La masse oscillante est la pièce qui permet de recharger le ressort de barillet grâce aux mouvements du poignet. Lorsque le fond de montre est transparent, cette pièce est visible à l’arrière de la montre. Elle est souvent décorée de gravures, et sur les mouvements génériques, elle reprend généralement le logo de la marque de la montre. On parle aussi de rotor, mais il ne faut surtout pas confondre avec le balancier, qui n’a rien à voir.
Ici une masse oscillante tout à fait classique sur un mouvement ETA 2834 (Montre Zeno Watch Basel):
La masse oscillante (rotor) peut être façonnée de manière plus marquée comme sur cette Ollech & Wajs :
Le plus souvent, la masse oscillante est placée à l’arrière de la montre, mais parfois aussi à l’avant, et même parfois des deux côtés, comme sur certaines montres Perrelet.
Afin d’avoir un meilleur rendement, la masse doit être aussi lourde que possible, raison pour laquelle elle est parfois en or. Sur cette magnifique montre Dior Grand Bal, le paradoxe est que la masse oscillante est décorée de plumes, ce qui a priori n’est pas très lourd… En fait ces plumes cachent une lourde masse oscillante en or.
La masse oscillante vient généralement au-dessus du mouvement, ce qui épaissit la montre. Le micro-rotor par contre est intégré dans le mouvement, ce qui limite l’épaisseur de l’ensemble, comme sur cette magnifique Lange & Söhne Langematik Perpetual.
Voici encore une innovation dans ce domaine : Carl F. Bucherer a développé un rotor périphérique, qui tourne autour du calibre sans ajouter d’épaisseur, comme sur ce calibre CFB T300, qui présente en plus un tourbillon :
Piaget s’est fait une spécialité des montres ultrafines, et utilise un micro-rotor pour certains de ses modèles. Comme sur cette Altiplano où l’on peut voir le micro-rotor en noir sur lequel est indiqué « Piaget »
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