La jeune marque de montre française Charlie Paris, bâtit progressivement sa réputation sur le marché du garde-temps. En 2018, la marque dévoilait la Concordia, une montre d’aventurier, qui fera ses preuves au poignet de Matthieu Tordeur lors de sa traversée de l’Antarctique en solitaire et en autonomie complète.
Charlie Paris élargit maintenant sa collection et nous dévoile la Concordia GMT, qui comme son nom l’indique, ajoute une complication GMT au modèle original.
Sommaire
Une expédition sans encombre
La première collection Concordia a séduit par son style neo-vintage et ses belles performances. Si certains pouvaient encore douter du sérieux de la marque, cette toolwatch a mis tout le monde d’accord en suivant l’explorateur Matthieu Tordeur lors de son expédition sur l’Antarctique en 2018. Malgré les températures négatives et toutes les difficultés rencontrées, la montre est revenue en parfait état.
Une publicité forcément très positive pour Charlie Paris et une montre qui devient iconique pour la marque. Aujourd’hui, la collection se garnit de 4 nouveaux modèles, avec la gamme Concordia GMT, qui ajoute donc une complication supplémentaire, avec un second fuseau horaire indiqué par une 4e aiguille sur le cadran.
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Une aventurière élégante
La Concordia GMT reprend les dimensions de sa grande sœur de 2018. C’est une montre de taille raisonnable, avec un boîtier de 40 mm de diamètre, 47.5 mm de corne à corne et 12.5 mm d’épaisseur. Ce qui est plutôt fin pour une montre offrant étanchéité de 30 ATM et respectant la norme ISO6425 des montres de plongée.
Le boitîer a une finition brossée, avec des flans polis et de petits chanfreins élégants. Le fond de boîte et la couronne sont vissés. La couronne est d’ailleurs très joliment travaillée, avec une bague en aluminium reprenant la même couleur que le cadran. Une seconde bague insert rouge est cachée, visible seulement pour nous prévenir lorsque la couronne est mal vissée.
On retrouve un beau travail sur l’acier 316L du boîtier, avec des parties polies brillantes et d’autres brossées plus mates. La lunette crantée 120 clics intègre un insert en aluminium, elle se rapproche plus d’une lunette de montre de plongée que d’une lunette de GMT.
À 12h, un point de Super-Luminova est présent pour nous permettre de mesurer le temps facilement dans l’obscurité.
Le cadran est protégé par un verre saphir légèrement bombé, qui donne du relief à la montre. Il est traité antireflet pour une lisibilité optimale en toute situation. Par rapport à la Concordia Classique de 2018, on notera l’apparition du rehaut bicolore qui permet une lecture sur 24h du second fuseau horaire. Les 2 couleurs servent à délimiter les heures diurnes et les heures nocturnes.
Ce rehaut est fixe et n’est pas une lunette interne. On pourra donc tracker l’heure de 2 destinations différentes, mais pas de 3.
Le guichet de date à 6h est toujours là. Les index sont larges, rectangulaires à 3h et 9h, puis ronds partout ailleurs. Ils sont parfaitement lisibles et remplis de Super-Luminova, tout comme les aiguilles. Les index présents sur le rehaut sont également luminescents.
Concordia 4 nouvelles versions GMT
La collection GMT se décline en 4 nouveaux modèles :
- Bleu : avec insert de lunette bleu, aiguille GMT bleu et rehaut bicolore bleu et blanc.
- Dune : avec insert de lunette noir, aiguille GMT chocolat et rehaut bicolore chocolat et beige.
- Noir : avec insert de lunette noir, aiguille GMT noire et rehaut bicolore gris et blanc.
- Latitude 0° : avec cadran effet écorce vert, insert de lunette noir et index beiges, aiguille GMT verte et rehaut vert et beige.
J’ai une petite préférence pour le cadran en relief “écorce” de la verte que je trouve mieux fini que les cadrans fumés des autres versions.
Chaque modèle est disponible avec un bracelet acier à mailles larges ou bien un bracelet nylon beige, noir, ou bleu, ou encore un bracelet cuir marron. Personnellement, j’ai un faible pour les versions Dune et Latitude 0°, avec bracelet nylon beige, qui font bien ressortir l’esprit d’aventurière vintage sur cette montre.
Une mécanique sérieuse
Charlie Paris avait déjà opté pour un mouvement suisse Soprod pour les premières Concordia et renouvelle ce choix avec cette GMT. C’est donc un calibre automatique Soprod C125 qui anime la montre. Il possède 25 rubis et offre 28.800 alternances par heure, pour une réserve de marche très correcte de 40 heures.
Sa précision est de -4/+10s par jour. Son balancier intègre un amortisseur de chocs Incabloc pour protéger le mouvement lors de vos expéditions les plus mouvementées.
Le mouvement est visible depuis le fond de boîte transparent. Ce n’est pas le plus impressionnant des calibres suisses, bien évidemment, mais il y a un joli travail de finition, avec notamment le nom de Charlie Paris gravé sur la masse-oscillante.
Caractéristiques techniques
- Matériau boîtier : Acier 316L
- Dimensions : diamètre 40 mm, corne-à-corne 47.5 mm, épaisseur 12.5 mm
- Lunette : Tournante unidirectionnelle avec insert en aluminium
- Verre : Saphir bombé, anti-reflets, 3mm d’épaisseur
- Résistance à l’eau : 30 ATM / Certifiée ISO6425
- Couronne et fond de boîte vissés
- Calibre : Soprod C125 (Automatique Suisse)
Charlie Paris Concordia GMT : Notre avis
La jeune marque française progresse et évolue en proposant un travail toujours plus précis. Cette Concordia GMT est efficace. Son design classique, son format raisonnable et ses belles performances devraient sans aucun doute séduire les amateurs de montres cherchant une belle GMT, fiable, à un prix attractif.
Je trouve les cadrans très réussis. Le rehaut large pour la lecture du second fuseau horaire de 24h est parfaitement intégré, le bi-colore ne sera pas sans rappeler de grandes marques, mais ça reste néenmoins toujours efficace, que ce soit sur le plan visuel ou celui de la lecture de l’heure.
Les Concordia GMT sont actuellement disponibles en précommande au prix de 1195€. C’est le bon moment d’en profiter, puisqu’elles coûteront ensuite 1375€, après production.
Alors, quelle est votre couleur préférée ?
Dernière modification de l’article le 26/09/2023
Depuis que mon grand-père m’a un jour ouvert sa Rolex Oyster Perpetual pour m’expliquer comment une montre pouvait fonctionner sans pile en créant elle-même sa propre énergie, je me suis fasciné pour les montres et leurs complications. Je devais avoir environ 18 ans et encore aujourd’hui, je trouve l’ingénierie toujours aussi intéressante.