Parmi les nouveautés de la marque, l’IWC Portugieser Eternal Calendar a été présentée aux Watches and Wonders 2024.
Depuis quelques années, IWC a prouvé son expertise du calendrier perpétuel et de sa maîtrise de la grande complication en général. Mais là, sur l’échelle du génie horloger, on grimpe une étape supplémentaire avec ce calendrier perpétuel séculaire. Le point sur cette complication et sur cette montre impressionnante.
IWC Portugieser Eternal Calendar : Une prise en compte du calendrier sur 400 ans
Afin de bien comprendre l’exploit d’ingénierie et de technique que contient cette Eternal Calendar, il faut s’arrêter un moment sur les notions de quantième. Tout d’abord, le quantième annuel prend en compte le fait que les 12 mois de l’année ne contiennent pas le même nombre de jours. Il vous évite de régler la date lors du passage du 30ème jour d’un mois au 1er d’un autre. Cependant, ce calendrier annuel ne tient pas compte des années bissextiles contrairement au quantième perpétuel. En effet, celui-ci prend en considération les années divisibles par 4, où le mois de février contient 29 jours au lieu de 28. Aucun réglage calendaire n’est donc nécessaire avec le quantième perpétuel jusqu’en 2100, année séculaire.
Une fois ces notions abordées, on peut commencer à se pencher sur ce qu’est le quantième séculaire. Vous vous en doutez, il prend en compte cette fameuse année séculaire en 2100, qui n’est pas bissextile alors qu’elle est divisible par 4.
Le calendrier séculaire de cette IWC Portugieser Eternal Calendar contient un mécanisme supplémentaire contrairement à un quantième perpétuel traditionnel. C’est à dire que tous les 4 ans, à la fin du mois de février, un module informe le calendrier s’il s’agit ou non d’une année bissextile. Le mécanisme effectue alors seulement une rotation complète en quatre siècles, en ignorant trois années bissextiles durant 400 ans. Peu de superlatifs peuvent donc qualifier ce module, composé de seulement huit pièces.
Un cadran aux informations plus précises que jamais
Avec ce genre de cadran, il est vite possible de se perdre dans le flot d’informations qu’il délivre. Cependant, IWC a organisé le tout de manière à ce qu’il reste résolument lisible, et on ne pouvait pas en attendre moins de leur part. Tout d’abord, le cadran est en verre, ce qui donne une impression de légèreté, comme si tout ce qui était affiché flottait à l’intérieur du boîtier. Et cela est d’autant plus le cas pour les chiffres et l’échelle des minutes, imprimés sur un réhaut blanc verni, placé entre le cadran le verre du boitier.
Les complications se distinguent grâce à 4 compteurs, disposés à 3,6,9 et 12h. Le premier à 3h, indique la réserve de marche au centre, et la date autour. Le deuxième à 6h, indique le mois et le troisième à 9h indique quant à lui le jour. Il accueille également une petite seconde en son centre. Enfin, le dernier compteur à 12h affiche les phases de lune pour les hémisphères nord et sud. Mais IWC ne s’arrête pas là. La marque affirme que grâce à l’engrenage sur son modèle, la précision d’affichage du cycle de la lune ne s’écartera que d’un jour au bout de 45 millions d’années. Voilà qui laisse un peu de temps.
Caractéristiques :
- Boîtier : Platine
- Diamètre du boîtier : 44,4mm
- Epaisseur du boîtier : 14,9mm
- Etanchéité : 50m
- Bracelet : Alligator noir avec boucle déployante en platine
Un calibre à l’autonomie folle
Nous avons déjà pas mal évoqué les particularités de ce calibre avec ses complications plus hallucinantes les unes que les autres. Mais il faut bien mettre un nom sur ce chef d’œuvre horloger. C’est le nouveau calibre haut de gamme, cela va de soi, IWC 52640. Si les grandes complications vous ont impressionnées, tenez vous prêt pour la réserve de marche qu’il contient. Il se dote de deux barillets, qui emmagasinent 168h d’autonomie… Soit l’équivalent de 7 jours ! Le fond en verre saphir permet d’admirer cette merveille, qui de plus est perlée et décorée de Côtes de Genève.
Le prix de cette IWC Portugieser Eternal Calendar n’est fourni qu’en contactant directement la marque. Mais en sachant qu’elle donnera la bonne date pendant 400 ans et le cycle de la lune exact pendant 45 millions d’années, cela laisse le temps d’économiser un peu avant de se renseigner !
Dernière modification de l’article le 12/04/2024
Je vois l’horlogerie comme un art. Mon intérêt pour celui-ci passe notamment par son histoire, qu’il s’agisse d’une marque, d’un modèle ou encore un personnage marquant. Mêlant l’Histoire et l’horlogerie, j’ai un petit faible pour les montres militaires, de la field watch à la montre de pilote. Et une fois l’histoire racontée, je n’oublie pas l’essentiel, contempler l’œuvre elle-même. Admirer un cadran ou un mouvement, comme on peut admirer un tableau, une sculpture ou encore une architecture…”