées telles que la formation, la création multimédia et l'intelligence artificielle. Ma curiosité m'a conduit vers l'horlogerie sur le tard. Depuis des années, je suis fier de pouvoir partager les subtilités de ce domaine sur lecalibre.com, média devenu une véritable référence francophone sur le secteur !