L’une des dernières-nées de Nivada Grenchen – marque néo-vintage par excellence – n’est autre que la Antarctic Diver. L’entrepreneuriat de génie de Guillaume Laidet l’a poussé à fouiller les moindres recoins des archives de Nivada pour y trouver la toute première montre de plongée de la marque : la Antarctic Diver.
Comme toujours chez Nivada, cette montre est une réédition d’une référence de la marque ayant été une icône des années auparavant. Tout comme la Nivada F77, l’Antarctic Diver ne déroge pas à la règle et possède une multitude d’éléments évoquant ses racines.
En prime, cette montre possède des proportions parfaites qui raviront les aficionados du vintage !
Sommaire
La Nivada Antarctic Diver : réédition d’un plongeuse emblématique
La Nivada Antarctic Diver est une montre, qui, au premier coup d’œil, apparaît vraiment comme un petit bonbon. Elle est petite, brillante, son bracelet est très souple… Honnêtement, c’est un premier coup d’œil très réussi.
Avec son inspiration néo-vintage, elle possède forcément un charme fou et surtout plein de petits détails inspirés de la toute première montre de plongée signée Nivada Grenchen.
Un cadran vintage ultra lisible
Quel élément nous interpelle de suite lorsque l’on passe un peu plus de temps à observer cette Antarctic Diver ? Sans aucun doute, son cadran.
Et pour cause, ce dernier est légèrement texturé, pas complètement lisse, comme s’il avait été peint à la bombe de peinture noire. Cela lui donne un aspect ancien, usé par le temps. L’effet est très appréciable, car il est réalisé d’une façon si légère que la texture du cadran se dévoile en fonction de la lumière dirigée sur ce dernier.
Pour renforcer ce côté vieilli par le temps, on retrouve tout naturellement de belles aiguilles et de beaux index revêtus de matière luminescente jaunie. Des détails qui semblent être patinés. Plus précisément, les index possèdent une matière luminescente 7501C.
Un petit point que je regrette : le fait qu’il n’y ait pas de matière luminescente sur la trotteuse… En tout cas, la luminescence de cette Antarctic Diver est assez puissante pour pouvoir lire l’heure dans le noir complet.
La forme qui ressort probablement le plus du cadran de cette Antarctic Diver est sans aucun doute le rectangle. En effet, les aiguilles sont des aiguilles bâtons bien rectangulaires, les index sont eux aussi rectangulaires et enfin, le centre de la trotteuse est lui aussi rectangulaire !
Un détail coloré vient habiller le cadran noir profond de cette Nivada Antarctic Diver : le fameux réticule rouge. À l’époque, l’acheteur pouvait choisir entre plusieurs versions : réticule rouge ou blanc, chiffres 1 à 12 sur la lunette… Ce réticule nous “force” en quelque sorte à centrer le regard sur la montre dès que nos yeux se posent sur cette dernière. Mais, puisque que l’esthétique de cette plongeuse néo-vintage est réussie, ce n’est clairement pas désagréable !
Pour coller encore plus à l’Antarctic Diver d’antan, Nivada a aussi conservé la même typographie d’écriture. On retrouve donc le fameux logo Nivada Automatic à 12 heures, ainsi que la mention “Antarctic-Diver” dans une police vintage inimitable.
Finalement, le cadran est bien protégé derrière un verre saphir double dôme traité anti-reflets et disposant d’un cyclope afin de mieux lire la date à 3 h. Petit point noir : j’ai trouvé que le cyclope était trop grossissant, ce qui rend la lecture de la date presque compliquée, car le chiffre correspondant est alors assez déformé.
Une multitude de bracelets au choix
Pour tester cette belle Nivada Antarctic Diver, j’ai eu droit à un bracelet Tropic. Je ne suis pas un expert de ce genre de bracelet, mais il me semblait que les bracelets Tropic étaient un peu plus rigides et durs. Eh bien là, pas du tout !
Le bracelet Tropic noir de cette Nivada Antarctic Diver est ultra souple et en toute franchise, c’est très agréable. J’avais justement peur qu’il ait la rigidité d’un caoutchouc ou d’un silicone épais, mais pas du tout. Il a tout de suite épousé mon poignet très fin de 16 cm de circonférence.
D’ailleurs, comme toujours chez Nivada, il est possible d’acquérir sa montre sur une multitude de bracelets différents : Tropic, Grains de Riz, Oyster, cuir… Ainsi, vous pouvez assortir cette superbe plongeuse néo-vintage au bracelet qui vous correspond le mieux (à condition que l’entrecorne soit de 20 mm) ! En plus, le bracelet dispose de pompes de changement rapide.
La fiche technique de la Antarctic Diver
En plus du charmant design de cette Nivada Antarctic Diver, j’ai été séduit par ses caractéristiques. Et pour cause, elles sont “juste comme il faut”. Ce n’est ni trop, ni pas assez.
Je pense que ses caractéristiques ont été pensées pour plaire à un public peut-être un peu plus averti, notamment au niveau des proportions… Quoique pour la lunette, il y a sujet à débattre !
Un boîtier aux proportions vintage
Les proportions du boîtier de cette Nivada Antarctic Diver m’ont tout de suite convaincu. Avec mon poignet de 16 cm de circonférence, je ne pouvais qu’être ravi de passer à un poignet cette montre de 38 mm de diamètre, de 12,9 mm d’épaisseur et de 45 mm de corne à corne. Petite anecdote : auparavant, le diamètre de la Antarctic Diver était de 36,5 mm !
Du fait de sa taille, ce boîtier en acier inoxydable 316L est très confortable une fois au poignet, et surtout très léger. Les faces des cornes de la montre possèdent une finition brossée très légère tandis que les tranches du boîtier sont travaillées en poli miroir.
En bonne plongeuse, on retrouve bien évidemment une couronne vissée à 3 h, sur laquelle se trouve le logo Nivada. Toujours en bonne plongeuse, le boîtier possède une très convenable étanchéité à 200 mètres. Mais que manque-t-il donc à cette Nivada Antarctic Diver pour que l’on puisse vraiment considérer que c’est une “true diver watch” ? Une lunette tournante unidirectionnelle pardi !
Car oui, la lunette tournante et graduée de cette Antarctic Diver est bidirectionnelle… Bien qu’elle possède un insert en céramique noir ainsi que de la matière luminescente SLC1 de partout, elle tourne dans les deux sens. De fait, si vous avez le malheur d’exposer la montre à un choc faisant tourner la lunette dans le sens horaire pendant une session plongée, vous risquerez de rallonger votre temps d’immersion… Et donc, de ne jamais revoir la surface… On vous l’accorde, ce n’est pas très joli.
Petit détail qui compte : le travail du fond de boîte. Sur le fond de boîte de cette Nivada Antarctic Diver, on aperçoit une gravure emblématique de la collection Antarctic : le profil d’un pingouin. Il symbolise bien évidemment le grand froid dont cette collection tient son nom !
Un calibre “Swiss Made”
Pour alimenter son Antarctic Diver, Nivada a voulu rester fidèle à ses racines suisses, plus précisément de Granges. La marque a donc choisi d’alimenter cette plongeuse néo-vintage à l’aide d’un calibre Soprod P024 à remontage automatique.
En plus de disposer de la fonction stop seconde, ce calibre suisse offre un réserve de marche de 38 heures et possède une fréquence de 28’800 alternances par heure (4 Hz).
Vous l’aurez probablement déduit vous-même, ce calibre Soprod P024 assure les fonctions d’affichage des heures, des minutes, des secondes et de la date avec réglage rapide.
Tout comme le calibre qui l’alimente, la Nivada Antarctic Diver est elle aussi fabriquée en Suisse, dans le respect de l’authenticité et des normes de qualité Nivada Grenchen !
Notre avis sur cette Nivada Antarctic Diver
Cette Nivada Antarctic Diver est une très belle montre néo-vintage, avec des proportions qui raviront aussi bien les poignets masculins que féminins. Affichée au prix de 900 dollars (sans compter les différentes taxes), je trouve qu’elle est particulièrement intéressante, surtout pour ce qu’elle propose en termes de design et de caractéristiques techniques.
J’apprécie tout particulièrement le fait que Nivada mette à l’honneur et réédite les modèles de son histoire au goût du jour. Il semblerait que la marque reprise par Guillaume Laidet ait trouvé la recette magique qui plaît beaucoup aux passionnés : faire du nouveau avec de l’ancien, et en mieux !
Dernière modification de l’article le 05/10/2023

3 Comments
Olrik
Franchement, marre de ce manque de créativité. Vintage, neo vintage, tout ça démontre bien que les années 2020 est un vide créatif chez les producteurs de montre. Faut commencer à passer à autre chose.
JB
C’est très juste ! pas grand chose de novateur en ce moment…
Sinon rien à voir mais, 38mm cela ne vas pas à tout le monde… pour moi c’est trop petit (diam poignet 20,5)
LeDeTamoles
D’accord avec vous, mais comme dans l’automobile les designs les plus élégants sont déjà sortis ! les montres moderne (connectées, ou hommage à Goldorak) sont une tannée pour l’oeil comme le sont les automobiles électroménagères (les voiture à batterie) ou à l’oreille ; bruit de mixer plongeant (les nouvelles Ferrari par exemple).
Aucune ne trouve grâce à mes yeux…
Louis Edgar de Tamoles vieux C.. depuis l’âge de 14 ans qui regrette sa 308GT4 et son chronoMinerva.