Les montres des astronautes qui ont marqué l’histoire

une montres astronautes
Partager avec vos amis :

La conquête spatiale fait partie des projets les plus ambitieux et les plus fous entrepris par l’humanité. Au coeur de ces aventures folles se trouvent des hommes et des femmes, accompagnés de leurs montres. 

Pour commencer, rappelons que les mots astronaute, spationaute, cosmonaute, taïkonaute et gaganaute sont tous utilisés pour parler de voyageurs de l’espace. La seule différence vient de la nationalité des individus concernés. Le voyageur américain est un astronaute, l’européen est un spationaute, le russe est un cosmonaute, le chinois un taïkonaute, et l’indien un gaganaute, mot provenant de l’hindi “gagan” qui signifie ciel. On parle donc bien des hommes et femmes ayant voyagé dans l’espace et non pas seulement des 12 américains qui on mis le pied sur la lune. Chez LeCalibre.com, vous le savez, on ne fait pas de distinction de nationalité, on préfère se concentrer sur les poignets et les montres que l’on y trouve. Découvrons ensemble quelques garde-temps portés par certains des voyageurs de l’espace les plus influents et importants de l’histoire.

 

Yuri Gagarin et Valentina Tereshkova

Commençons par le début, avec le premier homme dans l’espace de l’histoire. De son nom complet Yuri Alexeyevich Gagarin, ce cosmonaute embarqua à bord de la capsule Vostok-3KA le 12 avril 1961 pour s’envoler vers l’inconnu, là où personne de s’était aventuré avant lui. La mission dura moins de deux heures ( 108 minutes pour être précis), pendant lesquelles Yuri Gagarin eu le temps de faire le tour de la terre en orbite. Cette mission fut très importante pour la suite des recherches sur la conquête spatiale, notamment en prouvant que le corps humain pouvait résister sans trop de problèmes à l’absence de gravité et aux pressions subies lors de la sortie et de l’entrée dans l’atmosphère. Mais cette mission fut aussi et surtout une victoire politique considérable de la Russie sur les États-Unis dans la “Space Race” qui faisait rage à l’époque.

Sturmanskie 17 rubis

Yuri Gagarin Sturmanskie

Pour sa mission, Yuri Gagarin portait sans grande surprise une montre russe: Une Sturmanskie qui signifie “Navigateur” en russe et qui était d’habitude destinés aux pilotes de l’armée de l’air du pays. Il avait d’ailleurs reçu la sienne à sa sortie de la “Chkalov Air Force Pilot School”. Les origines de ce modèle remonteraient à 1949 lorsque “l’Usine Horlogère Moscovite Numéro 1”, qui produira plus tard entre autres les montres Poljot, présenta un modèle de cette montre militaire dotée de 15 rubis. Pour en savoir plus sur l’histoire de la manufacture, allez lire notre article sur les montres russes.

Suite au succès de la mission et au fonctionnement parfait de la montre dans les conditions difficiles en terme de résistance aux températures extrêmes, aux champs magnétiques importants,  aux chocs et vibrations et j’en passe, cette dernière fut choisie comme modèle officiel pour les cosmonautes de l’époque. On la retrouvera d’ailleurs poignet de la première femme dans l’espace, Valentina Tereshkova, pendant sa mission en 1963.

Tereshkova sturmanskie

Le modèle de Gagarin serait une version à 17 rubis qui semble avoir été présentée pour la première fois en 1954. Cette 3 aiguilles offre un design hybride entre une montre de terrain pour les militaires et une “Flieger”, ces montres de pilote allemandes de la seconde guerre mondiale. Son boîtier en acier mesure 33 millimètres de diamètre, un format qui fait penser à une montre feminine aujourd’hui mais qui était classique pour une montre homme de l’époque. Sur le cadran sobre blanc cassé, on retrouve un chemin de fer des minutes finement peint en noir sur l’extrémité ainsi que d’imposants chiffres de 1 à 12 luminescents pour une lisibilité accrue et une étoile soviétique rouge à 6h, marquant les aspirations militaires et nationalistes du garde-temps. A cela viennent s’ajouter de belles aiguilles glaives à la pointe fine et longues remplies de matière luminescente pour les heures et les minutes aux côtés d’une fine trotteuse rouge.

Le calibre entrainant cette Sturmanskie est plutôt simple et sera ensuite utilisé pendant plusieurs décennies pour des montres vendues au grand public par d’autres marques comme Poljot ou Pobeda.

Les modèles originaux en bon état sont rares et recherchés, mais sachez qu’il y a eu de nombreuses rééditions de la Sturmanskie, notamment pour célébrer les 30ème, 40ème et 50 ème anniversaires de la mission de Gagarin. Certaines embarquent des mouvements à quartz, d’autres ont changé de taille, les designs on évolués, mais dans l’ensemble ces modèles sont accessibles financièrement et racontent une belle histoire.

Rodina

Rodina Gagarin

Source: lot-art

En 1993, une autre montre de Gagarin fut vendue aux enchères pour un peu plus de 25 000 dollars. Il s’agit d’une Rodina, une montre russe également produite par la manufacture de Moscou. Celle-ci, montée sur un bracelet en métal, mesurait 38 millimètres de diamètre en incluant la couronne et proposait des caractères russes sur le cadran et une gravure sur le fond de boîte. D’après les documents qui l’accompagnaient lors de la vente aux enchères, il semble qu’elle ait été offerte à Gagarin par le Commandant de l’armée de l’air russe après la réussite du projet Vostok-1, qui emmena le cosmonaute dans l’espace.

Buzz Aldrin

Après le premier homme dans l’espace, passons au deuxième homme sur la lune. Né en 1930, Edwin “Buzz” Aldrin est l’un des deux premiers hommes à avoir marché sur l’astre lunaire le 21 juillet 1969. Son nom est parfois éclipsé par celui de Neil Armstrong dont on reparlera ensuite, mais dans l’horlogerie on sait bien que c’est au poignet de Buzz que la fameuse Omega Speedmaster a fait ses premiers pas en tant que vraie “Moonwatch”.

Omega Speedmaster

Buzz Aldrin Omega

La première Speedmaster fut présentée en 1957 et était entrainée par le calibre 321 développé par Lemania une dizaine d’années auparavant. Elle n’était absolument pas développée comme un outil aérospatial mais bien comme un chronographe destiné aux professionnels, notamment du monde de l’automobile et de l’aviation. Elle fut pourtant l’unique montre, devant Rolex et Longines qui passa les tests de la NASA effectués en 1962 pour sélectionner la montre qui accompagnerait les astronautes dans l’espace. La Omega Speedmaster est depuis 1965 la seule montre approuvée pour la totalité des astronautes à bord de vols de la NASA. Elle est devenue une véritable icône du monde horloger.

Anecdote mystérieuse: Suivant le protocole, Buzz Aldrin a envoyé la montre qu’il portait sur la lune au Smithsonian Museum de Washington après son retour sur terre. Problème: le musée déclare n’avoir jamais reçu le garde-temps. La montre a donc disparu des écrans radars depuis. Des individus ont tenté de berner la NASA à plusieurs reprises en affirmant être en possession de la montre, mais les études approfondies sur le sujet ont toutes révélé qu’il s’agissait de répliques ou d’autres montres de la même année, mais pas de la montre en question. Le mystère reste donc entier…

Neil Armstrong

armstrong speedmaster

Neil Armstrong est donc le premier homme a avoir posé le pied sur la lune lors de la même mission que Buzz Aldrin : Apollo 11. Il était lui aussi équipé d’une Speedmaster qu’il avait cependant laissé à l’intérieur du module lunaire suite à une panne de l’ordinateur de bord.

Wolbrook Skindiver WT

Wolbrook Skindiver WT

Source: Fratello Watches

Lorsqu’il ne portait pas sa Omega, il a également été vu avec une Wolbrook Skindiver WT qui arborait le logo Douglas, une seconde marque utilisée pour les gardes-temps de chez Wolbrook. Wolbrook a vu le jour à la fin des années 40 et proposait des sports-watches fiables avant de faire faillite lors de la crise du quartz pendant les années 70.

En 2020, grâce à un financement participatif sur Kickstarter, la Wolbrook Skindiver WT fut cependant remise au goût du jour et rendue disponible à nouveau en version automatique et méca-quartz. Cette réédition est une montre en acier de 4o millimètres de diamètre résistante à 10ATM qui adopte un style vintage affirmé retravaillé efficace.

John Glenn

glenn heuer

Le colonel John Glenn fut le premier américain à effectuer un vol en orbite autour de la terre en février 1962, une dizaine de mois donc après le russe Yuri Gagarin. À son poignet, on pouvait voir un chronographe de poche de chez Heuer adapté sur un bracelet en tissu de manière à pouvoir être porté au bras. Heuer devint alors la première marque horlogère suisse dans l’espace.

Pour la petite info, 50 ans plus tard, Tag Heuer lança la TAG Heuer Carerra Edition Speciale Space X. Un chronographe automatique rendant hommage à la fois à l’exploit de Glenn de 62 et au succès de la première mission de Space X, qui a eu lieu justement en 2012.  Cette pièce entraînée par le calibre manufacture 1887 offre un boîtier en acier de 43 millimètres et reprend l’ADN de la montre de poche que portait Glenn dans l’espace. Elle fut produite à 2012 exemplaires et s’échange d’occasion contre des sommes aux alentours de 8000 euros.

Pour revenir sur le Colonel Glenn, nous avons également pu découvrir une partie du reste de sa collection en décembre 2019 lors d’une vente aux enchères. Dans celle-ci on peut retrouver:

  • Une Breitling “Scott Carpenter Cosmonaute” référence 809, vendue au prix de 156,250 dollars à cette enchère organisée par Phillips.
    Breitling Glenn

    Source: Hodinkee

  • Un modèle sur mesure de chez LeCoultre référence 3027 appelée “Lucky 13” avec tous les marqueurs d’heure remplacés par le nombre 13, qui fut vendue au prix de 62 500 euros.
lucky 13

Source: Hodinkee

  • Deux Hamilton militaires assez classiques datant des années 40 ou 50.
hamilton glenn

Source: Hodinkee

  • Une LeCoultre Quartermaster “Mercury 7” au cadran gradué sur 24h au style militaire sur mesure, qui semble avoir été beaucoup portée par l’astronaute et que l’on aperçoit par exemple à son poignet sur une photo aux côtés du président Kennedy. Cette montre faisait partie des accessoires des sept astronautes faisant partie du programme “Mercury 7” qui emmena entre autre John Glenn en orbite.
lecoultre glenn

Source: Hodinkee

  • Un chronographe Bulova des années 60

bulova glenn

  • Une Seiko Pulsemeter chronographe

seiko pulsemeter

  • Une montre de poche Hermès plaquée or “World-Time”

hermes world timer

Thomas Pesquet

Début 2017, Thomas Pesquet est devenu à 38 ans le 4 ème français de l’histoire à sortir dans l’espace. Il a depuis enchainé les missions, toujours avec une Omega Speedmaster au poignet. Il s’agit en revanche d’une version différente du chronographe d’Armstrong et Aldrin.

Omega Speedmaster Skywalker X-33

thomas pesquet skywalker x33

La montre de Thomas Pesquet lors de cette première mission était une Speedmaster Skywalker X-33, une version améliorée d’un modèle lancé en 1998. Elle est entrainée par le mouvement de chronographe à quartz multifonctions Omega 5619. Ce dernier est équipé d’un circuit intégré à compensation thermique pour gérer la résistance aux températures extrêmes. La montre propose entre autres:

  • un double affichage digital et analogique
  • trois alarmes
  • une option d’affichage de trois fuseaux horaires
  • une fonction de chronographe et de compte-à-rebours
  • un calendrier perpétuel
  • des fonctions spécifiques de Mission Elapsed Time ( MET) et Phase Elapsed Time (PET)

Ces dernières sont des minuteries permettant de régler une heure et une date dans le passé ou le futur de manière à savoir combien de temps s’est écoulé depuis un événement précis, ou combien de temps il reste avant un événement en particulier. Le timing étant absolument crucial pour les spationautes, ces options et les alarmes aux différentes tonalités qui y sont associées aident grandement à suivre les tâches à réaliser pendant les missions spatiales.

Le tout est enfermé dans un boîtier en titane de grade 2, le même matériau utilisé pour le bracelet. À son lancement, cette montre avait un prix catalogue de 5 900 dollars. Un prix relativement raisonnable pour s’offrir une montre qui va dans l’espace.

Quelques autres grandes premières

La conquête spatiale, c’est beaucoup de grandes premières et c’est également le cas pour les montres. Voici quelques pièces qui se retrouvent aujourd’hui au panthéon de la conquête spatiale pour différentes raisons:

Première montre dans l’espace en dehors d’un vaisseau

Leonov poljot strela

C’est encore une montre russe, la Poljot Strela, qui est considérée comme la première montre ayant été portée dans l’espace en dehors d’un vaisseau lors de la première EVA: “Extra-Vehicular Activity”, effectuée en 1965 par le cosmonaute Alexey Leonov. La Strela était elle aussi une montre de pilote de l’armée russe de l’époque et fut utilisée dans la conquête spatiale jusqu’à la fin des années 70.

Première montre bracelet suisse dans l’espace

carpenter breitling

C’est Scott Carpenter, astronaute qui faisait partie des “Mercury 7” que l’on a évoqué plus haut, qui portait une Breitling lors de sa mission en mai 1962. Le chronographe Heuer portée Glenn dans l’espace quelques mois plus tôt étant une montre de poche, c’est bien cette Breitling qui est considérée comme la première montre bracelet suisse dans l’espace. Elle fut développée par la marque helvétique en collaboration avec Scott Carpenter pour répondre précisément à ses besoins. Il s’agissait en réalité d’une base de Breitling Navitimer re-dessinée pour l’occasion,  sur laquelle l’échelle tachymétrique fut remplacée par une graduation de 24 heures. Elle prit alors le nom de Breitling Cosmonaute, mot qui à l’époque signifiait astronaute en français. Plus tard, la marque lança une version de la Navitimer appelée la “Scott Carpenter Cosmonaute” basée sur le design de cette adaptation.

Breitling s’est évidemment servi de cet exploit pour promouvoir la fiabilité de sa Navitimer, mais la marque s’est bien gardée de dévoiler les informations sur la fin du voyage spatial qui marqua également la fin de vie de la montre en question. En effet, à son retour sur terre, Carpenter a effectué un amerrissage dans l’océan Atlantique. Problème: La Navitimer est un outil de pilote et l’étanchéité n’avait pas été contrôlée ni améliorée pour l’occasion…  La montre qui a participé au voyage spatial a donc rendu l’âme après avoir été immergée.

Premier chronographe automatique dans l’espace

william r pogue seiko

Le premier chronographe automatique dans l’espace n’est ni une montre suisse ni une montre russe, mais une montre japonaise. Il s’agit de la Seiko 6139 qui fut portée par l’astronaute William R. Pogue lors de sa mission spatiale de 84 jours entre 1973 et 1974. Cette version au boîtier coussin et au cadran doré a d’ailleurs pris le nom de l’américain qui l’a rendu célèbre. Elle est maintenant communément appelée la “Seiko Pogue”.

On peut aussi noter qu’il existe un autre surnom Seiko pour une montre de l’espace, c’est celle du touriste de l’espace Richard Garriott (fils de l’astronaute Owen Garriott) et connu dans le milieu du jeux vidéo notamment pour Ultima.

Il développa avec Seiko une montre pour sa mission à bord de Soyouz TMA-13 en 2008 : La ref SPS005 que l’on appelle plus communément la Space Walk (on en parle dans notre article sur les surnom de Seiko)

Première montre au poignet d’une américaine dans l’espace

sally ride seiko

En 1983, Sally Ride devint la première américaine dans l’espace. À son poignet, on avait pu découvrir une Seiko Astronaut A829-6029. Ce chronographe à quartz à affichage digital proposait une fonction d’alarme, un calendrier, un compte à rebours et un affichage de deux fuseaux horaires. Pour sélectionner la fonction, il suffisait de faire tourner la lunette octogonale. Une pièce originale et méconnue qui a donc elle aussi découvert l’espace.

Silver Snoopy Award, Apollo 13 et la Speedmaster

omega silver snoopy award

Pour finir, revenons rapidement sur les origines du “Silver Snoopy Award” et découvrons comment une Omega Speedmaster a sauvé la vie des membres de la mission Apollo 13. En avril 1970, la mission Apollo 13 censée emmener des astronautes sur la lune rencontre un problème. C’est alors qu’est prononcé le célèbre : “Okay, Houston, we’ve had a problem here“.

À plus de 300 000 kilomètres de la terre, deux réservoirs d’oxygène du module emportant l’équipage explosent, obligeant l’avortement de la mission. Les astronautes doivent alors suivre les directives précises de la NASA pour tenter de revenir saints et saufs sur terre. Il leur faut effectuer des variations de trajectoires exactes de manière à se retrouver dans la bonne direction pour revenir sur terre sans risquer de rebondir sur l’atmosphère, ce qui les enverrait vers une mort certaines dans l’immensité de l’espace. L’explosion des réservoirs ayant endommagé tout l’électronique du module, le seul outil à leur disposition est leur chronographe Omega Speedmaster. C’est grâce à lui et en suivant les ordres des experts au sol qu’ils vont parvenir à activer l’un des réacteurs du module encore opérationnel pendant 14 secondes très exactement, ce qui va les mettre sur la trajectoire parfaite pour rentrer sur terre. Il vont venir terminer leur course dans le pacifique, sans une égratignure. Un exploit absolu.

Suite à cette mission, Omega reçu le fameux “Silver Snoopy Award”, une distinction remise depuis 1968 par les astronautes aux employés et partenaires de la NASA qui ont contribué de manière exceptionnelle à la sécurité des équipages ou au succès des missions emportant des humains. Cette distinction n’est attribuée qu’à 1% des équipes de la NASA. Pour en savoir plus sur l’histoire de ce Silver Snoopy Award, aller donc lire notre article sur le sujet. 

Dernière modification de l’article le 19/01/2021

jeremy-gremillet-lecalibre

Basé entre Paris et la région de Genève, avec des explorations fréquentes à l’international, mon itinéraire professionnel m’a vu évoluer de l’événementiel en Asie et du secteur immobilier français en passant par des sphères variées telles que la formation, la création multimédia et l’intelligence artificielle. Ma curiosité m’a conduit vers l’horlogerie sur le tard. Depuis des années, je suis fier de pouvoir partager les subtilités de ce domaine sur lecalibre.com, média devenu une véritable référence francophone sur le secteur !


Partager avec vos amis :
Partager:
Written by Jeremy
Basé entre Paris et la région de Genève, avec des explorations fréquentes à l'international, mon itinéraire professionnel m'a vu évoluer de l'événementiel en Asie et du secteur immobilier français en passant par des sphères variées telles que la formation, la création multimédia et l'intelligence artificielle. Ma curiosité m'a conduit vers l'horlogerie sur le tard. Depuis des années, je suis fier de pouvoir partager les subtilités de ce domaine sur lecalibre.com, média devenu une véritable référence francophone sur le secteur !