Est-ce que la nouvelle Vulcain Cricket Nautical Heritage est le paroxysme du cool ? Est-ce que si Steeve Mcqueen, “King of Cool”, avait été dans les parages, il se serait mis à la plongée juste pour avoir l’occasion de la porter en conditions ?
En-tout-cas, la Nautical s’est faite tellement rare qu’elle se vend actuellement aux alentours de 20,000 €, mais comme vous allez le découvrir ici, vous pouvez maintenant vous l’offrir pour le quart de son prix, soit environ 5,000 €, voire moins.
Avec la réédition Heritage de la Vulcain Cricket Nautical, la marque nous rappelle en tout cas que la montre des présidents n’est qu’une partie de son histoire folle…
Avec l’aide de Guillaume Laidet, Vulcain nous présente pour 2023 une réédition d’une pièce ayant apportée une véritable innovation dans le monde de l’horlogerie qui remonte au début des années 60. Mais avant de la découvrir cette nouvelle Vulcain Nautical, voici un retour rapide sur l’histoire de la maison.
Sommaire
- 1 Vulcain : une histoire et un savoir-faire intemporels
- 2 Vulcain Cricket Nautical Heritage : une légende ressuscitée
- 3 Qui a créé la Cricket Nautical ?
- 4 Vulcain Cricket Nautical Heritage : caractéristiques Techniques
- 5 Design et différentes versions
- 6 Conclusion : mon avis sur la Cricket Nautical Heritage
Vulcain : une histoire et un savoir-faire intemporels
Depuis sa fondation en 1858, Vulcain a navigué à travers les époques, laissant une empreinte indélébile dans le monde de l’horlogerie. Nichée au cœur des montagnes de Neuchâtel, dans le berceau de l’horlogerie suisse, la manufacture a su traverser les âges en alliant tradition et innovation, deux piliers qui ont façonné son identité et sa renommée. Mais comme la grande majorité des maisons suisses de l’époque, elle a subit une descente aux enfers au tout début des années 70, pendant ce que l’on appelle la crise du quartz. Cette période, en plus d’apporter la démocratisation des montres à quartz, marque aussi l’arrivée en Europe et ailleurs de montres mécaniques au superbe rapport qualité-prix, notamment en provenance du Japon. Vulcain a donc fait faillite et elle changera de propriétaire plusieurs fois pendant les décennies qui suivirent, se retrouvant au final entre les mains d’un groupe luxembourgeois, mais restant de manière générale dans l’ombre au point que les foules oublient son existence.
Mais c’était sans compter sur Guillaume Laidet qui trouvait dommage de laisser cette marque à l’abandon. Fin 2021, il proposa ses services de consultant au groupe luxembourgeois dans le but de redonner vie à Vulcain. Après 9 mois de travail, entre ses bureaux à Paris et la manufacture Vulcain au Locle (qui ne comptait alors plus qu’un horloger), la marque revivait de ses cendres avec les premières rééditions de Crickets. Quelques mois plus tard, l’équipe engageait son troisième horloger pour pouvoir répondre à la demande en ligne et en magasin qui grimpait de manière exponentielle, comme si une partie du microcosme horloger attendait de pied ferme cette résurrection. Si vous voulez en savoir plus, allez donc jeter un œil à notre interview de Guillaune.
La manufacture Vulcain, aujourd’hui établie dans une demeure privée au Locle, continue de perpétuer un héritage riche, en produisant des montres qui ne sont pas simplement des instruments de mesure du temps, mais des pièces qui racontent une histoire. Chaque montre Vulcain est le fruit d’un savoir-faire méticuleux, dans lequel l’artisanat traditionnel rencontre des technologies de pointe, créant des pièces qui sont à la fois intemporelles et avant-gardistes. La nouvelle Nautical s’inscrit dans cette lignée, unissant l’héritage de la marque avec une nouvelle ère d’exploration et d’aventure.
À lire aussi : Notre article test / avis de la Vulcain Cricket “Tradition”.
En 2011, Vulcain avait sorti une version anniversaire de la Nautical en édition limitée à 1,961 exemplaires pour fêter son lancement 50 ans auparavant. Mais aujourd’hui, c’est bien cette nouvelle édition Heritage de 2023 qui nous intéresse.
Vulcain Cricket Nautical Heritage : une légende ressuscitée
La mer a toujours été une source d’inspiration et un terrain de jeu pour les horlogers, et Vulcain ne fait pas exception à la règle. Pourquoi la Nautical Cricket a marqué les esprits dans les années 60 ? En grande partie parce qu’il s’agissait alors de la toute première montre de plongée équipée d’une alarme sous-marine fonctionnelle qui permettait aux plongeurs d’entendre et de sentir lorsqu’il était temps de refaire surface, et dont le cadran proposait un système intégré permettant de calculer les paliers à observer après de longues périodes sous l’eau.
La Cricket classique était déjà la première montre-bracelet mécanique équipée d’une alarme sonore lors de son lancement en 1947 ! Enfin presque… Sur le papier, le concept de la première montre-bracelet mécanique avec une alarme a été déposé en 1908 par Eterna, et la marque proposa ce modèle en 1910. Mais il semblerait que cette pièce n’ait pas eu le succès escompté, en partie en raison de problèmes de fiabilité. Il faudra donc attendre la fin des années 40 pour voir Vulcain prendre le relais, 3 ans avant la Memovox de Jaeger Lecoultre. En termes de technique, la différence entre la Eterna et les deux autres réside dans le ressort de barillet. La Eterna n’en utilisait qu’un pour la mesure du temps et la fonction d’alarme, alors que les deux autres avaient compris l’importance de séparer les deux réserves d’énergie. Chaque fonction avait donc droit à son propre ressort.
Pour faire court, et comme nous le disait Guillaume, la Cricket est surtout la première montre alarme capable de vraiment réveiller son porteur, et son ou sa partenaire d’ailleurs.
Mais alors, est ce que la Nautical, qui allait encore plus loin en termes d’innovation, était bel et bien la première plongeuse mécanique équipée d’une alarme ? Encore une fois, pas vraiment, puisque la Memovox DeepSea a vu le jour en 1959. Mais la technicité et la fiabilité de la Cricket Nautical sont restées dans les annales.
Qui a créé la Cricket Nautical ?
L’histoire de la Cricket Nautical est liée à l’union de trois esprits brillants et aventureux : Hannes Keller, Max-Yves Brandily et Arthur Droz. Ces trois passionnés de plongée, chacun expert dans son domaine, ont uni leurs forces pour créer quelque chose de véritablement révolutionnaire avec Vulcain en 1961. La montre n’était pas simplement un instrument de mesure du temps, mais un outil vital pour les plongeurs, leur signalant le moment de remonter à la surface avec à son alarme sonore sous-marine, et leur permettant de calculer les temps à attendre aux paliers de décompression à 3, 6, et 9 mètres de profondeur. Ces deux fonctionnalités étaient à l’époque aussi novatrices qu’essentielles.
Le système intégré permettant ces calculs, qui fut gardé pour la version Heritage, utilise deux cadrans superposés, l’un fixe et l’autre rotatif, ajustable via une couronne dédiée à 4 heures. Les plongeurs pouvaient ainsi définir la durée et la profondeur de leur plongée, et la montre permettait de calculer les paliers de décompression nécessaires lors de la remontée à travers une longe et fine fenêtre rectangulaire. On reviendra sur le mode de fonctionnement un peu plus bas.
Cette collaboration entre des esprits passionnés et innovants a non seulement repoussé les limites de ce qui était possible avec la technologie horlogère de l’époque, mais a également établi un nouveau standard pour les montres de plongée, faisant de la Vulcain Nautical un véritable pionnier dans son domaine. Cool, non ?
Le 25 décembre 2022, Hannes Keller, le pionnier de la plongée profonde et un des cerveaux derrière la Cricket Nautical originale, nous a quitté, mais son esprit d’aventure et son ingéniosité vivent à travers la nouvelle Vulcain Nautical. Keller n’était pas seulement un théoricien, mais aussi un plongeur expert, ayant atteint une profondeur folle de près de 250 mètres en 1966 à Toulon, avec une Cricket Nautical solidement attachée à son poignet, un exploit validé par le légendaire Jacques Cousteau en personne !
Mais alors, qu’est-ce qu’elle a dans le ventre, cette Nautical ?
Vulcain Cricket Nautical Heritage : caractéristiques Techniques
Cette nouvelle Vulcain Nautical est un chef-d’œuvre d’ingénierie. Le boîtier en acier inoxydable 316L poli argenté, d’un diamètre de 42,20 mm, est à la fois robuste et élégant, offrant une belle présence au poignet tout en étant suffisamment ergonomique pour une utilisation quotidienne. Oui, c’est une grosse montre, mais le modèle original de 1961 l’était lui aussi, avec son boîtier de 42 millimètres. C’était même un monstre par rapport à la taille moyenne des pièces de l’époque.
L’une des caractéristiques les plus notables des montres de chez Vulcain, c’est l’utilisation de calibres vintage dans une montre au look fidèle à l’ancien temps. Beaucoup de marques se lancent dans le néo-vintage en emboîtant des mouvements modernes dans des pièces aux inspirations anciennes, mais Vulcain va bien plus loin. Le mouvement qui entraîne cette nouvelle Nautical, le calibre à remontage manuel Cricket V-10, est un bon exemple. Il est tout simplement le même que le calibre original, mais produit de nos jours. Il bat à 18,000 alternances par heure et propose 42 heures de réserve de marche, tout en offrant une précision et une fiabilité accrues.
Point à noter tout de même : Le calibre est produit dans la manufacture Vulcain et est exclusif à la marque. Il se peut que les coûts d’entretien et de réparation soient donc différents de ceux d’une montre plus classique…
À 2 h, on découvre un bouton-poussoir qui une fois activé, fait sortir la couronne à 3 h et la place dans la position vous permettant de régler l’alarme. Cette couronne à plusieurs positions. En position 0, lorsqu’elle est complètement enfoncée, elle sert à remonter les deux barillets. En la tournant dans le sens anti-horaire, on remonte le barillet s’occupant de la notion du temps, et en la tournant dans le sens horaire, on remonte le barillet alimentant la fonction sonnerie.
La couronne à 4 h, elle, permet d’actionner le cadran rotatif bidirectionnel superposé au cadran fixe. Ce cadran possède une belle flèche bien visible à 12 h et des index de minutes et de 5 minutes. Il peut donc être utilisé comme une lunette rotative classique de montre de plongée, pour chronométrer un événement par exemple, mais ce n’est pas sa seule utilité. Comme on l’expliquait, il permet surtout de calculer les temps de décompression aux paliers de 3, 6 et 9 mètres de profondeur. Mais comment ça marche ?
- Boitier : Acier inoxydable
- Diamètre boîtier : 42mm
- Épaisseur du boîtier : 17,35mm (Triple Case Back)
- Corne à corne : 44,5mm
- Entre-cornes : 23mm
- Verre : Saphir ou plexiglass
- Étanchéité : 300 mètres (30 ATM) – (Couronne est vissée)
- Super-Luminova
- Calibre : V-10 H1 mécanique à remontage manuel
- Fréquence : 18,000 alternances / heure (2,5hz).
- Réserve de marche : 42 heures
- Fonctions : heures, minutes, secondes, alarme, table d’échelle de décompression.
- Bracelets : Cuir ou rubber
- Prix : Entre 4,200 et 5,000 euros.
Comment utiliser la Vulcain Nautical ?
Avant de se pencher sur le design et le prix de Nautical et de vous donner mon avis, découvrons comment ce cadran rotatif permet de faire des calculs grâce aux tables de Keller-Bühlmann :
- Vérifiez l’heure, puis décidez d’un temps de plongée et d’une profondeur. Pour l’exemple, disons qu’il est 10h10, et que l’on veut plonger à 30 mètres pendant 50 minutes. On presse donc sur le bouton-poussoir à 2 h pour faire sortir la couronne qui nous permet de placer l’aiguille alarme sur le 12. (10h10 + 50 min = 11 h)
- Dévissez la couronne à 4h et faites tourner le cadran pour que la flèche de 12 h s’aligne avec l’aiguille des minutes. Ici, on va donc l’amener sur l’index de 10 min, donc à 2h sur le cadran.
- Ppour découvrir le temps de décompression nécessaire, on lit les informations sur le cadran rotatif. Sur celui-ci, on découvre 4 cercles blancs, chacun correspondant à une profondeur. En lisant les chiffres inscrits en blanc, on peut lire que le cercle extérieur correspond à 30 mètres, ce qui est la profondeur de notre plongée. L’aiguille d’alarme qui est positionnée à 12 h nous permet de lire sur ce cercle extérieur le temps de décompression nécessaire pour une plongée de 50 minutes. On voit alors que l’aiguille est placée sur le 25, soit 25 minutes de décompression au total.
- Pour savoir comment diviser ces 25 minutes entre les paliers de 3, 6 et 9 mètres, faites tourner le cadran rotatif pour que l’extérieur de la fenêtre rectangulaire soit sur le 25. Le reste de la fenêtre nous montre le temps de décompression aux trois paliers, ici 0 minute à 9 mètres, 6 minutes à 6 mètres, et 19 minutes à 3 mètres.
Et le tour est joué !
Bon, cela reste un peu compliqué de prime abord, on est d’accord, mais une fois que l’on a compris le truc, la montre devient un vrai outil de mesure faisant gagner du temps aux plongeurs et leur permettant de rester sains et saufs. En-tout-cas, c’était le cas en 1961 ! De nos jours, les calculs se font plutôt à l’aide de matériel sophistiqué, d’ordinateurs dédiés, etc. Mais sérieusement, est-ce que ce n’est pas 100 fois plus sympa de pouvoir faire ces calculs avec une montre mécanique ?! Ce pied de nez aux montres connectées et autres outils modernes n’est-il pas ce que l’on recherche dans une montre qui sort de l’ordinaire ? Et surtout, combien de fois va-t-on vraiment plonger à 300 mètres et combien de fois va-t-on calculer nos paliers de décompression ? On commence à le savoir, pas besoin d’utiliser une montre à la limite de son potentiel pour en profiter au maximum, de la même manière que l’on peut se poser la question sur les montres qui résistent à 5,000 Gs, celles qui vont sur la lune, celles qui descendent à 1000 mètres, celles qui résistent à des crashs de F1, etc.
En-tout-cas, la montre annonce la même étanchéité que le modèle d’origine, à savoir un impressionnant 30 ATM. Elle est donc véritablement prête à vous suivre dans les profondeurs. Même son bracelet cuir a un revêtement carbone, ce qui lui permet de supporter l’eau sans problème.
Design et différentes versions
Le design est très fidèle à celui de la montre d’origine. On l’a évoqué, le diamètre a augmenté de 0,2 millimètre, mais pour le reste, on pourrait vraiment croire à une belle pièce de plongée de l’époque. Les différents niveaux du cadran offrant de la profondeur, l’acier poli du boîtier, ses formes arrondies, ses cornes légèrement courbées pour épouser la forme du poignet, les couronnes finement striées… La montre n’en fait pas trop, mais l’attention aux détails fait plaisir à voir et les finitions sont soignées, tout en restant dans l’aura d’une vraie montre outil.
Il existe 3 versions :
- La première est la version classique que l’on a eue entre les mains pour ce test et que la marque appelle “Nautical Black White Luminova“.
- La seconde est une version “Beige Patina“, qui a ses index patinés artificiellement pour prendre un magnifique ton brun appuyant encore sur l’aspect néo-vintage,
- Et la troisième est une version “Full Black“, plus sobre.
Point intéressant et assez rare pour le souligner : la couleur n’est pas la seule chose que vous pouvez choisir pour votre montre ! Pour les trois versions, vous aurez tout d’abord le choix entre un fond de boîte en verre saphir, comme celui qui est monté sur la montre de notre test, ou un fond appelé “Triple Case Back“. Il s’agit là d’une caractéristique emblématique de la Nautical, et ces 3 couches de métal servent de chambre de résonance pour l’alarme sous-marine. C’était déjà le cas sur la version de 1961, mais on retrouve ici une technologie améliorée pour assurer une sonorité encore plus claire, même dans les profondeurs de l’océan.
Lors de l’événement We Love Watches, j’ai pu comparer le volume de l’alarme de ma version avec fond en verre saphir avec celle d’un membre de l’équipe Vulcain qui était équipée du fond de boîte triple, et la différence était claire. Mais ne vous inquiétez pas, les versions au fond transparent font bien assez de bruit pour vous réveiller. En plus, il vous permet de profiter de la vue sur le magnifique V-10 en action, avec son petit marteau et un beau logo Vulcain qui traverse la pièce sur la partie haute du boîtier.
J’en profite pour placer un petit mot à propos de la Nautical édition limitée en collaboration avec Ocarat que j’ai découverte au salon. Je suis rarement attiré par les montres de ce diamètre, mais ici, avec ce choix de couleurs, ces détails roses et toutes les caractéristiques techniques et design dont on parle dans cet article, je suis clairement tombé sous le charme.
Mais revenons à notre Nautical classique, parce qu’on n’en a pas fini avec les choix disponibles ! Pour la version classique et la Beige Patina, vous aurez le choix entre un verre saphir superbement bombé comme on le retrouve sur cette montre en test, et un verre en acrylique, bombé de la même manière, réservé à celles et ceux qui veulent se rapprocher au plus près de la version vintage. De base, j’aurais choisi l’option acrylique pour le clin d’œil vintage que je trouve génial, mais ce saphir bombé est tellement impressionnant qu’il a mon vote final. Le choix d’utiliser un saphir, mais de le bomber à outrance pour recréer le rendu visuel du plexiglas de l’époque est audacieux, et ultra réussi.
Vous l’aurez compris, en termes de design et de caractéristiques, cette nouvelle Vulcain Nautical est une véritable célébration de l’histoire, offrant aux plongeurs et aux amateurs d’horlogerie une pièce qui est principalement un grandiose hommage au passé, tout en gardant un œil audacieux tourné vers l’avenir.
Conclusion : mon avis sur la Cricket Nautical Heritage
La nouvelle Vulcain Nautical est un hommage à l’innovation, à l’aventure et à l’esprit indomptable de celles et ceux qui osent plonger dans les profondeurs inexplorées. Avec son mélange de fonctionnalités techniques et de design vintage, elle parle non seulement aux plongeurs, mais aussi aux amateurs d’horlogerie et aux collectionneurs. La Nautical n’est pas simplement un instrument de mesure du temps et de la plongée, mais un rappel vibrant des profondeurs insondables de la curiosité et de l’exploration humaines.
En fonction des choix de verre, de fond, de bracelet et autres, cette Cricket Nautical Heritage annonce un prix catalogue entre 4,200 et 5,000 euros. Elle parle non seulement aux plongeurs, mais aussi aux amateurs d’horlogerie, et aux collectionneurs. Ce n’est pas simplement un instrument de mesure du temps et de la plongée, mais c’est un rappel vibrant des profondeurs insondables de la curiosité et de l’exploration humaines.
Bon, pour moi, cette Nautical Heritage est une montre très technique, foncièrement attachée au passé, qui ne répond pas aux codes d’aujourd’hui, à part dans son format de 42 millimètres. Elle s’adresse à une niche de connaisseurs en recherche de pièces historiques ultra-poussées, mais surtout ultra-cools. Pour moi, il n’y a pas d’autre mot qui la résume mieux en fait.
Cette pièce était clairement, dans sa technicité si spécifique, dans son rendu général et dans son mépris des codes de l’époque, en avance sur son temps. La preuve en est que plus de 62 ans plus tard, elle revient encore plus forte que jamais. En un mot ? Vous l’aurez compris, pour moi, c’est LA montre du passionné cool du moment.
Et vous ? Qu’en pensez-vous ?
Dernière modification de l’article le 16/11/2023
Basé entre Paris et la région de Genève, avec des explorations fréquentes à l’international, mon itinéraire professionnel m’a vu évoluer de l’événementiel en Asie et du secteur immobilier français en passant par des sphères variées telles que la formation, la création multimédia et l’intelligence artificielle. Ma curiosité m’a conduit vers l’horlogerie sur le tard. Depuis des années, je suis fier de pouvoir partager les subtilités de ce domaine sur lecalibre.com, média devenu une véritable référence francophone sur le secteur !
2 Comments
Follain
bonjour, au risque de paraître complétement “nunuche” je n’ai pas compris pourquoi l’aiguille d’alarme devait être placée à midi et non à l’heure de fin de pongée c’est à dire 11h. Pouvez – vous m’expliquer ça svp ?
Jeremy
Bonjour Fabrice !
Aucunement “nunuche”, pas d’inquiétude ! Le fonctionement est simple en soi, mais pas facile à comprendre tout de suite !
L’aiguille d’alarme se déplace et se lit comme l’aiguille des minutes et non comme celles des heures.
À l’heure de fin de plongée, qu’il soit 11h, midi, 8h ou autre heure pile, l’aiguille des minute sera bien sur l’index de 12h, pour marque l’heure pile.
10h10 + 50 min = 11 h, ce qui signifie l’aiguille d’alarme se déplace de 50min et arrive sur le 12 du cadran. Elle commence à l’index de 2h, et termine à celui de 12h. Est-ce un peu plus clair ?