Lorsqu’un maître de la vitesse rencontre un maître du temps, il en sort de belles choses. C’est le cas de cette RM70-01 Tourbillon Alain Prost, qui est le fruit d’une collaboration entre Richard Mille et le célèbre pilote de F1 français. Cependant, la montre ne s’adresse pas aux pilotes de Formule 1, mais aux cyclistes, Alain Prost ayant également un bon coup de pédale. Limitée à seulement 30 exemplaires, on ne trouvera toutefois pas cette tocante sur toutes les pistes cyclables.
C’est sur le circuit Paul Ricard que la RM70-01 Tourbillon Alain Prost a été présentée en ce début du mois d’octobre. Le quadruple champion du monde de Formule 1 était bien présent, et il était en tenue de coureur cycliste, prêt à passer la montre au poignet.
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Un design prévu pour le vélo
Le boîtier tripartite est usiné dans du carbone TPT. Il est étanche jusqu’à 50 mètres et on pourra donc prendre la pluie et la douche avec la montre au poignet sans le moindre problème. Le dessin est asymétrique, la montre est pensée pour être portée confortablement au poignet droit. Les mouvements de poignets ne viendront pas cogner la main contre la couronne et le confort est alors parfait.
Grâce à ce design ergonomique, l’utilisateur doit pouvoir lire facilement l’heure même lorsqu’il a la main sur le guidon. Le carbone TPT est parmi les matériaux les plus légers et les plus résistants au monde, la montre ne gêne pas, mais elle va en plus résister parfaitement aux chocs.
Les petits clins d’œil au monde du cyclisme ne manquent pas. Les vis en titane qui maintiennent les ponts du barillet ont la forme des roues forgées, et on trouve également la couronne et la cage du tourbillon qui évoquent clairement le pédalier. Comme toujours, c’est une montre d’exception et chaque détail a été mûrement réfléchi.
Un compteur kilométrique unique
Richard Mille aime les nouveautés, et c’est pourquoi cette montre possède un compteur kilométrique mécanique qui va permettre d’ajouter tous les kilomètres parcourus depuis que l’on utilise la montre.
Le cycliste devra appuyer sur le poussoir à 2 heures, ce qui permet de choisir une des 5 roues qui toutes ensemble pourront afficher jusqu’à 99 999 kilomètres au maximum. Le poussoir à 2 heures choisit donc la roue, et le poussoir à 10 heures permet de passer au chiffre supérieur. Il faudra simplement savoir combien on a roulé dans la journée, et faire le calcul avec les kilomètres déjà enregistrés.
Une position neutre est prévue pour empêcher un mouvement involontaire du mécanisme, et donc il n’y a pas de risque de modifier notre compte sans le vouloir. Cette position neutre est signalé par un N sur le cadran, qui nous permet de savoir immédiatement que le système est vérouillé. Cette complication est unique, c’est une nouvelle innovation à mettre sur le compte de Roger Mille qui trouve toujours un moyen de nous surprendre.
Calibre à remontage manuel de 70 heures
C’est un calibre qu’il faut remonter manuellement. La réserve est de 70 heures et on obtient l’indication du temps restant à 5 heures sur le cadran. L’indicateur une jauge à trois couleurs qui nous rappellera sans problème lorsqu’il sera temps de remonter le mécanisme.
Un vélo offert avec chaque montre !
Évidemment rien à voir avec une quelconque technique commerciale. C’est simplement le petit plus Richard Mille. Afin de pouvoir profiter pleinement de ce garde-temps, tous les acquéreurs de la RM70-01 Tourbillon Alain Prost se verront offrir un vélo de course sur-mesure.
Bien évidemment, il ne s’agit pas de n’importe quel vélo, et c’est un Colnago, fabriqué et peint à la main qui sera assorti à la montre. Les vélos du fabricant italien sont parmi les plus performants du monde. Bref, c’est vraiment la classe, et c’est toujours comme ça chez Richard Mille.
Dernière modification de l’article le 12/04/2018
Depuis que mon grand-père m’a un jour ouvert sa Rolex Oyster Perpetual pour m’expliquer comment une montre pouvait fonctionner sans pile en créant elle-même sa propre énergie, je me suis fasciné pour les montres et leurs complications. Je devais avoir environ 18 ans et encore aujourd’hui, je trouve l’ingénierie toujours aussi intéressante.