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Jaeger-LeCoultre Duometre : Mariage parfait entre grandes complications et haute précision

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La collection Jaeger-LeCoultre Duometre accueille 3 nouveaux modèles à l’occasion de ces Watches and Wonders 2024.

Jaeger-LeCoultre continue de repousser les limites de l’ingénierie et du savoir-faire horloger avec sa collection Duometre. Ces trois nouveaux modèles accueillent des grandes complications parmi les plus recherchées et les plus difficiles à manier. Cependant, la maitrise dans ce domaine d’expertise n’est plus à démontrer pour la maison horlogère fondée en 1833. Tour d’horizon sur cette collection innovante et ces nouveaux modèles exceptionnels.

Jaeger-LeCoultre Duometre : une collection ingénieuse

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Crédit : Jaeger-LeCoultre

Avant de donner son nom à une collection, le système Duometre est avant tout le résultat d’une ingénierie. Il est inventé en 2007 afin de résoudre une problématique de précision sur les modèles mécaniques à complications. En effet, une complication dévie une partie de l’énergie fournie par le barillet au train d’engrenage via l’échappement. Cela compromet donc la précision horaire de la montre. Une problématique sur laquelle Jaeger-LeCoultre travaillait depuis le 19ème siècle, avec l’élaboration d’une montre de poche équipée de deux barillets en 1881 déjà.

C’est ainsi qu’ingénieurs et horlogers ont conçu ce système breveté Duomètre, avec un barillet et un train d’engrenage pour alimenter l’affichage horaire, ainsi qu’un autre barillet et train d’engrenage pour les complications. Les deux couples, reliés à un seul et même échappement. L’énergie n’est donc plus divisée et constante, garantissant une précision accrue.

Jaeger-LeCoultre Duometre Heliotourbillon Perpetual

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Crédit : Jaeger-LeCoultre

On commence par la pièce avec les complications parmi les plus recherchées dans le milieu horloger, à savoir le tourbillon et le quantième perpétuel. Les deux sont présentes sur cette montre, si on peut encore appeler cette pièce de collection rare une montre.

Caractéristiques :

  • Boîtier : Or rose 18 carats
  • Diamètre : 44 mm
  • Epaisseur : 14,7 mm
  • Etanchéité : 30m
  • Bracelet : Cuir d’alligator brun avec doublure à petites écailles
  • Référence : Q6202420 – édition limitée de 20 pièces

Un cadran à contempler

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Crédit : Jaeger-LeCoultre

Sur ce genre de modèle, il ne s’agit plus simplement de lire l’heure mais bien de contempler le cadran qui nous est proposé. On va donc, comme on le ferait pour un tableau, décomposer les parties d’un cadran d’exception.

Tout d’abord, situé sur la partie gauche du cadran, l’héliotourbillon. Le travail de Jaeger-LeCoultre sur les mécanismes intégrant un tourbillon n’est plus à prouver. Cependant, la maison horlogère considérait que le tourbillon traditionnel ne compensait pas assez les effets de la gravité. L’héliotourbillon ici présent est donc construit avec trois cages en titane qui tournent sur trois axes. Le résultat offre un effet visuel hypnotisant, semblable à une toupie.

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Crédit : Jaeger-LeCoultre

Pour continuer dans les complications de haute horlogerie, découvrons désormais le quantième perpétuel présent sur cette montre. En plus d’indiquer la date, le jour, le mois, et l’année tout en prenant en compte les années bissextiles, Jaeger-LeCoultre ne s’arrête pas là et intègre également une phase de lune et une grande date sur ce modèle. Le calendrier perpétuel faisant partie des grandes complications les plus complexes à maîtriser, il faut une nouvelle fois se rendre compte du concentré d’ingénierie présent sur cette pièce. Le tout se décompose en trois sous-cadrans, disposés de manière très aérée et avec un rendu des plus lisibles.

Enfin, deux indicateurs de réserve de marche indiquent celle du quantième et celle du régulateur. Il faut compter 46 heures d’autonomie pour chacun des barillets présents dans le mouvement.

Un nouveau calibre d’exception

Il est désormais temps de se pencher sur ce calibre qui propose toutes ces complications. Nouveau calibre manufacture, le Calibre 388 est à remontage mécanique. S’il intègre tout ce que nous avons déjà énoncé précédemment, il reste encore une particularité dont on ne vous a pas encore parlé. En effet, les heures et les minutes peuvent être avancées ou reculées sans imputer le calendrier perpétuel. Régler l’heure en arrière peut notamment endommager ce mécanisme, mais sur le Calibre 388, il se déplace uniquement vers l’avant et ne peut pas être entraîné vers l’arrière lorsque l’heure est reculée. Une nouvelle preuve de l’attachement aux détails et de la prise en compte du futur heureux propriétaire de ce modèle de la part de Jaeger-LeCoultre.

Jaeger-LeCoultre Duometre Chronograph Moon

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Crédit : Jaeger-LeCoultre

Après l’indication complète et perpétuelle du temps qui passe, découvrons maintenant la mesure des temps écoulés. Le tout à l’intérieur de boîtiers revisités et travaillés sur des matériaux précieux.

Caractéristiques :

  • Boîtier : Or rose 18 carats ou platine
  • Diamètre : 42,5 mm
  • Epaisseur : 14,2 mm
  • Etanchéité : 50m
  • Bracelet : Alligator avec doublure de petites écailles
  • Référence : Or rose : Q622252J / Platine : Q622656J

Deux cadrans tout en contraste

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Crédit : Jaeger-LeCoultre

Sur ce modèle, deux références sont disponibles. L’une avec un boîtier en or rose 18 carats qui contraste avec son cadran en opalin argenté. Et l’autre dont le boîtier en platine contraste quant à lui avec le cadran en opalin cuivré. Une dissonance que l’on retrouve également sur le choix des complications. Le chronographe va permettre de mesurer des intervalles de temps au sixième de seconde, en opposition à la phase de lune qui elle va lentement dérouler son cycle de 29,53 jours.

La disposition des composantes de ce cadran est une nouvelle fois symétrique et offre une bonne lisibilité. Il se divise en trois compteurs. Deux conséquents à 3 et 9h, et un autre plus petit à 6h. Celui de 3h indique les heures et les phases de lune en son centre et est orné par un compteur des minutes.

Ensuite, à 6h se loge dans ce sous-cadran une seconde foudroyante, celle qui permet la mesure des fractions de seconde, jusqu’au sixième de seconde ici. De chaque côté de ce sous-cadran, deux espaces ajourés donnent l’occasion d’admirer une partie du mouvement, sur lesquels sont placés deux indicateurs de réserve de marche. A 9h, on retrouve alors le compteur permettant la lecture de l’heure, ainsi qu’un indicateur jour/nuit au centre de celui-ci. Enfin, pour orner le tout, est disposée une minuterie des secondes prise en sandwich par une échelle tachymétrique et le reste du cadran.

Un calibre inédit

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Crédit : Jaeger-LeCoultre

C’est le nouveau Calibre Jaeger-LeCoultre 391, à remontage manuel, qui anime ce modèle. Un nouveau concentré de complexité intégrant à la fois le chronographe monopoussoir ou encore la phase de lune pour ne citer que cela. Il est possible de contempler, à l’arrière du boîtier transparent, le degré de finition et de décoration qui lui est apporté. La réserve de marche est de 50h pour chacun des barillets. La couronne permet de remonter vers l’avant celui qui alimente la fonction de mesure du temps, et vers l’arrière celui des complications.

Jaeger-LeCoultre Duometre Quantième Lunaire

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Crédit : Jaeger-LeCoultre

Pour ce troisième et dernier modèle, on ne quitte pas les complications et encore moins la précision. On découvre cependant un nouveau coloris de cadran, un intense bleu opalin associé à un matériau nouveau pour cette collection : tout simplement l’acier.

Caractéristiques :

  • Diamètre du boîtier : 42,5 mm
  • Epaisseur du boîtier : 13,05 mm
  • Etanchéité : 50m
  • Bracelet : cuir d’alligator doublé d’alligator petites écailles
  • Référence : Q604848J

La première Duometre en acier

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Crédit : Jaeger-LeCoultre

Pour ceux qui s’aventurent à dire que c’est la “moins” compliquées des trois, cette Duometre n’est absolument pas en reste. Divisée une nouvelle fois en trois compteurs aux proportions similaires à la Chronograph Moon, une esthétique symétrique et élégante est encore au rendez-vous.

Le premier compteur à 3h sert à la lecture de l’heure et est subdivisé en plusieurs anneaux à la finition soleillée. Le sous-cadran à 6h accueille une nouvelle seconde foudroyante avec la même précision au sixième de seconde. De chaque côté, on retrouve deux indicateurs de réserve de marche. Le troisième compteur situé à 9h indique quand à lui la date avec une aiguille, et au centre les phases de lunes. Une minuterie des secondes entoure le tout. Le rendu est on ne peut plus raffiné, grâce notamment à l’alternance entre le côté soleillé des compteurs et le côté plus mat pour le reste du cadran.

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Crédit : Jaeger-LeCoultre

Autres complications, autre calibre maison

C’est au tour de présenter le Calibre Jaeger-LeCoultre 381, lui aussi à remontage manuel. Il est possible de l’observer à l’arrière de la montre, et de remarquer, là encore, le degré de finition élevé et les décorations appliquées. Pour donner un ordre d’idée, ce n’est pas moins de 374 composants qui sont assemblés ici. La réserve de marche est de 50 heures pour chaque barillet.

Si on connait les prix pour la Quantième lunaire (48000€) et pour les Chronograph Moon (78000€ pour celle en or rose et 96000€ pour celle en platine), l’édition limitée à 20 pièce Héliotourbillon Perpetual est soumise à renseignements. Mais une fois que l’on a évoqué ces prix, on se contente de rêver et de contempler le talent horloger poussé à son paroxysme.

Dernière modification de l’article le 10/04/2024

Romain Barrier

Je vois l’horlogerie comme un art. Mon intérêt pour celui-ci passe notamment par son histoire, qu’il s’agisse d’une marque, d’un modèle ou encore un personnage marquant. Mêlant l’Histoire et l’horlogerie, j’ai un petit faible pour les montres militaires, de la field watch à la montre de pilote. Et une fois l’histoire racontée, je n’oublie pas l’essentiel, contempler l’œuvre elle-même. Admirer un cadran ou un mouvement, comme on peut admirer un tableau, une sculpture ou encore une architecture…”

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