Peter Speake-Marin, retour sur une carrière bien remplie, et perspectives d’avenir

interview-rencontre-peter-speake-marin
Partager avec vos amis :

Pour les connaisseurs et collectionneurs d’horlogerie, la marque « Speake-Marin » est connue pour ses montres à grandes complications produites en séries limitées. Mais qui sait qu’il s’agit en fait du nom de famille de Peter Speake-Marin, horloger anglais de renom ?

J’ai eu la chance de le rencontrer à l’occasion de l’événement Seiko Matsuri 2019 à Lyon. Il m’a fait l’honneur d’une petite interview au cours de laquelle il résume en quelques mots sa carrière pour mettre l’accent sur ce qui a été le fil rouge de ses choix : le souhait de communiquer sa passion et sa connaissance horlogère à un large public.

Peter-Speake-Marin-Matsuri.

Peter racontant sa visite de Grand Seiko au Japon lors du Seiko Matsuri 2019 (crédit LeCalibre – MichelOnTime)

Voici une courte biographie en introduction de cette interview.

Peter Speake-Marin Les origines

Né en 1968 en Angleterre, Peter Neville Speake entame une formation horlogère au sortir de ses études secondaires. Diplômé du Hackney Technical College de Londres, il complète sa formation à la fondation WOSTEP à Neuchâtel. C’est un centre de formation neutre et indépendant soutenu par des membres de l’industrie horlogère suisse.

De retour en Angleterre, il travaille chez Somlo Antiques à Piccadilly, où il est chargé de mettre en place le département dédié à la restauration. Au cours de cette période, il travaille sur des pièces créées par les plus grands noms de l’horlogerie tels que Breguet, Patek Philippe etc. Il découvre ainsi les méthodes de conception et de fabrication des plus grands.

Le développement

Son mariage avec Daniela Marin complète son nom de famille : c’est sous le nom de Speake-Marin qu’ils poursuivront tous les deux leurs carrières. De retour en Suisse, Peter travaille d’abord quelques années chez Renaud & Papi, pour rapidement établir son propre atelier et développer sa marque avec son épouse. Pendant 15 ans, ils vont tracer leur route de manière indépendante dans le monde très fermé de la haute horlogerie. Voici deux exemples :

The Foundation Watch Ron Decorte

Sortie en 2000, la “Foundation Watch” est une montre de poche équipée d’un tourbillon entièrement fait main. Cette montre fut le sésame qui donnât à Peter l’accès à la très sélect Académie Horlogère des Créateurs Indépendants (AHCI) (crédit photo Ron Decorte)

Speake-Marin Renaissance Répétition Minute Tourbillon

En 2012, Speake-Marin sort cette Renaissance Répétition Minute – Tourbillon (crédit Speake-Marin)

Une nouvelle voie

En 2016, Peter et Daniela cèdent la marque pour se consacrer à un nouveau projet pédagogique, le site internet « The Naked Watchmaker ». Et toujours dans cet esprit pédagogique, ils ont également créé la marque STOIC qui propose des montres à des prix tout à fait accessibles, reprenant les codes esthétiques de modèles iconiques comme par exemple la montre de pilote.

Vous en saurez plus sur ces deux projets dans cette interview.

 

https://www.youtube.com/watch?v=YuMEtJ4EZ7A&ab_channel=LeCalibre

Dernière modification de l’article le 30/11/2020

MichelOnTime

Passionné d’horlogerie depuis une dizaine d’années, je m’intéresse autant aux marques qu’aux montres, et suis toujours à la recherche de nouvelles marques. Au-delà des aspects techniques et esthétiques de l’horlogerie, j’aime beaucoup rencontrer les créateurs de marques moins connues, comprendre leur démarche, et les faire connaître.
Difficile de vous dire quelles sont mes marques préférées, disons IWC, Tudor, mais aussi Seiko, Ollech & Wajs et Gavox, et beaucoup d’autres.
Je porte un intérêt particulier aux Tissot T12, une appellation peu connue et créée à l’occasion de la sortie du film de Cousteau “Le monde du silence” en 1956.


Partager avec vos amis :
Partager:
Written by MichelOnTime
Passionné d'horlogerie depuis une dizaine d'années, je m'intéresse autant aux marques qu'aux montres, et suis toujours à la recherche de nouvelles marques. Au-delà des aspects techniques et esthétiques de l'horlogerie, j'aime beaucoup rencontrer les créateurs de marques moins connues, comprendre leur démarche, et les faire connaître. Difficile de vous dire quelles sont mes marques préférées, disons IWC, Tudor, mais aussi Seiko, Ollech & Wajs et Gavox, et beaucoup d'autres. Je porte un intérêt particulier aux Tissot T12, une appellation peu connue et créée à l'occasion de la sortie du film de Cousteau "Le monde du silence" en 1956.