Skip to content Skip to sidebar Skip to footer

IWC en F1 au cinéma : l’Ingenieur de Brad Pitt et des chronographes de course !

Brad Pitt à 300Km/h en IWC Ingénieur à l’écran ? C’est bel et bien ce que nous réserve cet été.

Alors que le très attendu film F1, produit par Apple Studios et co-piloté par Brad Pitt lui-même, s’apprête à débouler sur les écrans cet été 2025, IWC Schaffhausen monte sur la grille de départ avec une série de montres directement inspirées de l’univers du film. Entre boîtiers racés, détails techniques pointus et esthétique d’écurie de course, la marque devient un vrai partenaire narratif plus qu’un simple sponsor. Cette collaboration entre cinéma, mécanique et horlogerie de caractère risque d’en ravir plus d’un, et on a décidé de se pencher sur ce projet pour en savoir un peu plus.

IWC, formule 1 et cinéma

IWC chronographe or rouge f1

Vous le savez peut-être déjà, mais chez IWC, la course ne se joue pas seulement à l’écran. La maison est partenaire officiel de l’écurie Mercedes-AMG Petronas depuis 2013, ce qui lui a permis de tisser des liens profonds avec l’univers de la haute vitesse, du carbone, de la précision mécanique et de la stratégie millimétrée. On ne compte plus le nombre de pubs IWC mettant en scène l’illustre Lewis Hamilton, mais on se souvient aussi de ces gants de course ornés d’une grosse montre de la marque de Schaffhouse qui ont tant marqué les esprits ! Cette affinité entre IWC et la F1 continue d’évoluer, et s’illustre aujourd’hui dans une nouvelle arène que la maison connaît très bien également : le cinéma.

En effet, la maison Schaffhousoise n’en est pas non plus à son tour d’essai concernant le grand écran. Si vous êtes attentifs et passionnés, vous avez sûrement déjà vu des IWC au cinéma. Jeremy Renner dans “The Bourne Legacy”, Tom Cruise dans Top Gun Maverick, mais aussi… Brad Pitt déjà à l’époque dans Mr & Mrs Smith ! Vous êtes plutôt sériée ? Alors vous avez reconnu la Pilot’s Watch Mark XV d’Harrison Ford dans Shrinking. Oh, vous êtes plutôt films de requins et de bourrin ? Alors vous avez vu différentes Aquatimer au poignet de Jason Statham dans The Meg. Et si votre truc, c’est l’espionnage et le bon goût, vous avez vu la Pilot’s Watch Mark XVIII Edition “Le Petit Prince” au poignet du superbe Rowan Atkinson dans “Johnny English Strikes Again”! Je pense qu’on peut dire que la maison s’est déjà fait une vraie place dans le 7e art, et il semblerait qu’elle n’en ait pas fini…

acteurs IWC au cinema

Dans le film F1, Brad Pitt incarne Sonny Hayes, pilote vétéran chargé de guider un jeune espoir au sein de l’écurie fictive APXGP. Et pour renforcer la crédibilité de cet univers à l’écran, IWC ne s’est pas contenté de prêter son logo. La marque a développé une vraie collection horlogère pensée pour coller à l’identité de l’équipe, avec des montres portées par les personnages tout au long du film. Les montres viennent donc participer au storytelling à proprement dit, et chaque pièce devient un élément de décor, mais aussi un vecteur d’émotion, de statut ou de tension dramatique. Ce concept de design horloger qui participe aux problématiques narratives est de plus en plus présent au cinéma, et c’était presque une évidence qu’un film sur un secteur si proche de l’horlogerie que celui de la F1 rentre dans la danse.

Une Ingenieur “à la Brad Pitt”…

IWC Ingenieur Brad Pitt F1

À l’écran, Sonny Hayes porte une montre unique spécialement conçue pour lui, qui s’inspire de la mythique Ingenieur SL référence 1832, dessinée par le grand Gerald Genta lui-même en 1976. Et peut-être pour nous permettre de nous sentir un peu dans la peau de Brad, la marque a lancé une IWC Ingenieur Automatic 40 qui lui ressemble comme deux gouttes d’eau. Cette référence IW328908 est basée sur le design de l’Ingenieur réinterprété en 2023, mais en édition limitée à 1000 pièces, dans des couleurs inédites, fidèles à l’esprit du personnage et à l’esthétique de l’écurie APXGP.

Pour se rapprocher de la pièce unique de Sonny, on retrouve donc ici un boîtier et un bracelet en acier mariant le poli et le brossé, un cadran vert texturé avec motif « grille », et des aiguilles et index plaqués or. On reconnaît aussi les cinq vis fonctionnelles qui fixent la lunette au cercle d’emboîtage, classique sur les dernières Ingenieur Automatique 40, qui renforcent le caractère industriel et technique du design. Le bracelet intégré à boucle déployante assure un excellent confort au porté, en plus de participer au superbe design sport-chic néo-vintage du tout.

IWC Ingenieur Sonny Hayes

Côté technique, c’est le calibre manufacture IWC 32111 qui entraîne cette bête de course. Il annonce une réserve de marche de 120 heures et se dote de côtes de Genève et de perlage sur ses ponts et platines pour ce qui est des finitions. La montre offre une étanchéité jusqu’à 10 ATM, mais surtout, le mouvement est protégé contre les champs magnétiques grâce à un boîtier interne en fer doux, pour rester fidèle à la tradition de la collection Ingenieur. Cette montre veut vraiment nous rappeler qu’elle est conçue pour résister à la pression, sur circuit comme à l’écran. Son prix catalogue est de 14,000 euros, et on trouve déjà des annonces sur les sites de revente au-dessus de 20,000 euros…

…et des chronographes qui racontent une histoire.

La Ingenieur 40 rappelle donc la pièce de Brad, mais la marque a conçu d’autres montres spécifiquement pour le film que l’on verra à l’écran, chacune pensée pour coller à l’univers et à la personnalité des personnages. Pour accompagner l’écurie fictive APXGP dans le film, on retrouve trois chronographes Pilot, dans un esprit clairement inspiré des paddocks.

ICW chrono f1 or rouge

IWC chrono F1 or rouge 4 angles

D’abord, il y a la Montre d’Aviateur Performance Chronograph 41, référence IW388309. Son boîtier est en or rouge 750/1000 et sa lunette en céramique noire avec échelle tachymétrique gravée et peinte en blanc. C’est le modèle porté par Joshua Pearce, le personnage interprété par Damson Idris dans le film. Le cadran laqué noir, les compteurs imprimés et finis à la main, les beaux guichets jour et date à 3 h ainsi que les appliques dorées contribuent à son esthétique assez tape-à-l’oeil et technique.

Elle est montée sur un bracelet en caoutchouc noir, équipé du système EasX-CHANGE qui permet de le changer facilement et sans outil. On a pu essayer ce système aux Watches and Wonders en avril dernier, et je vous le confirme, c’est une vraie réussite en termes d’ergonomie et de simplicité d’utilisation. On parle tout de même de 28,900 euros en prix catalogue pour cette pièce en or, qui ne passera pas inaperçue.

 

Le second modèle prend le nom de Montre d’Aviateur Chronographe APXGP, est est disponible en 43 millimètres, référence IW378009, ainsi qu’en 41 millimètres, référence IW388116.

IWC chrono f1 apxgpCes deux versions sont plus accessibles avec leur boîtier en acier inoxydable. Leur cadran noir affiche des chiffres blancs, ainsi que des index et des aiguilles dorées, avec un revêtement Super-LumiNova pour une bonne lisibilité dans le cockpit aux stands, comme sur piste en plein soleil. Leur fond de boîte est en verre saphir teinté, sur lequel on retrouve le logo doré de l’écurie APXGP. Elles sont livrées avec un bracelet en caoutchouc noir gravé au laser et doté ici aussi du système EasX-CHANGE.

La version en 43 millimètres annonce un prix catalogue de 7,800 euros, qui descend à 7,700 euros pour la 41 millimètres.

IWC chronographe f1 acier 43

Ces trois chronographes sont entraînés par le calibre 69385, développé par IWC. C’est un mouvement de chronographe mécanique avec un système de roue à colonnes, souvent réservé aux chronographes haut de gamme. Cette roue agit comme une sorte de chef d’orchestre qui coordonne le démarrage, l’arrêt et la remise à zéro du chronographe avec plus de fluidité et de précision qu’un mécanisme à cames plus simple. Ce choix améliore à la fois la sensation au déclenchement des poussoirs et la durabilité du mouvement. L’affichage vertical des compteurs, avec les minutes à 12 h et les heures à 9 h, est un grand classique de chez IWC, notamment car d’après eux, il facilite la lecture des temps mesurés. C’est vrai qu’à l’utilisation, cet affichage est efficace, lisible et compréhensible au premier coup d’œil. Enfin, le calibre a un mode de remontage manuel bidirectionnel à cliquet, et il annonce une réserve de marche de 46 heures.

Une esthétique taillée pour la piste

IWC Ingenieur verte

Vous l’aurez compris, chez IWC, l’attention au détail et la recherche de précision ne se limitent pas à ce qu’il y a sous le capot. Le design des modèles créés pour le film F1 joue un rôle central dans la crédibilité visuelle de l’univers APXGP. Les couleurs choisies, donc le noir, le blanc, l’or et le vert olive, évoquent immédiatement les codes du sport automobile, tout en conservant la sobriété et l’élégance propres à la maison. Les proportions sont relativement compactes et sportives, les lignes tendues, les cadrans volontairement lisibles et marqués, avec des index affirmés et des contrastes nets pour garder une vraie personnalité. Certaines montres semblent directement inspirées des instruments de bord d’une monoplace, tandis que d’autres assument un look plus civilisé et taillé pour le quotidien d’icônes, à l’image de la version portée par Brad Pitt. Le tout reste très cohérent, comme si chaque pièce avait été pensée non pas comme un accessoire, mais comme un élément de costume parfaitement intégré à la narration, et c’est là que se fait la différence. C’est d’ailleurs tout l’intérêt de cette collaboration. Ces montres ne sont pas parachutées à l’écran pour cocher une case marketing, mais elles s’intègrent naturellement à l’univers du film, à l’image de ce que fait IWC avec Mercedes-AMG Petronas depuis des années sur les vrais circuits.

Conclusion ?

IWC ingenieur brad pitt verte

Avec cette collaboration autour du film F1, IWC franchit un cap stratégique. En s’invitant dans cette nouvelle production hollywoodienne à gros budget, portée par Apple Films et un casting de premier plan, la marque ne cherche pas seulement à apparaître à l’écran, mais elle rappelle à celles et ceux qui en doutaient encore qu’elle a sa place dans la culture populaire comme dans le sport d’ultra haut niveau, sans renier son exigence horlogère. Ce partenariat s’inscrit clairement dans cette manière moderne de penser les montres de film, à savoir plus authentiques, plus cohérentes, et presque intégrées au scénario. De quoi imaginer à l’avenir d’autres éditions limitées directement issues de fictions ou d’univers narratifs, à mi-chemin entre objet horloger et accessoire de storytelling.

Entre marketing de prestige et immersion scénaristique, IWC continue de jouer avec les codes du placement horloger. Et pour une marque née de l’ingénierie, signer une telle alliance entre émotion, image et mécanique ressemble clairement à un coup gagnant, sur piste comme à l’écran.

 

Dernière modification de l’article le 15/07/2025

jeremy-gremillet-lecalibre

Basé entre Paris et la région de Genève, avec des explorations fréquentes à l’international, mon itinéraire professionnel m’a vu évoluer de l’événementiel en Asie et du secteur immobilier français en passant par des sphères variées telles que la formation, la création multimédia et l’intelligence artificielle. Ma curiosité m’a conduit vers l’horlogerie sur le tard. Depuis des années, je suis fier de pouvoir partager les subtilités de ce domaine sur lecalibre.com, média devenu une véritable référence francophone sur le secteur !

Laisser un commentaire