Si des champions de tous les pays sont toujours à la lutte dans les stades, les piscines ou sur les tatamis, pour décrocher des médailles, d’autres ont déjà l’or autour du cou. On pense évidemment à Leon Marchand ou encore Antoine Dupont, mais un autre grand nom peut se voir décerner la médaille d’Or de la maison horlogère la plus en vue. Il s’agit tout évidemment d’Omega, partenaire officiel de Paris 2024 que l’on peut apercevoir un peu partout dans la capitale française et aux poignets de nombreux athlètes.
Sommaire
Omega : Une longue histoire avec les JO
C’est en 1932 que l’histoire entre Omega et les Jeux olympiques débute. L’horloger décolle de Bienne pour atterrir à Los Angles, alors ville d’accueil de la plus grande compétition sportive, pour chronométrer une partie des compétitions, à l’aide de 30 chronographes à rattrapante. À cette époque, sûrement plus encore qu’aujourd’hui, c’est un coup marketing fantastique pour la marque, qui fait ainsi découvrir son nom, ses montres et surtout son savoir-faire, à toute la planète.
L’objectif de la marque n’est pas de voler la vedette aux athlètes, mais bien de faciliter la tenue des Jeux, avec un chronométrage aussi fiable et précis que possible. Le partenariat est une réussite, alors l’histoire continue et elle ne s’arrêtera plus. En 1964, lors des Jeux Olympiques d’hiver d’Innsbruck, Omega permet notamment l’affichage des temps en direct sur des écrans, pour les spectateurs. Cela permet de savoir très vite si un record vient d’être battu, ce qui ajoute de l’excitation aux événements.
Au JO d’Hiver d’Albertville, l’Omega Scan-O-Vision permet des mesures au millième de seconde, pour s’assurer de désigner le bon vainqueur lors des épreuves de patinage de vitesse. L’Horloger finira même par concevoir un pistolet de départ électronique, aujourd’hui utilisé au JO, qui déclenche à la fois un son dans les haut-parleurs derrière chaque athlète, la projection d’un rayon lumineux et le système de chronométrage. Omega cherche constamment de nouvelles solutions pour améliorer les performances de ses chronos et la fiabilité des temps, mais aussi le confort des athlètes et des officiels chargés de la bonne tenue des épreuves.
Paris 2024, une présence toujours plus grande
92 ans après sa première participation aux Jeux Olympiques, Omega est donc désormais à Paris, et les moyens sont bien différents. Si lors des premiers JO, 30 chronomètres avaient suffi, ce sont aujourd’hui plus de 450 tonnes de matériel qui sont fournis par l’horloger pour offrir aux athlètes et au public, un chronométrage irréprochable, dans 32 sports et 329 compétitions différentes.
Pour l’occasion Omega a ouvert quelques lieux exceptionnels en plein Paris. Les amateurs d’horlogerie et de sport, peuvent notamment visiter le Pavillon Omega, situé au cœur du parc de Bercy. Les visiteurs y sont accueillis par un film d’introduction liant la marque et le sport, puis ils peuvent explorer différents espaces consacrés aux épreuves sportives des JO et aux technologies de chronométrage qui les entourent. L’une des salles vous permet notamment de se mesurer, en sprint, aux champions actuels, de façon virtuelle, sur une piste de 10 mètres, avec de véritables starting-blocks. Le tout dans une simulation de stade.
L’autre lieu incontournable pour les passionnés de montres et de sport est l’Omega House. Elle se trouve à l’Hôtel Poulpry, maison des Polytechniciens, pour quelques jours encore. Ici, moins de technologies, mais plus d’élégance et de raffinement. Vous en apprendrez plus sur l’histoire de la marque et sur ses montres emblématiques et vous aurez peut-être la chance de croiser quelques athlète-égéries Omega.
De nombreux sportifs avec une Omega au poignet
Léon Marchand
On débute bien sûr avec le nouveau chouchou des Français. Il a détruit la concurrence dans les bassins, pour repartir de Paris avec 4 médailles d’or. Léon Marchand avait cela dit déjà fait parler de lui en battant en 2023 l’un des plus beaux records de la légende Michael Phelps. C’est ce jour-là qu’Omega s’est intéressé à lui, et ils signaient ensemble leur premier partenariat quelques jours plus tard.
Lors de la remise des médailles, nous avons pu voir que Léon portait une Omega Speedmaster Chronoscope. On aurait pu penser que la version de Léon était celle avec les aiguilles en sedna gold, édition spéciale Paris 2024, mais non, c’est bien celle avec un cadran blanc et des sous-cadrans noirs avec quelques touches de rouge, sur les échelles de mesure et la trotteuse. C’est une pièce plutôt discrète au poignet, au look assez classique, mais qui semble correspondre assez bien à la mentalité du champion Olympique.
Elle fait 43 mm de diamètre et se distingue par son cadran avec trois échelles colimaçon typique des années 1940 : une échelle tachymétrique, un pulsomètre et une échelle télémétrique. C’est une très belle pièce et son prix est de 10,400€. Cependant le nageur a aussi été vu avec une Seamaster 007 Editon Titane sur bracelet titane que ce soit sur les JO ou aussi à la Omega House dont on vous parle juste après, l’occasion sûrement de faire un petit clin d’œil à Daniel Craig, qui était aussi sur place (l’histoire ne dit pas si il y étaient en même temps ou non en revanche.)
Noah Lyles
De nombreux athlètes sont égéries de la marque et ont été aperçus portant des garde-temps Omega, dont certains lors des épreuves. C’est le cas notamment de la superstar américaine du sprint, Noah Lyles, Champion du monde en titre du 100 m et du 200 m, et désormais médaillé d’or du 100 m, avec 0.005 seconde d’avance sur son principal concurrent. Sans l’excellence et la précision d’Omega, ils n’auraient pas pu être départagés.
Lors de sa victoire et pendant les qualifications, il portait une OMEGA Speedmaster Dark Side of the Moon, une pièce exceptionnelle, avec un boîtier de 44.25 mm de diamètre, mélangeant céramique noire et titane, à la fois léger et très robuste. Cette nouvelle version de la montre des astronautes avait été présentée en début d’année, pour les 50 ans de la mission Apollo 8. Elle possède un superbe cadran, avec un fond texturé imitant la surface de la lune, et en partie squeletté, laissant apparaître le calibre 3869 certifié COSC. C’est une montre plutôt accessible, disponible en boutique aux alentours des 10000 €.
En-dehors de la piste, en conférence de presse, l’Américain portait un modèle plus tape à l’œil, une Omega Constellation de 39 mm entièrement en or jaune, qu’on trouve également en boutique pour 40000 €.
Gabby Thomas
La nouvelle championne olympique du 200 m féminin n’a pas eu besoin de retirer sa montre pour battre ses adversaires. Elle portait une très classieuse Omega Constellation de 29 mm, avec boîtier et bracelet en or jaune 18 carats, une lunette et des index sertis de diamants et un cadran en nacre blanche perlée.
Cette montre abrite un calibre OMEGA Co-Axial Master Chronometer 8701, à remontage automatique, visible à travers le fond de boîte en verre saphir. Une très belle pièce vendue aux alentours des 32000 €.
Armand Duplantis
Superstar Suédois du saut à la perche, cette fois Armand Duplantis reste intouchable dans sa discipline et vient de le prouver une nouvelle fois, en décrochant sa deuxième médaille d’or à seulement 24 ans et en battant pour la neuvième fois son propre record du monde. Il a ainsi passé la barre des 6.25 mètres, avec une Omega Seamaster Aqua Terra 150M, reprenant les mêmes couleurs que son drapeau.
Sa version « Ultra Light » est en titane, pesant seulement 55 grammes, pour lui permettre d’atteindre les sommets. Elle est munie d’un boîtier de 41 mm avec une finition sablée et est animée par le calibre Co-Axial Master Chronometer 8928 Ti. Ce mouvement répond aux critères de précision, de performance et de résistance magnétique parmi les plus élevés de l’industrie horlogère. Son prix est d’environ 50000 €.
Romane Dicko
La Judokate française est allée chercher la médaille de bronze en individuel. Elle a avoué être déçue et vouloir faire beaucoup mieux. Elle s’est cependant très vite rattrapée avec la médaille d’or française en équipe, au côté notamment de Teddy Riner.
La jeune femme semble aimer les montres et elle porte une Omega Constellation de 25 mm, en acier inoxydable, avec une lunette pavée de diamants, des index sertis de la même pierre et un cadran en nacre blanche. C’est un calibre OMEGA 4061, à quartz, qui anime la montre.
Femke Bol, Lieke Klaver, Keely Hodgkinson, Yaroslava Mahuchikh
C’est une des images fortes de ces Jeux Olympiques, les larmes de la néerlandaise Femke Bol, championne du monde du 400 m haies et détentrice du record du monde de la discipline, qui passe à côté de sa finale et ne décrochera que le bronze à Paris. Elle se rattrapera tout de même avec l’or dans le relais 4 x 400 m mixte, où on retrouve également sa compatriote Lieke Klaver, qui part donc avec la même médaille autour du cou.
Keely Hodgkinson touche enfin à l’or dans le 800 m ! Après avoir obtenu l’argent à Tokyo et aux deux derniers championnats du monde, la Britannique s’empare du plus beau des métaux à Paris, après une course fantastique.
Enfin, Yaroslava Mahuchikh, déjà championne du monde à Budapest en 2023, obtient la médaille d’or au saut en hauteur.
4 femmes, 4 athlètes, 4 médaillées d’or aux JO de Paris et toutes portant la même Omega. Il s’agit du même modèle qu’Armand Duplantis, une Omega Seamaster Aqua Terra 150M, toujours en 41 mm, mais avec un cadran gris et un bracelet noir plus simple. Le prix est légèrement plus élevé que celui de la montre du perchiste suédois, aux alentours des 51000 €.
Dans le public aussi il y a des Omega
De nombreuses personnalités ont été aperçues depuis le début des Jeux Olympiques et certains d’entre eux avaient aussi une Omega au poignet. C’est le cas notamment de Daniel Craig, ambassadeur de la marque depuis plusieurs années.
L’ancien agent 007 porte toujours une Omega, il était présent à Paris, à l’Omega House, avec ce qui ressemble bien à une Seamaster Diver 300 M James Bond 60th Anniversary, qui lui va évidemment comme un gant. Sauf qu’ici le cadran est noir ? Peut-être une prochaine montre pas encore sortie ou une pièce unique ?
Sans surprise, Michael Phelps est dans les parages. Même si l’homme aux 28 médailles ne nage plus que pour le plaisir, il reste ambassadeur Omega et a notamment participé à une campagne publicitaire avec le nouveau monstre Léon Marchand.
L’homme aime l’or, on le sait, et il porte à son poignet ce qui semble être une Speedmaster Moonwatch Professional, avec boîtier et bracelet en or moonshine 18 carats. La lunette est en céramique verte, assortie à un cadran soleillé de la même couleur. Le prix de vente avoisine les 40000€.
Alisha Boe, l’actrice notamment connue pour son rôle dans « 13 Reasons Why », était également présente à l’Omega House, mais aussi dans les gradins des compétitions de gymnastique.
À son poignet, une très élégante Omega Constellation de 25 mm, avec une lunette et des index sertis de diamants, équipée d’un mouvement quartz. Nous pensons reconnaître le cadran météorite vert. Une montre discrète, mais classieuse, vendue en boutique à environ 9,300€.
L’actrice australienne Nicole Kidman a aussi arpenté la boutique éphémère Omega à Paris, avec une très belle Seamaster Aqua Terra 150M de 38 mm au poignet, mais bien différente de celles des athlètes présentées plus haut.
Le design est ici beaucoup moins sport, bien plus élégant, avec un boîtier en or Sedna 18 carats, une lunette sertie de diamants, des index en diamants eux aussi, un cadran en nacre blanche perlée, le tout monté sur un bracelet taupe. On retrouve à l’intérieur le très bon mouvement OMEGA Co-Axial Master Chronometer 8801.
On termine par un français, le rappeur SDM qui était invité à la soirée Paris by Night, toujours à l’Omega House, arborant la même Speedmaster Professional que Michael Phelps, avec son boîtier et son bracelet or, et le cadran vert.
Omega fait partie du paysage parisien lors de ces Jeux Olympiques 2024. La marque aura participé de belle manière à cette grande fête du sport, aussi bien dans les stades qu’en-dehors, elle mérite elle aussi la première place du podium.
Dernière modification de l’article le 29/08/2024
Theo – LeCalibre.com.
“En horlogerie, la complication n’est jamais loin…”