Glashütte, une ville à l’épreuve du temps

Glasshutte-Museum
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En 2020 après JC, tout le monde de l’horlogerie européen est dominé par l’empire suisse. Tout ? Non, un petit village de Saxe résiste encore et toujours depuis 175 ans au pays du Gruyère et du chocolat.

Cette introduction est bien sûr exagérée pour les besoins de la comparaison. L’horlogerie japonaise en particulier est également très présente. Et à plus petite échelle de nombreuses marques non-suisses (entre autres françaises) essayent aujourd’hui de se démarquer. Il n’en reste pas moins que la petite ville de Glashütte fait figure d’exception et certaines de ses entreprises sont avec les marques japonaises, les seules capables de rivaliser voire surpasser les manufactures suisses.

En cette année 2020 Glashütte, et en particulier deux de ses marques, célèbrent des moments importants de leurs histoires. C’est d’abord A. Lange & Söhne, et la ville entière, qui fêtent les 175 ans de l’arrivée des premiers horlogers en ville. Le premier et plus célèbre de tous étant bien sûr Ferdinand A. Lange.

La maison Glashütte Original célèbre elle les 100 ans de l’invention du Tourbillon volant, en 1920, par l’un des horlogers de la ville, Alfred Helwig.

Profitons-en donc pour revenir sur le passé et le présent de cette ville petite par la taille mais grande par son savoir-faire.

Petite histoire allemande

De solides fondations

En 1845, le Saxon Ferdinand Adolph Lange vient à s’installer à Glashütte (ville jusque-là connue pour ses mines d’argent) grâce à un prêt du gouvernement saxon. Il fonde dans cette ville la première société d’horlogerie, Lange & Cie, avec pour but de créer une industrie indépendante de montre saxonne. Il amène avec lui trois autres horlogers Adolf Schneider, Julius Assmann puis Moritz Grossmann quelques années plus tard.

 

Ferdinand Lange et Moritz Grossmann

Ferdinand Lange (gauche) et Moritz Grossmann (droite)

 

L’une des conditions du gouvernement de Saxe pour l’attribution du prêt à Lange était que celui-ci forme après son installation une quinzaine d’apprentis. Lange, au lieu de former des apprentis horlogers complets décide de les former chacun sur des aspects bien particuliers de la fabrication des montres. En cela il participe non seulement à la création d’ateliers d’horlogerie indépendants mais également à la création d’un réseau de fournisseurs locaux qu’il aura lui-même formé. Cette caractéristique constituera l’une des forces de Glashütte qui lui permettra de résister aux crises qu’elle traversera. En 1878, l’ouverture d’une école d’horlogerie par Grossmann pérennise la formation d’apprentis suivant l’excellence de Glashütte.

L'école d'horlogerie, Grossmann et ses élèves

L’école d’horlogerie, Grossmann et ses élèves

Malgré des difficultés initiales considérables, à partir de 1875 environ, l’industrie horlogère et la mécanique de précision deviennent l’épine dorsale de l’économie de la ville. Les sociétés bien connues étaient :

  • Lange & Söhne
  • Assmann Deutsche Anker-Uhren-Fabrik Glashütte i. Sa. Dont l’une des montres est la première à atteindre le pôle Nord magnétique avec l’aventurier norvégien Roald Amundsen
  • Union Glashütte/Sa.
  • Glashütter Präzisions-Uhren-Fabrik A.G. et Deutsche Präzisionsuhrenfabrik Glashütte e.G.m.b.H. en tant que précurseurs de la Uhren-Rohwerke-Fabrik AG Glashütte (UROFA) et sa société sœur Uhrenfabrik AG Glashütte (UFAG).
  • Mühle Glashutte

 

Outre les montres de poche de précision, la ville produit des montres d’observation et des chronomètres de marine de A. Lange & Söhne pour la marine et l’armée de l’air, ainsi que des chronographes de pilote de la marque Tutima, via le fabricant UFAG.

La ville et ses industries prospèrent ainsi jusqu’aux deux guerres mondiales auxquelles elles résisteront tout en étant un fournisseur de l’armée. Le tout dernier jour de la Seconde Guerre mondiale (8 mai 1945), Glashütte est bombardée et partiellement détruite par les avions soviétiques.

 

L’expropriation et l’unification

A la fin de la Seconde Guerre mondiale, la Saxe est intégrée à la RDA. Les fabricants de montres de Glashütte sont expropriés par le gouvernement soviétique et les usines et outils de production de sept d’entre eux sont fusionnés dans le VEB Glashütter Uhrenbetriebe (GUB) à partir de 1951. Cette date marque la disparition du marché des marques de montres de Glashütte. Les droits des marques appartenant à présent au VEB GUB. Certains de leurs propriétaires comme Walter Lange, héritier de Ferdinand A. Lange s’exilent en RFA suite à cette expropriation. Certaines marques ne reverront jamais le jour.

Les montres de Glashütte, anciennement réputées pour leurs assemblages artisanaux sont à présent produites industriellement en grandes séries. Elles restent cependant réputées à cette époque pour leur qualité de fabrication. Les mouvements mécaniques automatiques les plus connus du VEB GUB ont été le “Spezimatic” (1960-1978), suivi du “Spezichron” (1978-1985) ; par la suite, la part des mouvements mécaniques diminuera et sera remplacée par des montres à quartz.

Glashutte-Spezimatic

Glashütte Spezimatic emblématique de la période RDA

La réunification et le renouveau jusqu’à aujourd’hui

A la suite de la chute du mur de Berlin, et à la réunification de l’Allemagne, la haute horlogerie revient petit à petit à Glashütte. C’est d’abord W. Lange qui dès 1990 fonde la Lange Urhen GmbH, Glashütte, et dépose le nom A. Lange & Söhne dans le monde entier. La marque attendra néanmoins 1994 pour présenter ses premiers modèles. Elle est aujourd’hui le fleuron de la ville en produisant des montres à la fois de grandes qualités et très exclusives.

Les descendants de Mühle procéderont de même un peu plus tard et relanceront la marque.

Le conglomérat VEB GUB, qui garde malgré tout les droits et l’historique des marques intégrées en 1951 va mettre quatre ans à être privatisé. Et bien que n’ayant plus que 72 employés lors de cette privatisation, l’entreprise renaîtra sous le nom de Glashütte Original et est aujourd’hui, au sein du Swatch Group, l’une des vitrines de la ville. Il faut noter que la mention « Original » avait été ajoutée à coté du nom Glashütte à partir de 1921 pour les distinguer des copies, en particulier suisses.

De ce même congloméra resurgira du passé Union Glashütte. D’abord comme filiale de Glashütte Original puis, suite à l’intégration au Swatch group, comme marque à part entière.

Enfin de nouvelles marques viendront s’installer dans la ville pour profiter de son savoir-faire et sa riche histoire. Certaines reprendront des noms évoquant le glorieux passé, tel Grossmann, ou au contraire partiront de zéro. L’exemple le connu étant Nomos, qui est, avec A. Lange & Söhne et Glashütte, la marque la plus connue de la ville (Voir notre page sur Nomos ici).

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Nomos, dans l’ancienne gare de Glashütte et l’ancienne école d’horlogerie aujourd’hui musée de la ville

 

La montre Glashütte

L’élégance façon Saxe

Glashütte a retrouvé une grande partie de sa gloire et réputation d’antan. Comme l’introduction le précisait elle est redevenue le centre horloger le plus célèbre en dehors de la Suisse et du Japon. Est-il cependant possible de définir une montre type de Glashütte ?

Bien que chaque marque possède ses caractéristiques et design qui leur sont propres, elles se définissent toutes par leur haut degré d’ingénierie et la qualité de leur production.

Esthétiquement deux courants peuvent s’observer. Certaines marques ont adopté un design raffiné plus proche du classicisme britannique que Suisse. On retrouvera dans ce style des marques comme A. Lange & Söhne ou Glashütte Original (qui reprendra également des designs de la période RDA). Ces deux marques vont produire des montres de très hautes qualités. A. Lange rivalisant sans conteste avec les plus grands noms suisses.

D’autres marques, tel Nomos, vont au contraire s’inspirer du Bauhaus, mouvement artistique allemand. Globalement, le design des montres fabriquées à Glashütte les rend facilement reconnaissables et associé à leur qualité de fabrication les classent à part.

Lange 1 et Nomos Tangente

A gauche une Lange 1, à droite une Nomos Tangente représentative du style Bauhaus

 

Enfin une montre Glashütte s’identifie par la mention du nom de la ville sur son cadran. Pour porter cette preuve d’origine tant convoitée et répondre à la réglementation Glashütte, la montre doit y être fabriquée de façon majoritaire et en particulier la plus grande partie du mouvement. Bien que les règles n’aient pas été officiellement écrites, la réglementation est considérée comme contraignante et exige un minimum de 50% de création de valeur sur place. Cette exigence a été mise en place afin d’empêcher le plagiat mais permet également de protéger et renforcer la tradition Glashütte.

 

Quelques modèles

La Nomos Club

Ce n’est certes pas le premier modèle de Nomos qui vient à l’esprit. La Tangente ou l’Orion sont des références de la marques plus connues. Mais je dois avouer avoir un petit coup de cœur pour la Club. Comme à son habitude, Nomos présente ici une montre équilibrée et au design simple mais efficace. Ses touches colorées ajoutent un style sportif et moderne qui atténuent son côté classique pour la rendre assez versatile et habiller un poignet en mode casual. Selon les modèles de la gamme la taille varie mais reste pour presque tous sous les 40mm. Elle peut donc habiller sans problème tous les poignets. Côté mouvement, Nomos nous propose son premier mouvement maison : l’Alpha.

Comme pour le reste de la montre, simple mais efficace. A noter quand même que les nouveaux modèles Neomatik sont eux équipés du DW301 maison. Enfin le prix, pour le modèle de base il tourne autour des 1000€, ce qui pour une montre de cette qualité et finition avec mouvement maison est imbattable. Les modèles suivants sont eux un peu plus chers mais reste de très bon rapport Qualité/Prix.

 

Nomos Club calibre Alpha et Neomatik Atlantic

La Nomos Club, le calibre Alpha et la version Neomatik Atlantic

>> Découvrez notre visite chez Nomos ici.

La Glashutte Original PanoMaticLunar

La PanoMaticLunar, fait partie de la ligne Pano de GO. Elle reprend totalement l’esprit de Glashütte Original par excellence. Un design clair et des affichages décentralisés qui sont disposés selon le nombre d’or. L’affiche de la date est également une marque de fabrique de la maison depuis 20 ans. Basé sur deux panneaux d’affichage concentriques sur un plan, il permet d’afficher les deux chiffres de la date nettement plus grands. Sa position est contrebalancée par la disposition gracieuse et détaillée de la phase de lune à 2 heures. Le calibre automatique 90-02 donne vie à cet élégant cadran. Le verre saphir sur le dos révèle les caractéristiques traditionnelles de Glashütte Original: le polissage cannelé de la marque sur la plaque trois-quarts et le pont d’équilibrage gravé à la main avec ajustement fin du col de cygne duplex entre autres. J’ai personnellement un peu petit faible pour la version en or rouge et son cadran bleu galvanisé.

Glashutte original PanoMaticLunar-calibre 90-02

La Glashütte original PanoMaticLunar et le calibre 90-02

A.Lange & Söhne Datograph Perpetual

La Datograph Perpetual est la première montre-bracelet pour laquelle Lange a combiné un chronographe avec un calendrier perpétuel. On y retrouve tous les attributs d’une montre perpétuelle, la date, le jour de la semaine, le mois et l’année bissextile. Le calendrier perpétuel est conçu avec une telle précision qu’il ne nécessite aucun ajustement avant l’année 2100, date à laquelle une correction d’un jour est nécessaire. Lange est venu y ajouter une fonction chronographe qui permet des mesures de courte durée avec une précision d’un cinquième de seconde.

Le mouvement du calibre L952.1 est composé de 556 pièces – le mécanisme du calendrier à lui seul en comporte 223. Le mécanisme du chronographe est commandé par une roue à colonnes classique qui coordonne toutes les séquences de commutation. Des bascules et des leviers de différentes formes s’engagent avec cette roue. La longueur considérable des leviers est due à la disposition spéciale du cadran. Ils contournent le mécanisme de date hors format et couvrent la distance jusqu’aux cadrans secondaires situés sous la ligne centrale.

Enfin le cadran est en argent massif et orné d’appliques et d’index en or massif. Les aiguilles sont en or rhodié et en acier bleui. Le tout restant visible dans le noir grâce à des aiguilles et index luminescents.

Sur ce modèle, Lange démontre tout son savoir-faire tout en conservant une montre élégante dans sa plus pure tradition.

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La A. Lange & Söhne Datograph Perpetual

 

2020, année de célébration à Glashütte

Glashütte, ville innovante : les 100 ans du Tourbillon Volant

Comme annoncé en début d’article, 2020 voit la ville célébrer deux anniversaires. Le premier des deux concerne l’une des innovations qui a donné ses lettres de noblesse à la ville : Le tourbillon volant. Petit retour dans le passé.

Pour ceux d’entre vous qui ne le savent pas, Alfred Helwig est un ancien enseignant de l’École d’horlogerie de Glashütte entre 1913 et 1954. Il aura vu passer quelques 800 élèves et assumé le rôle de directeur technique de l’école. Helwig était l’un des meilleurs horlogers allemands de l’époque. Mais si son nom est resté attaché à l’histoire c’est aussi parce qu’il est l’inventeur de ce fameux tourbillon volant.

Le Tourbillon volant

Le Tourbillon volant

 

Là où un tourbillon traditionnel était généralement pris en sandwich entre la plaque de mouvement et le pont supérieur, le tourbillon volant de Helwig signifie qu’il n’est fixé que d’un côté. Les montres à tourbillon pouvaient donc être plus fines et le tourbillon peut être vu et donner l’impression de léviter. Au sein de la structure ouverte, le balancier et l’échappement tournent constamment autour de leur axe de façon à accomplir une rotation complète en une minute environ. Le tourbillon compense ainsi avec fiabilité l’effet négatif de la gravité sur la précision de marche. Helwig aura pu profiter de sa position d’enseignant pour mettre au point ce tourbillon avec l’aide de ses élèves.

Ainsi, pour marquer les 100 ans de l’invention, Glashütte Original a présenté un modèle hommage : la Alfred Helwig Tourbillon 1920. À première vue, la montre semble très simple. On pourrait même se dire “Une montre simple pour une idée simple”. Mais si le concept de base du tourbillon volant est aussi simple que de retirer un côté du support, sa réalisation ne l’est pas. Cette montre peut se définir exactement de la même manière. Un boîtier en or rose, avec un cadran en or argenté et la mention “Tourbillon” dans le cadran de la petite seconde.

Au dos de la montre, on découvre le calibre 54-01 à remontage manuel, un mouvement qui renferme le tourbillon volant dans toute sa splendeur. Aucune distraction – sauf un peu de style Glashütte Original ajouté ici et là – mais un hommage et un respect purs pour l’un des meilleurs horlogers allemands.

A un peu plus de 100 000 € et limitée à seulement 25 pièces, la Alfred Helwig Tourbillon 1920 est une montre qui ne sera pas facile à mettre entre vos mains. Mais c’est une pièce qui met en lumière une partie de l’histoire peu connue de l’horlogerie et démontre le savoir-faire de Glashütte.

 

Alfred Helwig Tourbillon 1920 tourbillon volant

La Alfred Helwig Tourbillon 1920 et son tourbillon volant au dos

 

Les 175 ans de l’industrie horlogère à Glashütte : La trilogie 1815 de A. Lange & Söhne

A l’occasion du 175ème anniversaire de l’arrivée de F. A.Lange à Glashütte, A. Lange & Söhne présente trois nouvelles montres en or miel (honeygold) et issues de la collection 1815 de la marque qui fait référence à l’année de naissance de Ferdinand Lange. Ces trois modèles sont présentés sous la ligne : 1815 Honeygold « Hommage à F. A. Lange » anniversary edition.

Elle est composée des modèles 1815 Thin Honeygold, 1815 Rattrapante Honeygold et Tourbograph Perpetual Honeygold. L’or miel utilisé est un alliage développé et utilisé exclusivement par Lange, ce qui le rend plus résistant aux rayures que les autres alliages d’or.

La collection 1815 "Hommage à F.A.Lange"

La collection 1815 “Hommage à F.A.Lange”

 

1815 Thin Honeygold “Hommage à F. A. Lange”

Cette deux aiguilles, limitée à 175 exemplaires, représente le classicisme absolu de Lange. Elle est dotée d’un boîtier en or miel d’une hauteur de 6,3 millimètres seulement. Le cadran en émail blanc brillant en deux parties se distingue dans ce cadre exclusif. Les chiffres arabes imprimés en gris foncé et l’échelle classique des minutes en forme voie ferrée contrastent fortement avec le fond lumineux.

Dans toutes ses facettes artisanales, le mouvement L093.1, fabriqué en 167 pièces et assemblé manuellement, rend hommage au style introduit par Ferdinand Adolph Lange. Contrairement aux côtes de Glashütte communément utilisées dans d’autres modèles de Lange, la platine trois-quarts en argent allemand (rappel des origines de la ville) présente une texture de surface granuleuse que l’on retrouve souvent dans les montres de poche historiques de Lange.

Des chatons en or fixés par trois vis bleuies thermiquement tracent le chemin de la puissance transmise du barillet du ressort moteur à l’échappement. Parmi les signes de qualité non-visibles figure le double assemblage du mouvement, qui garantit la perfection technique et visuelle.

1815 Thin Honeygold Hommage a FA Lange

La 1815 Thin Honeygold “Hommage à F.A. Lange”

 

1815 Rattrapante honeygold “Hommage à F. A. Lange”

Le boitier de cette édition limitée à 100 exemplaires est en or miel et mesure 41,2 mm de diamètre et de 12,6 mm d’épaisseur. Le verre principal et le fond sont en verre saphir. Le tout est combiné avec cadran noir en argent massif sur lequel le graphisme en or et les aiguilles des heures, des minutes et de la petite seconde en or rose contrastent. L’aiguille rattrapante est en acier rhodié.

Le mécanisme complexe de chronographe/rattrapante est situé sur le côté mouvement du nouveau calibre L101.2 à remontage manuel. Les mesures de temps et de temps au tour sont traitées avec précision de manière classique à l’aide de deux roues à colonnes. Elles sont visibles à travers le fond en verre saphir, et les processus de commutation peuvent être observés en détail. Les plaques de maillechort naturel sont munies de ponts gravés à la main et plaqués rhodium noir pour le balancier et le chronographe.

 

1815 Rattrapante honeygold Hommage a F A Lange

1815 Rattrapante honeygold “Hommage à F. A. Lange”

 

Tourbograph Perpetual Honeygold “Hommage to F. A. Lange”

Le Tourbograph Perpetual Honeygold “Hommage à F. A. Lange” est la pièce maîtresse de la collection hommage. Elle est selon la marque « la meilleure preuve de leur détermination à faire évoluer constamment l’horlogerie de précision ». C’est la pièce la plus compliquée, la collection est limitée à 50 exemplaires.

Deux de ses cinq complications – le tourbillon et la transmission par fusée-chaîne – n’ont qu’un seul but : améliorer la précision de la marche. L’orchestration de ses complications supplémentaires – chronographe, rattrapante et calendrier perpétuel – est un formidable défi horloger. Leur parfaite interaction peut être observée d’un seul coup d’œil à travers le fond saphir du calibre de manufacture L133.1.

En ce qui concerne le design du cadran, A. Lange & Söhne a adopté une approche totalement nouvelle : il est en or miel rhodié noir avec des chiffres et des échelles en relief qui se détachent du fond sombre. Le cadran est fabriqué dans les ateliers de la manufacture de Lange.

Pour vous offrir cette merveille il vous en coutera un demi-million d’euros. L’excellence et la perfection ont un prix.

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Tourbograph Perpetual Honeygold “Hommage to F. A. Lange”

 

Les éditions anniversaire de Nomos

Enfin Nomos a également présenté certains modèles pour célébrer les 175 ans de l’horlogerie à Glashütte. Il s’agit d’une version de la Ludwig en version calibre Alpha ou Neomatik et de trois déclinaisons de la Lambda.

La Ludwig 17 va se présenter avec un cadran blanc émaillé accompagné d’une gravure au dos.

Nomos Ludwig 175 years watchmaking Glashutte

Nomos Ludwig 175 years watchmaking Glashütte

La lambda va elle présenter trois couleurs spécifiques pour cet anniversaire. Les trois modèles sont équipés du calibre DW1001 de 84h de réserve de marche et présentent également une gravure anniversaire au dos. Chacune des trois couleurs est disponible à 175 exemplaires.

175 years watchmaking Glashutte

175 years watchmaking Glashutte

 

Conclusion

Glashütte a su traverser les âges et les crises grâce à son savoir-faire exceptionnel. La mise en place d’une industrie horlogère globale, de la formation aux manufactures sans oublier les sous fournisseurs a permis à la ville de s’inscrire comme une place forte de l’horlogerie. Malgré une période compliquée sous le régime de la RDA la ville a su s’adapter pour survivre et mieux se relancer. Avec là renaissances de marques historiques et l’arrivée de nouveaux acteurs Glashütte va pouvoir continuer à écrire son histoire et celle de l’Horlogerie.

 

Dernière modification de l’article le 28/12/2020

Clement LGC

« Deux Clément passionnés d’horlogerie qui passent leur temps à échanger et débattre des nouveaux modèles, des anecdotes ou des histoires des marques.
Ils sont toujours partant pour une soirée, une pétanque ou un voyage mais sans jamais oublier de sortir le poignet bien couvert. »


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Written by Clement LGC
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