C’est sûrement la G-Shock qui fait le plus parler actuellement et elle divise quelque peu les amateurs de la marque. La G-Schock GA-2300-1A se présente comme une montre unisexe, certains parlent d’une nouvelle CasiOak, mais plus compacte, avec un design résolument moderne. On en pense quoi ? C’est ce qu’on va voir tout de suite !
Sommaire
Un boîtier au bracelet interchangeable
On va couper court à toute réflexion consistant à parler de CasioOak, le boîtier est vraiment très différent de celui de la GA-2100. Il ne possède pas vraiment une lunette octogonale et s’inspire plutôt de la GA-B001, mais avec un système d’attache de bracelet très différent. Ce sont d’ailleurs les attaches surdimensionnées de cette nouvelle G-Schock GA-2300-1A qui donnent un style très original à la montre et qui ne séduisent pas tout le monde.
Ces attaches cachent des tiges à ressorts, que l’on peut facilement retirer, pour mettre en place un bracelet standard de 24 millimètres. C’est unique chez G-Shock, et cela permet d’adapter notamment un bracelet NATO ou ZULU et de transformer complètement le look de la montre. J’ai pu voir cette GA-2300-1A sur quelques bracelets NATO et le résultat est vraiment sympa. Nativement, la montre est livrée avec un bracelet résine, très classique.
Les dimensions du boîtier sont raisonnables, avec 45.4 mm de large, pour 42.1 mm de haut et 11.6 mm d’épaisseur. C’est une montre pensée pour s’adapter à tous les poignets, conçue aussi bien pour les hommes que pour les femmes. Il y a d’ailleurs plusieurs coloris, noir, gris, blanc et une version rose et noir très girly.
C’est une G-Shock, et comme toutes les montres du géant nippon, elle résiste évidemment aux chocs et possède une étanchéité efficace jusqu’à 200 m.
Un cadran original
Comme sur bien d’autres références de son catalogue, G-Shock décide ici de mélanger le digital et l’analogique. On retrouve donc les aiguilles des heures et des minutes, une sous-cadran à 9 h pour les jours de la semaine, puis deux écrans LCD à 3 h et 6 h. Un large « X » texturé, sépare chaque zone de la montre et donne un style plutôt sportif et très moderne à ce cadran.
Il y a de très beaux index, bien larges, qui semblent grimper sur le rehaut. Le tout donne une belle impression de profondeur au cadran. Les versions noire et blanche sont très monochromes, les versions rose et grise apportent un peu plus de couleur, avec des aiguilles rouges sur la version rose et orange sur la version grise. On note également que les écrans sont roses sur la version rose.
La lisibilité est bonne, peut-être pas au niveau des véritables montres de terrain de la marque, comme la dernière Gravitymaster qui offre plus de contraste sur les coloris, mais vous n’aurez aucun mal à lire l’heure. La nuit, les aiguilles remplies de Luminova sont globalement suffisantes, mais si vous souhaitez, vous allumerez le rétroéclairage Super Illuminator pour lire la totalité du cadran.
Je trouve ce cadran vraiment sympa. Il sort de l’ordinaire avec ce X qui divise les différentes fonctionnalités de la montre. Il est relativement chargé, mais le choix intelligent des couleurs permet de conserver un bon équilibre et une certaine sobriété.
Des fonctionnalités classiques
L’heure et les minutes se lisent grâce aux aiguilles, mais également à l’aide de l’écran à 3 h. Vous pouvez modifier sa fonction pour inscrire la date et le mois, ou bien pour mettre en place un second fuseau horaire. L’écran à 6 h fait office de petite seconde numérique et on voit donc défiler les secondes.
Si les aiguilles bloquent la vue des écrans, qui sont relativement étroits, il y a une manipulation pour les écarter et les placer sur les barres du X, afin de pouvoir lire les informations facilement. C’est le genre de fonctionnalités qu’on aime bien et qui ajoutent un peu de vie et de fun, à la montre.
Bien sûr, on trouve un chronomètre, un compte à rebours, mais également l’heure mondiale ainsi que 31 fuseaux horaires différents. L’heure été/hiver est activable, il y a 5 alarmes quotidiennes et le signal des heures. Comme sur toutes les G-Shock, vous aurez également la possibilité de désactiver le son des boutons.
J’aurais apprécié une fonction Bluetooth pour effectuer les réglages plus facilement, comme sur la GD-B500 sortie récemment, mais ce n’est malheureusement pas le cas. Il faudra donc effectuer tous nos réglages manuellement.
Caractéristiques techniques
- Dimensions : 46.3 × 41.5 × 11 mm
- Poids : 45 grammes
- Matériau : Résine et fibres de verre
- Étanchéité : 200 m
- Fonctions : Calendrier complet, 31 fuseaux horaires, chrono, timer, 5 alarmes, etc.
- Prix : 119 €
G-Schock GA-2300-1A Avis : Le verdict !
Nous comprenons que cette nouvelle G-Shock soit clivante. Certains trouvent ses dimensions trop raisonnables et auraient apprécié un boîtier plus gros, alors que d’autres pensent au contraire que ce petit format est un excellent choix. Il y a aussi ceux qui n’apprécient pas les attaches surdimensionnées, mais qui sont contredits par ceux qui trouvent que cela donne beaucoup de caractère à la montre. Comme souvent, dès que G-Shock cherche l’originalité, il y a des heureux et des mécontents.
Personnellement, je trouve que c’est une belle G-Shock, qui sort un peu de l’ordinaire, et j’adore le fait de pouvoir l’adapter à un bracelet NATO ou ZULU. J’aime bien le gros X au milieu du cadran, qui sépare les différentes fonctionnalités. Il y a une belle profondeur, la montre est équilibrée et la lisibilité est efficace.
Du côté des fonctionnalités, je trouve qu’il lui manque un module Bluetooth pour faciliter ses réglages, mais c’est un choix qu’on peut comprendre. Les écrans sont un peu étroits, mais la fonction de masquage des aiguilles est pratique, vous n’aurez pas besoin de vous pencher pour lire la date ou le second fuseau horaire caché derrière l’aiguille. Le prix de 119€ au lancement me semble cohérent par rapport aux autres collections de la marque. La GA-2300-1A devrait continuer à faire parler les passionnés de G-Shock, mais il y a des chances pour qu’elle devienne un bestseller.
Dernière modification de l’article le 01/08/2024
Depuis que mon grand-père m’a un jour ouvert sa Rolex Oyster Perpetual pour m’expliquer comment une montre pouvait fonctionner sans pile en créant elle-même sa propre énergie, je me suis fasciné pour les montres et leurs complications. Je devais avoir environ 18 ans et encore aujourd’hui, je trouve l’ingénierie toujours aussi intéressante.